"En cas d'accumulation continue des forces militaires de l'OTAN dans les pays limitrophes de la Biélorussie, le pays prendra des mesures de lutte adéquates", dit un communiqué du Ministère de la Défense du pays à Minsk.
L'OTAN envoie 12 F-16 en Pologne, dans le sillage de la crise de la Crimée, et le président polonais Bronislaw Komorowski a demandé une plus grande présence des États-Unis. Les États baltes ont également demandé l'aide militaire de l'OTAN.
Tout comme leurs homologues de l'OTAN, l'aviation russe participera à un exercice conjoint avec la Biélorussie.
"Le système de défense aérienne conjoint [entre la Russie et la Biélorussie] est destiné à garantir la sécurité collective en Europe de l'Est», a déclaré le ministère biélorusse de la Défense.
Selon les accords militaires précédentes, les troupes russes et biélorusses peuvent se déplacer librement dans les deux pays, mais il est rare qu'elles soient stationnés à l'étranger pour une période de temps prolongée.
Alexandre Loukachenko a exprimé son inquiétude répétée sur l'expansion vers l'est de l'OTAN, depuis son ascension à la présidence de l'État, fort de 9,5 millions d'habitants, et est l'un des alliés les plus fidèles de la Russie.
A la suite de l'urgence d'une possibilité que la Crimée rejoigne la Russie, suite au référendum le 16 Mars, le leader de la Biélorussie s'est prononcé en faveur du "maintien de l'intégrité territoriale de l'Ukraine".
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