Autrefois, c’était des enfants agités, des garnements qui faisaient l’école buissonnière et qui étaient vite exclu du système éducatif, orientés vers des filières agricoles ou techniques. Maintenant ils sont dans de nombreuses familles et dans toutes les écoles, on les appelle « enfants hyperactifs ».
Environ 5% des écoliers français seraient aujourd’hui atteints du trouble de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H). Les psychologues interviennent, les médecins aussi bien entendu, mais le phénomène se développe sans que nous soyons capables de l’enrayer.
Environ 5% des écoliers français seraient aujourd’hui atteints du trouble de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H). Les psychologues interviennent, les médecins aussi bien entendu, mais le phénomène se développe sans que nous soyons capables de l’enrayer.
En 25 ans, on en a découvert 16 millions !
Cette maladie a été officialisée il y a 25 ans, pendant le congrès de l’APA (Association Psychiatrique Américaine) en 1987. Très vite on a trouvé un remède, la Ritaline (ou Rilatine) et c’est ainsi que, depuis 1987, plus de 16 millions d’enfants dans le monde ont été diagnostiqués comme atteints du syndrome TDAH.
Nos enfants sont-ils des malades mentaux ?
A-t-on le droit d’enfermer les enfants dans une camisole chimique sous prétexte qu’ils manifestent des comportements qui ne nuisent en rien à la société, à l’école, à leur famille ni à eux-mêmes ?
Je vous laisse juge :
Voici un ensemble de symptômes qui orienteront votre réflexion… Posez-vous la question : en quoi nuisent-ils à la société ?
Le Trouble Déficit de l’Attention / Hyperactivité est défini comme un ensemble de symptômes qui peuvent se classer selon trois axes principaux que sont l’inattention, l’hyperactivité et l’impulsivité.
1. L’inattention : l’enfant présente de gros problèmes de concentration et se laisse distraire très facilement d’autant plus que la tâche proposée lui semble fastidieuse. On pense donc en premier lieu à toutes les obligations scolaires.
2. L’hyperactivité : l’enfant présente un besoin continuel de bouger, il ne sait pas rester en place. C’est de nouveau à l’école que le problème se révèle car l’enfant est en général incapable de suivre une heure de cours en restant à sa place.
3. L’impulsivité : elle se caractérise par des gestes très brusques (attention à la casse), l’écriture est mauvaise, les travaux scolaires sont bâclés et manquent de soin. Cette impulsivité lui colle l’étiquette d’enfant « mal élevé » car il obéit très difficilement et il n’hésite pas à interrompre brusquement les conversations entre adultes.
Bon, mais il est TDAH ou pas mon enfant ?
Il est extrêmement important de ne pas établir un diagnostic de TDA/H à la légère car beaucoup d’enfants…en très bonne santé sont très actifs tout en pouvant présenter une certaine forme d’inattention liée à leurs jeunes âges.
Le diagnostic nécessite 6 ou + des symptômes de la liste suivante (colonne 1 ou 2), manifestés durant les 6 derniers mois à des degrés divers et ne correspondant pas au niveau de développement de l’individu
Inattention
Ne réussit pas à focaliser son attention sur des détails et fait des fautes d’inattention dans des travaux scolaires et autres travaux.
Difficulté à maintenir son attention dans des tâches ou activités ludiques
Ne semble pas écouter quand quelqu’un lui parle directement.
Ne suit pas les instructions et n’achève pas la tâche ou l’occupation (par opposition à une mauvaise compréhension des instructions
Difficulté à organiser les tâches et les activités
Évite de s’engager dans des travaux qui requièrent un effort mental comme des travaux scolaires ou domestiques.
Souvent perte des objets nécessaires aux tâches ou aux activités (jouets, crayons, stylo…)
Facilement distrait par des stimuli extérieurs.
Souvent oublieux des activités journalières
Impulsivité -Hyperactivité
Souvent agitation des mains ou remue ou se tortille sur sa chaise.
Quitte sa chaise en classe ou dans toutes situations à chaque fois que c’est possible.
Court et grimpe de manière excessive et dans des situations inappropriées.
Difficulté à jouer ou à s’engager dans des activités calmes.
Souvent sur le qui-vive, leurs actes sont comme conduit par un moteur
Parle excessivement
Difficulté à attendre son tour
Répondent à côté, avant que la question ne soit terminée
S’immiscent et interrompent les jeux, les conversations des autres
On leur a trouvé un traitement : la Ritaline
Tous les parents d’enfants « hyperactifs » ont entendu parler de la Ritaline qui, depuis 20 ans, constitue le principal traitement de l »hyperactivité.
La Ritaline est un psychostimulant de type amphétamine dont les effets sont semblables à la cocaïne. Comme toutes les drogues, l’utilisation de la Ritaline à long terme est très dangereuse. De toute évidence, à court et à long terme, ce type de thérapie présente de sérieux effets secondaires et délétères comprenant :
Difficulté à maintenir son attention dans des tâches ou activités ludiques
Ne semble pas écouter quand quelqu’un lui parle directement.
Ne suit pas les instructions et n’achève pas la tâche ou l’occupation (par opposition à une mauvaise compréhension des instructions
Difficulté à organiser les tâches et les activités
Évite de s’engager dans des travaux qui requièrent un effort mental comme des travaux scolaires ou domestiques.
Souvent perte des objets nécessaires aux tâches ou aux activités (jouets, crayons, stylo…)
Facilement distrait par des stimuli extérieurs.
Souvent oublieux des activités journalières
Impulsivité -Hyperactivité
Souvent agitation des mains ou remue ou se tortille sur sa chaise.
Quitte sa chaise en classe ou dans toutes situations à chaque fois que c’est possible.
Court et grimpe de manière excessive et dans des situations inappropriées.
Difficulté à jouer ou à s’engager dans des activités calmes.
Souvent sur le qui-vive, leurs actes sont comme conduit par un moteur
Parle excessivement
Difficulté à attendre son tour
Répondent à côté, avant que la question ne soit terminée
S’immiscent et interrompent les jeux, les conversations des autres
On leur a trouvé un traitement : la Ritaline
Tous les parents d’enfants « hyperactifs » ont entendu parler de la Ritaline qui, depuis 20 ans, constitue le principal traitement de l »hyperactivité.
La Ritaline est un psychostimulant de type amphétamine dont les effets sont semblables à la cocaïne. Comme toutes les drogues, l’utilisation de la Ritaline à long terme est très dangereuse. De toute évidence, à court et à long terme, ce type de thérapie présente de sérieux effets secondaires et délétères comprenant :
L’inquiétude,
l’irritabilité,
la dépression,
l’insomnie,
les maux de tête,
les vertiges,
L’incapacité d’apprentissage,
les retards de croissance,
l’altération de la vision,
la paranoïa,
la psychose,
l’anorexie,
la dyspepsie,
l’hépatite toxique,
des crises cardiaques,
l’infarctus du myocarde,
les arythmies cardiaques
Entre 1990 et 2000, 186 enfants sont décédés suite à l’absorption de ce médicament. De plus ce chiffre ne représente que 10 à 20 % de l’ensemble des cas de décès réels et non divulgués. Il faut que tous les parents concernés par ce problème lisent le livre de Pierre Vican, Nos enfants cobayes de la psychiatrie ? – Enquête sur la médicalisation des problèmes de l’enfance, éd. Anagramme.
Et si le comportement de nos enfants était modifié par des facteurs alimentaires ?
C’est ce que des chercheurs de l’université de Southampton ont démontré en recrutant 153 enfants de 3 ans et 144 enfants de 8 et 9 ans. Dans le cadre de l’étude, les scientifiques ont administré quotidiennement un mélange de jus de fruits naturels à des enfants pour une durée de six semaines. Certains enfants ont reçu des boissons sans colorants alimentaires, d’autres des boissons contenant un mélange d’additifs que l’on trouve souvent dans les sucreries et les boissons sans alcool. Parmi ces colorants figurent le jaune orange (E110), le jaune de quinoléine (E104), la carmoisine (E122) et le rouge allura (E129) ainsi que le conservateur alimentaire benzoate de sodium (E211).
En parallèle, le comportement des enfants a été évalué par les parents et par les enseignants.
Résultat : lorsque les enfants ont consommé la mixture de colorants alimentaires, ils ont présenté davantage de symptômes d’hyperactivité, aussi bien chez les enfants de 3 ans que chez les plus grands de 8-9 ans.
D’autres facteurs interviennent également comme la consommation modérée à excessive de sucres raffinés, particulièrement le sucre blanc contenu dans les produits industriels, ainsi que l’intoxication aux métaux lourds (vaccinations) ou encore l’exposition prolongée à la lumière blanche, froide et fluorescente de l’éclairage artificiel.
L’hypothèse de l’empoisonnement
L’une des autres explications pointées du doigt par nombre de chercheurs européens, serait l’intoxication lente aux métaux lourds due principalement aux rejets de mercure et de plomb en quantités considérables par l’industrie dans l’atmosphère… mais également à la présence de divers métaux dans les amalgames dentaires (mercure, étain, argent…), les cigarettes (cadmium), les vaccins en général (aluminium) et plus particulièrement le vaccin Rougeole-oreillons-rubéole – ROR – (mercure).
De l’opium dans leurs céréales et leur yaourt
Les métaux lourds, en s’accumulant dans l’organisme, ont en effet une action inhibitrice sur une classe d’enzymes, les peptidases, destinées à la dégradation complète d’un ensemble de protéines alimentaires provenant du gluten (les céréales et la plupart des produits alimentaires : conserves de viande, charcuterie, moutarde, mayonnaise, sauces, bière, chocolats, mais aussi certains médicaments) et de la caséine (présente dans les produits laitiers et dans la viande de veau et de bœuf).
Chez certains enfants, génétiquement prédisposés, et atteints de troubles graves du comportement ou d’autisme, on a justement identifié une carence de ces mêmes enzymes. De nombreux chercheurs en déduisent que, lorsque ces enzymes sont inhibées par excès de métaux lourds, des psychopathologies lourdes, ou une hyperactivité constante, ou une dépression grave peuvent apparaître chez des enfants jusqu’alors sains.
Lorsque les protéines des céréales et du lait ne sont pas complètement dégradées, elles franchissent la paroi intestinale et se retrouvent dans le système sanguin. Or ce sont des « peptides opiacés » . Les peptides provenant du gluten et de la caséine vont alors entraîner des dérèglements du comportement, et favoriser le développement de maladies envahissantes du comportement.
Bien entendu, une alimentation strictement sans gluten et sans caséine peut paraître a priori extrêmement contraignante car ces protéines se retrouvent à peu près partout dans notre alimentation (pain, plats préparés, moutarde…). Mais certains médecins nutritionnistes peuvent être d’excellent conseil.
Traitement de fond obligatoire
Les deux hypothèses (métaux lourds ou malbouffe) n’étant pas incompatibles. Le premier traitement naturel passe par l’alimentation. Mais le problème des traitements sans gluten, sans caséine, sans sucres est qu’ils sont rarement suivis à 100%.
Et comme par ailleurs, les effets ne se font pas sentir immédiatement, ils sont abandonnés par la quasi-totalité de ceux qui empruntent ce chemin.
Mais au moins, vous pouvez fixer des règles simples : finis les bonbons, les tartines de Nutella, les pâtes, pizzas et sodas…
Parallèlement, on peut, en traitement de fond, pratiquer une cure détox axée sur les métaux lourds pour s’en débarrasser. Mais le mieux est de ne plus y être confronté.
De la drogue chimique ou bien des plantes
L’avantage de la Ritaline est qu’elle donne des résultats rapides sur les troubles comportementaux les plus difficiles à supporter socialement. Mais à quel prix ! Ne peut-on pas obtenir un résultat identique avec des molécules naturelles ?
Il existe un traitement entièrement naturel du TDA qui peut-être efficace car il a été concu pour englober la plupart des symptômes de l’hyperactivité. Ce remède a été conçu comme on concevrait un médicament : telle plante contient telle molécule qui agit sur telle enzyme qui provoque ça… On peut critiquer la démarche, mais elle a le mérite de proposer une véritable alternative aux parents qui hésitent à se tourner vers la Ritaline.
Ce remède a été mis au point par le Dr Schmitz, médecin et naturopathe belge que beaucoup de nos lecteurs connaissent déjà.
C’est lui qui nous en a indiqué la formulation (je dois dire que je n’y comprends pas grand’ chose), mais je vous la livre
« Ce complexe se compose de :
- menthe poivrée qui est stimulante cérébrale par la stimulation du flux des neurotransmetteurs au niveau des synapses.
- basilic qui agit en tant qu’inhibiteur de l’acétylcholinestérase et de la butyrylcholinestérase entrainant des concentrations supérieures d’acétylcholine dans la fente synaptique qui augmentent la mémoire, les souvenirs et la concentration.
- noix de muscade dont l’huile essentielle contient de la myristicine qui soigne les dommages occasionnés au système nerveux. On l’utilise dans le traitement de l’hyperkinésie et du TDA/H.
- jatamansi dont l’huile essentielle contient de la nardosinone, qui est neurorégénérative. La nardosinone stimule le Nerve Growth Factor, ce qui entraîne une croissance des neurites et une consolidation de la régénération en cas de MDB (Minimal Brain Damage). »
L’avantage de ce traitement est également qu’il ne faut pas faire ingérer des dizaines de gélules ou de cuillères de liquide à votre enfant. Ce sera une gélule au petit-déjeuner et une au goûter, point !
Vous pouvez vous procurer ce complexe de plantes en cliquant sur ce lien
Par ailleurs, parmi les compléments nutritionnels les plus efficaces pour améliorer le syndrome TDAH, on trouve les acides gras de type oméga-3. Les Oméga 3 apportent clairement un contrôle de l’hyperactivité, une amélioration des déficits comportementaux et des facultés d’apprentissage.
Il faut aussi mentionner l’intérêt des phospholipides qui permettent un bon fonctionnement du cerveau (phosphatidylcholine, phosphatidylinositol et phosphatodylethanolamine). Les phospholipides sont fondamentaux pour maintenir une fonction cérébrale correcte et représentent un support aux performances intellectuelles soutenues.
Enfin, si l’enfant est vraiment confronté à des problèmes de sommeil et s’il a atteint au moins sept ans, vous pouvez vous inspirer également d’un de nos précédents articles pour traiter cette difficulté.
Clément Pierre
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