Des manifestations rassemblant plusieurs milliers de personnes ont éclaté depuis jeudi dans plusieurs villes de Bosnie-Herzégovine.
Dans les rues de Sarajevo, Tuzla, Zenica, Bihac et Prijedor, des citoyens bosniaques confrontés à la misère et au chômage ont défilé et interpellé le régime.
L’un des responsables du mouvement de protestation, Aldin Širanović, a déclaré : « Que les gens de toutes les villes, de tous les cantons se lèvent et se battent pour leurs droits, il est temps de dire à ce gouvernement corrompu que ça suffit ! »
« C’est une révolution sociale », a déclaré le président du syndicat Polihema, Sakib Kopić.
À Tuzla, autrefois vaste bassin industriel, 6000 personnes ont défilé et des émeutes ont éclaté jeudi dans l’après-midi. Pneus brûlés, commerces vandalisés et pillés, jets de cocktails Molotov : des affrontements ont eu lieu avec la police, 102 policiers et 28 civils ont été blessés.
Les organisations syndicales ont dénoncé un usage excessif de la force de la part de la police et demandé la démission des responsables politiques. Las de servir des élites corrompues, le syndicat de la police du canton de Zenica-Doboj a demandé à ses collègues de Tuzla de se mettre en grève et de rejoindre les manifestants.
Au sein de la population en colère, on trouve de nombreux ouvriers sans emploi. Les anciennes entreprises, notamment de l’industrie chimique et forestière, propriétés de l’État, ont été privatisées puis on fait faillite.
La Bosnie-Herzégovine a un taux de chômage de 44 % et ne s’est jamais remise de l’éclatement de la Yougoslavie et de la guerre qui en a suivi. En octobre 2014, plus de 3 millions d’électeurs seront appelés à renouveler le Parlement.
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Dans les rues de Sarajevo, Tuzla, Zenica, Bihac et Prijedor, des citoyens bosniaques confrontés à la misère et au chômage ont défilé et interpellé le régime.
L’un des responsables du mouvement de protestation, Aldin Širanović, a déclaré : « Que les gens de toutes les villes, de tous les cantons se lèvent et se battent pour leurs droits, il est temps de dire à ce gouvernement corrompu que ça suffit ! »
« C’est une révolution sociale », a déclaré le président du syndicat Polihema, Sakib Kopić.
À Tuzla, autrefois vaste bassin industriel, 6000 personnes ont défilé et des émeutes ont éclaté jeudi dans l’après-midi. Pneus brûlés, commerces vandalisés et pillés, jets de cocktails Molotov : des affrontements ont eu lieu avec la police, 102 policiers et 28 civils ont été blessés.
Les organisations syndicales ont dénoncé un usage excessif de la force de la part de la police et demandé la démission des responsables politiques. Las de servir des élites corrompues, le syndicat de la police du canton de Zenica-Doboj a demandé à ses collègues de Tuzla de se mettre en grève et de rejoindre les manifestants.
Au sein de la population en colère, on trouve de nombreux ouvriers sans emploi. Les anciennes entreprises, notamment de l’industrie chimique et forestière, propriétés de l’État, ont été privatisées puis on fait faillite.
La Bosnie-Herzégovine a un taux de chômage de 44 % et ne s’est jamais remise de l’éclatement de la Yougoslavie et de la guerre qui en a suivi. En octobre 2014, plus de 3 millions d’électeurs seront appelés à renouveler le Parlement.
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Plusieurs accords sont entrés en vigueur entre l'UE et la Bosnie-Herzégovine: l'accord visant à faciliter la délivrance de visas et l'accord de réadmission (2008), et l'accord intérimaire sur le commerce et les mesures d'accompagnement (2008).
Politique étrangère et de sécurité commune et politique européenne de sécurité et de défense
L'Union européenne continue de déployer des ressources considérables en Bosnie-Herzégovine dans le cadre de la politique étrangère et de sécurité commune (PESC) et de la politique européenne de sécurité et de défense (PESD). L'actuel représentant spécial de l'UE (RSUE), Peter Sørensen, est aussi le chef de la délégation de l'Union européenne.
La mission Althea (EUFOR) poursuit ses activités dans le pays. Les conditions de sécurité s'étant améliorées, les forces de la mission Althea ont été réduites de 6000 à 2000 hommes environ. Le mandat de la mission de police de l'UE (MPUE) a été prolongé jusqu'à la fin du mois de juin 2012. Les activités de la MPUE continuent de mettre l'accent sur la réforme de la police et sur la lutte contre la criminalité organisée et la corruption.
En savoir plus sur les relations du pays avec l'UE
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