06 mars 2014

Lettre type aux chefs d’établissements

AVIS AUX PARENTS JRE
LETTRE A ADRESSER AUX CHEFS D’ÉTABLISSEMENTS

Voici un modèle de lettre-type rédigée par un avocat afin de vous préparer à la prochaine JRE de mars.

Cette lettre doit parvenir aux chefs d’établissement des écoles de vos enfants – par mail ou par courrier avec accusé de réception pour garder une trace – le plus rapidement possible afin qu’ils prennent en compte le fait que vous avez le droit de participer à la Journée de Retrait de l’École pour l’interdiction de la théorie du genre à l’école, et que votre participation à cette action est parfaitement légale. Sachez que, par définition, une action légale ne peut en aucun cas être taxée de « radicale »…

Les représailles subies par beaucoup d’entre vous au lendemain des JRE sont, elles, illégales.

Ainsi, l’un de nos avocats a préparé cette lettre afin que vous puissiez vous prémunir d’éventuelles pressions à l’occasion de la JRE de mars.

Lisez attentivement cette lettre et communiquez-la par l’intermédiaire de délégations de parents JRE, ou bien envoyez-la vous-même individuellement.

IMPORTANT : Il est essentiel pour vous, pères et mères de familles, de signer cette lettre afin d’être protégés à l’avenir de toute tentative d’intimidation de la part de l’administration scolaire et ainsi participer à la JRE sans inquiétude.

Cliquez sur le lien pour télécharger le document, que vous pourrez compléter en inscrivant à la place des crochets les noms de vos établissements, ville etc.

Source
Lettre :

Monsieur ou Madame le chef d'établissement

[Nom et adresse de l'établissement]

[Nom de la ville] le ../../..

Objet : Journée de Retrait de l’École du mois de mars 2014

Monsieur ou Madame,

Nous tenions à vous informer qu’au cours du mois de mars 2014 se déroulera une nouvelle « JRE ».

Pour rappel, la JRE est la Journée de Retrait de l’École pour l’interdiction de l’idéologie du genre dans tous les établissements scolaires publics ou privés sous contrat.

Depuis le mois de janvier 2014, nous avons décidé de retirer nos enfants de l’école un jour par mois pour l'interdiction de la mise en œuvre et de l'enseignement sournois de la idéologie du genre à l’école depuis la maternelle jusqu’au lycée (voir notamment le rapport Teychenné, http://cache.media.education.gouv.fr/file/07_Juillet/62/7/rapport_teychenne_juin_2013_261627.pdf et le dossier du SNUipp-FSU http://www.snuipp.fr/IMG/pdf/document_telechargeable-2013-30-05.pdfv ). Cette mise en œuvre se cache derrière les programmes de lutte à l'école pour « l'égalité fille-garçon », « de déconstruction des stéréotypes et de lutte contre les discriminations LGBTphobes » notamment.

Nous estimons que l'école outrepasse ses prérogatives. Les établissements scolaires n'ont pas pour vocation d'inciter les enfants qui vous sont confiés à troubler leur identité sexuelle sous prétexte de liberté et d 'égalité, et de surcroît de les faire prendre en charge par des militants LGBT sur les heures de cours.

Des films comme Tomboy, par exemple, ne doivent plus faire partie du programme de l’Education Nationale.

En effet, nous considérons qu’en agissant ainsi, l’école ne respecte pas le principe de neutralité pourtant inscrit au Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946 et ayant valeur constitutionnelle.

Il est important de souligner que cette journée d’absence mensuelle est parfaitement légale puisqu’elle s’inscrit dans le cadre des « absences autorisées » par le Ministère de le l’Education Nationale d'une part et que d'autre part une journée d'absence sous la responsablité des parents, pour quelque motif que ce soit, n'est pas un délit scolaire ! .(cf. http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F1899.xhtml#N10094).

En revanche, sont parfaitement illégales toutes les représailles qui pourraient être infligées aux parents ou aux enfants participant à cette journée.

Suite aux deux premières JRE de janvier et de février 2014, il a été constaté dans plusieurs villes les faits suivants :

- Convocation de parents par des chefs d'établissement et des inspecteurs d'académie ;

- Intervention de gendarmes à l'appel du chef d'établissement pour relever les noms des enfants absents ;

- Humiliations et intimidations diverses sur les personnes des enfants en l'absence de leurs parents (interrogatoires incessants, parfois jusqu'aux larmes de l'enfant, attribution de zéros, de punitions, d'heures de colle etc.);

- Pressions et menaces multiples (menace de suppression de la CAF, menace de faire appel à la police, dénonciation aux services sociaux, etc...)

Dans tous les cas, l'administration scolaire que vous représentez n'est pas autorisée à terroriser des parents soucieux de sauver leurs enfants de l'idéologie du genre en participant à la journée de retrait.

Toutes ces manœuvres déshonorent non seulement leurs auteurs et l'école publique mais sont aussi parfaitement ILLEGALES. Elles ne reposent sur aucun texte de loi et sont parfaitement injustifiables.

Par conséquent, si un tel comportement venait à se produire [ou à se reproduire] dans votre établissement par un membre du personnel enseignant ou par vous-même, un courrier sera aussitôt envoyé au recteur de votre académie.

De plus, nous ferons appel immédiatement aux avocats du mouvement JRE afin qu’ils introduisent un recours devant le tribunal administratif.

Je vous prie d’agréer, Monsieur ou Madame, mes salutations distinguées.

Pour le comité de soutien JRE

de [nom de votre ville]
Signatures des membres de la délégation de parents.

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