29 juillet 2014

Les dirigeants du Kosovo soupçonnés de purification ethnique et trafic d'organes...


Kouchner, Haut représentant de l'ONU au Kosovo...

Les ex-chefs de l'UCK, l'armée de libération du Kosovo, qui sont aujourd'hui à la tête de l'État indépendant du Kosovo, se sont-ils rendus coupables de crimes contre l'humanité ? Oui, répond une commission d'enquête mise sur pieds en septembre 2011 par l'Union européenne, à la suite des allégations de trafic d'organe pendant la guerre du Kosovo, en 1999.


Crimes contre l'humanité, crimes de guerre : les charges exposées devant la presse à Bruxelles par le procureur Clint Williamson sont lourdes. Elles concernent deux types d'exactions. Celles qui ont eu le plus grand retentissement médiatique : pendant la guerre, des membres de l'armée populaire de libération du Kosovo, défendant la majorité musulmane contre la minorité orthodoxe serbe, auraient tué des Serbes pour prélever leurs organes et les vendre. Clint Williamson confirme ce qui avait été révélé il y a des années par l'ex-procureur du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY), la Suissesse Carla Del Ponte : "Nous avons rassemblé des preuves claires que ces pratiques ont bien eu lieu." Mais il en minore l'ampleur : "Ceci s'est produit à une échelle très limitée. Moins d'une dizaine d'individus." Cela n'en reste pas moins "une pratique horrible, une tragédie terrible, et la petite échelle ne réduit pas la sauvagerie du crime".
Purification ethnique organisée

Clint Williamson, qui a enquêté sur 800 morts et disparus, affirme aussi que les minorités serbes et roms du Kosovo ont été victimes d'une opération de purification ethnique organisée : meurtres, kidnappings, déportation et violences sexuelles contre ces minorités, mais aussi contre l'opposition albanaise à l'UCK. Une purification ethnique décidée, "non pas par quelques voyous isolés, mais qui correspond à un plan organisé, conduit par le leadership de l'ex-UCK", sous la bienveillance de l'OTAN.

Or, ces individus occupent aujourd'hui des places de très haute responsabilité dans l'État du Kosovo, ils y ont été placé par les USA et l'Europe. Le Premier ministre kosovar Hashim Thaçi était en effet le chef de la milice kosovare pendant le conflit et a déjà été mis en cause par un autre Suisse, le rapporteur du Conseil de l'Europe Dick Marty. Le procureur a refusé de donner des noms, car l'acte d'accusation qu'il prépare sera sous scellés. Confidentiel. Ces accusations devraient être abordées lors d'un procès devant un tribunal international créé pour l'occasion en 2015, dans un pays inconnu à ce stade, mais "étant en négociation". C'était le cas du Tribunal pour l'ex-Yougoslavie, mais sa compétence a été limitée dans le temps.

Intimidation et silence gêné

Deux difficultés majeures sont à attendre si un procès a bien lieu. L'intimidation des témoins d'une part. Clint Williamson a insisté sur les difficultés qu'il avait eues à recueillir des témoignages de Kosovars : "Il règne un fort climat d'intimidation autour de tout ce qui touche à l'ex-UCK." Des propos qui rappellent ceux de Carla Del Ponte quand elle cherchait à enquêter sur le rôle de l'UCK dans la purification ethnique anti-serbe : "On dirait que c'est une génération spontanée", s'énervait la Tessinoise. Les services de renseignements des pays engagés en ex-Yougoslavie - États-Unis, Royaume-Uni, France - refusaient en effet de lui communiquer des informations sur cette formation qu'ils soutenaient dans son combat contre la Serbie de Slobodan Milosevic, accusé plus tard de génocide, et qui est décédé dans une cellule du TPI à La Haye (Paul : pas un hasard, il risquait de parler !).

D'autre part, les personnes qui se trouvent peut-être dans le collimateur du procureur américain sont les partenaires de dialogue des États-Unis et de l'Union européenne. Nul doute que l'acte d'accusation de Clint Williamson embarrasse nombre de capitales... C'est peut-être pour cela que sa conférence de presse a été programmée en plein cœur de l''été. Kouchner était à cette période Haut représentant de l'ONU au Kosovo...

Source: http://www.lepoint.fr/monde/les-dirigeants-du-kosovo-soupconnes-de-purification-ethnique-et-trafic-d-organes-29-07-2014-1850053_24.php

Paul : L'UCK était un ramassis de psychopathes sortis des prisons et de mafiosos sanguinaires, soutenus par l'Europe et les USA. Des tueurs, des trafiquants qui on commis les pires atrocités contre la minorité serbe du Kosovo, qu'essayait de défendre le président serbe Milosevic, un autre malade sanguinaire qui pour une fois était dans son bon droit. L'UCK était armé par l'OTAN. Pour info, Chirac désignait lui-même certaines cibles, comme Obama aujourd'hui, tous de grands malades qui entrainent le monde dans la déchéance la plus totale...
Renseignez-vous sur la vraie histoire de la guerre du Kosovo, vous serez très surpris. Montage médiatique, cibles civiles, désinformation massive... Lisez ce livre : http://www.monde-diplomatique.fr/2001/04/DERENS/1811

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