14 février 2014

Le Plagiaire du Siècle !

Les défenseurs d'Einstein (1879-1955), ont agi d'une manière qui apparaît comme une falsification de l'histoire. Celui qui a été déclaré "L'Homme du Siècle" par Time Magazine a écrit un long traité sur la relativité restreinte ("Sur l'électrodynamique des Corps en Mouvement"), sans citer aucune référence. Avant qu'Einstein n'écrive ce fameux traité, beaucoup des idées présentées étaient connues de Lorentz (par exemple, la transformation de Lorentz) et de Poincaré.

C'est assez typique chez Einstein. Il n'a pas découvert de théories, il se les est simplement appropriées. Il a puisé un ensemble de connaissances existantes, il a cueilli et choisi les idées qui lui plaisaient et les a entremêlées ensemble pour fabriquer un conte sur sa contribution à la relativité restreinte. Ceci a été fait avec la connaissance pleine et entière et le consentement de ses pairs, et notamment des éditeurs des Annalen der Physik.

La plus célèbre équation de tous les temps est E = mc2. Elle est arbitrairement attribuée au seul Einstein (1905). Cependant, la conversion de la matière en énergie et de l'énergie en matière était connue de Sir Isaac Newton ("Gross bodies and light are convertible into one another...", 1704). Avant Einstein, l'équation peut être attribuée à S. Tolver Preston (1875), à Jules Henri Poincaré (1900) et à Olinto De Pretto (1904). Comme Einstein n'a jamais su utiliser correctement E = mc2 (Ives, 1952), il apparaît impossible de relier cette équation à quoi que ce soit provenant d'Einstein.

La présentation sélective par Arthur Eddington des données de l'éclipse de 1919, de telle sorte qu'elle soit dite avoir conforté la théorie de la relativité générale d'Einstein, est sûrement l'un des canulars les plus énormes du 20ème siècle. Son généreux appui à Einstein a corrompu le cours de l'histoire. Eddington était moins intéressé à vérifier une théorie qu'à tresser une couronne à Einstein, le roi de la Science.

La communauté des Physiciens, involontairement peut-être, s'est engagée dans une sorte de fraude et de conspiration du silence; c'est en restant simplement spectateurs qu'ils ont permis la mise en place d'une hyperinflation de la réputation d'Einstein. Ce silence a bénéficié à tous les supporters d'Einstein.

Introduction

De par sa propre nature, la science est très cloisonnée. En général, les chimistes lisent et écrivent Chimie, les biologistes lisent et écrivent Biologie, et les physiciens lisent et écrivent Physique. Mais ils peuvent se faire concurrence pour l'obtention d'une enveloppe donnée de crédits de recherche. Ainsi, si des scientifiques veulent plus de crédits pour eux, ils peuvent décider de faire des croche-pieds. Le moyen qu'ils utilisent pour convaincre le donneur de crédits est de dire qu'ils sont plus importants que toutes les autres branches de la science. Si le donneur de crédits est convaincu, les autres auront plus de mal pour en obtenir. L'un des moyens pour obtenir plus d'argent est de créer un super-héros - un super-héros comme Einstein.

Le mythe d'Einstein est le produit de la communauté des physiciens, de ses partisans et des médias. Chaque groupe bénéficie énormément de l'élévation d'Einstein au statut d'icone. Les physiciens reçoivent des millions en crédits de recherche, les partisans d'Einstein sont généreusement récompensés et les médias comme le magazine Time vendent des millions d'exemplaires en plaçant Einstein en couverture comme étant "l'Homme du Siècle".

Quand le scandale va éclater, la communauté des physiciens, les partisans d'Einstein et les médias vont s'efforcer de minimiser les faits et vont essayer de les retourner positivement. Cependant leurs efforts tourneront court lorsque le papier d'Einstein "Sur l'électrodynamique des Corps en Mouvement", sera bien compris pour ce qu'il est : le plus magistral plagiat du 20ème siècle.

La Relativité restreinte

Jules Henri Poincaré (1854 - 1912) fut un grand savant qui a apporté une contribution significative à la théorie de la relativité restreinte. Le site Internet de l'Encyclopédie de la Philosophie dit que Poincaré: (1) "a esquissé une version préliminaire de la relativité restreinte"; (2) "a déclaré que la vitesse de la lumière est une vitesse limite" (dans son papier de 1904 publié dans le Bulletin des Sciences Mathématiques, 28, Poincaré cite "une Mécanique entièrement nouvelle, où l'inertie augmentant avec la vitesse de la lumière conduira à atteindre une limite infranchissable"; (3) suggéra que "la masse dépend de la vitesse"; (4) "formula le principe de relativité, selon lequel aucune expérience mécanique ou électromagnétique ne peut faire la différence entre un état de mouvement uniforme et un état de repos"; et (5) "exploita la transformation de Lorentz ".

Il est évident que Poincaré était profondément impliqué dans la relativité restreinte. Même Keswani (1965) fut amené à dire que "Dès 1895, Poincaré, l'innovateur, avait pensé qu'il était impossible de détecter le mouvement absolu", et que "En 1900, il a introduit 'le principe de mouvement relatif' qu'il a plus tard appelé par les termes équivalents de 'loi de la relativité' et 'principe de la relativité' dans son livre Science et Hypotheses, publié in 1902". Einstein n'a reconnu aucun de ces travaux antérieurs quand il a écrit en 1905 son papier qui ne comportait aucune référence.

En plus d'avoir esquissé une version préliminaire de la relativité, Poincaré a fourni une partie essentielle du concept général, à savoir sa conception du temps local. Il a aussi inventé l'idée de la synchronisation des pendules, ce qui est fondamental pour la relativité restreinte.

Charles Nordman a été amené à écrire, "On verra que le mérite de la plupart des points qui sont couramment attribués à Einstein, revient en réalité à Poincaré" et "... dans l'opinion des relativistes, c'est la mesure des longueurs qui crée l'espace et la pendule qui crée le temps. Tout ceci était connu de Poincaré et c'est faire injure à la vérité de lui en dénier la découverte."

D'autres scientifiques n'ont pas été aussi impressionnés par la théorie de la relativité restreinte "d'Einstein" que ne l'a été le public. Dans Physics in My Generation, Max Born écrit : "Un autre élément curieux du fameux papier d'Einstein, 1905, est l'absence de toute référence à Poincaré ou à aucun autre" .. "Cela vous donne l'impression d'une toute nouvelle aventure, mais, comme j'ai essayé de le montrer, ce n'est évidemment pas vrai" (Born, 1956). G. Burniston Brown (1967) a remarqué "On s'apercevra que, contrairement à la croyance populaire, Einstein n'a joué qu'un rôle mineur dans la définition de la formuIe usuelle de la relativité restreinte, que Whittaker a appelé la théorie de la relativité de Poincaré and de Lorentz".

Etant donné que la théorie de la relativité restreinte d' Einstein était connue dans divers milieux comme étant celle de Poincaré et de Lorentz, on aurait pu penser que Poincaré et Lorentz auraient pu avoir quelque chose à voir avec sa publication. Ce qui est troublant à propos du papier d'Einstein est que, alors que Poincaré était l'expert mondial de la relativité, apparemment Einstein n'avait jamais entendu parler de lui, ou pensé qu'il y avait lieu de le référencer !

Poincaré, dans une présentation publique de Septembre 1904, a fait d'importants commentaires sur la théorie de la relativité restreinte. "Tous ces résultats, s'ils sont confirmés, vont conduire à une Mécanique entièrement nouvelle, caractérisée essentiellement par le fait qu'aucune vitesse ne peut surpasser celle de la lumière, pour la raison que l'inertie croissante du corps en mouvement s'opposera aux causes qui voudraient accélérer le mouvement et que cette inertie deviendra infinie lorsque la vitesse approchera celle de la lumière. De même, pour un observateur impliqué dans une translation, il ne suspectera pas qu'une vitesse apparente quelconque puisse dépasser celle de la lumière, et ceci serait alors une contradiction, sauf à rappeler que cet observateur n'utilise pas la même pendule qu'un observateur fixe mais utilise une pendule marquant le temps local". (Poincaré, 1905)

Einstein, le Plagiaire

C'est maintenant le moment de dire carrément ce que fut Einstein : d'abord et surtout, il a été un plagiaire. Il n'a eu aucun scrupule de voler le travail des autres et de le publier comme si c'était le sien. Il semble évident que cela a été fait délibérément.

Prenez ce passage de Ronald W. Clark dans Einstein: The Life and Times (on n'y trouve aucune référence à Poincaré, juste quelques renvois mineurs). On y lit page 101: "Sur l'électrodynamique des Corps en Mouvement" ...est sous bien des aspects l'un des plus remarquables papiers scientifiques qui ait jamais été publié. Même dans sa forme et dans son style, il est inhabituel, avec l'absence de notes et de références qui donnent du poids aux plus sérieux développements" ...(!)

Pourquoi Einstein, avec son expérience de spécialiste de brevets, n'aurait-il pas éprouvé le besoin de citer des références dans son article sur la relativité ? On aurait pu penser qu'Einstein, un néophyte, aurait surréférencé plutôt que sousréférencé.

N'aurait-on pas pu également attendre un meilleur sérieux de la part d'un éditeur placé devant un long manuscrit qui, de toute évidence, n'avait pas été contrôlé ? Apparemment, il n'y a eu aucune recherche de contrôle de qualité quand il a été publié dans les Annalen der Physik. Des éditeurs plus compétents auraient rejeté le papier sans même l'avoir lu. Au grand minimum, on aurait pu attendre de l'éditeur qu'il fasse une recherche dans la littérature existante pour déterminer si la prétention d'Einstein à la nouveauté était justifiée.

Max Born a déclaré : "Le point qui choque est qu'il ne contient pas la moindre référence à la littérature antérieure" (Born, 1956). Il indique clairement que l'absence de références est anormal et que, même avec les habitudes du début du 20ème siècle, ceci est des plus bizarres, on peut même dire non professionnel.

Einstein a biaisé et entortillé les choses pour éviter d'être accusé de plagiat, c'est transparent.

Bjerknes, en 2002, signale le passage suivant écrit par James MacKaye: "L'explication de la conduite d'Einstein est qu'il veut se cacher derrière Lorentz. Ainsi la théorie d'Einstein n'est ni le refus ni une alternative de celle de Lorentz : ça en est seulement la copie et le camouflage. Einstein maintient continuellement que la théorie de Lorentz est bonne, et qu'il n'est en désaccord que sur son "interprétation". Il n'apparaît donc pas clairement si, dans ce cas comme dans d'autres, la théorie d' Einstein est simplement le déguisement de celle de Lorentz, le désaccord sur l' "interprétation" étant en fait purement verbal.

Poincaré a écrit 30 livres et plus de 500 papiers sur la philosophie, les mathématiques et la physique. Einstein a écrit sur les mathématiques, la physique et la philosophie, mais prétend qu'il n'a jamais lu les contributions de Poincaré sur la physique.

Cependant, beaucoup des idées de Poincaré - par exemple, que la vitesse de la lumière est une limite et que la masse augmente avec la vitesse - refont surface dans le papier d'Einstein, "Sur l'électrodynamique des Corps en Mouvement" sans avoir été référencées.

L'attitude d'Einstein de voler la presque totalité de la littérature écrite par Lorentz et Poincaré pour écrire son document atteint le niveau du plagiat. Mais à l'âge de l'informatique cette sorte de plagiat ne peut jamais rester indéfiniment ignorée, bien que la communauté des physiciens n'en ait pas encore pris réellement conscience.

Dans son papier de 1907, Einstein exprime sa conception du plagiat : "Il m'apparaît qu'il est dans la nature des choses que ce qui suit ait déjà été partiellement solutionné par d'autres. Malgré celà, étant donné que le sujet concerné est ici traité d'un point de vue différent je me sens délié d'avoir à faire une recherche approfondie dans la littérature ..."

Avec cette déclaration, Einstein considère que le plagiat, lorsqu'il est convenablement camouflé est un acceptable outil de recherche.

Voici la définition du mot "plagier" extrait d'une source inattaquable : le Webster's New International Dictionary of the English Language, Second Edition, Unabridged, 1947, p. 1,878: "Voler ou détourner et faire passer comme étant siennes, les idées, mots, productions artistiques, etc. d'un autre; utiliser sans le signaler clairement les idées, expressions ou productions d'un autre. Commettre un plagiat". N'est-ce pas exactement ce qu'a fait Einstein ?

Reconnaître le mérite d'un autre comporte deux aspects ; dans le temps et dans la forme. Dire 30 ans après les faits que Lorentz a établi les bases de la relativité restreinte (voir plus bas) n'est pas convenable et n'est pas une vraie reconnaissance. Rien de ce que Einstein a pu écrire, bien après coup, sur les contributions de Lorentz ne peut effacer la réalité du plagiat.

La vraie nature du plagiat d'Einstein apparaît dans son papier de 1935, "Elementary Derivation of the Equivalence of Mass and Energy", où dans une discussion sur Maxwell il écrit : "La question est de savoir si l'indépendance de ces relations est naturelle, parce que la transformation de Lorentz, la véritable base de la théorie de la relativité restreinte...

Ainsi, Einstein avoue que la transformation de Lorentz était la véritable base de son papier de 1905. Quiconque conserve un doute qu'il fut un plagiaire doit se poser la simple question : "Que savait Einstein, et quand l'a-t-il su ?" Einstein a commis un plagiat prémédité, pas un plagiat accidentel qui peut toujours arriver (Moody, 2001).

L'histoire de E = mc2

Qui est à l'origine du concept que la matière peut être transformée en énergie, et vice versa ? Cela remonte au moins à Sir Isaac Newton (1704). Brown (1967) dit ce qui suit : "Ainsi, progressivement, est apparue la formule E = mc2, suggérée sans preuves réelles par Poincaré en 1900".

Ce qui est certain, c'est qu'Einstein n'est pas l'auteur de l'équation E = mc2.

Et la question devient : "Qui est l'auteur ?"

Bjerknes (2002) a suggéré comme candidat possible S. Tolver Preston, qui " a formulé l'énergie atomique, la bombe atomique et la supra conductivité dans les années 1870, en se basant sur la formule E = mc2".

En plus de Preston, un acteur important dans l'histoire de E = mc2, qui mérite crédit, est Olinto De Pretto (1904). Ce qui rend cette date suspecte est le fait qu'Einstein parlait couramment l'italien, qu'il a revu des papiers écrits par des physiciens italiens et que son meilleur ami était Michele Besso, un Suisse italien. Il est clair qu'Einstein, en1905, aurait pu avoir accès à la littérature et qu'il pouvait la lire. Dans la phrase "la formule E = mc2 d'Einstein était une idée italienne" (Carroll, 1999), nous avons une évidence assez claire que De Pretto précédait Einstein en ce qui concerne la formule E = mc2.

En ce qui concerne la compréhension qu'une énergie considérable pouvait être dégagée d'une masse faible, Preston (1875) peut être crédité de l'avoir su avant même qu'Einstein soit né. Preston a utilisé la formule E = mc2 dans son travail, puisque la valeur qu'il a calculée - à savoir qu'un grain peut permettre de hisser un objet de 100 000 tonnes à une hauteur de 1.9 miles - satisfait à l'équation E = mc2.

Selon Ives (1952), l'exploitation qu'Einstein a tenté de faire de la formule E = mc2 était fatalement défectueuse car Einstein cherchait à prouver ce qu'il supposait. C'est la même chose pour le manque de soin avec lequel il a traité les équations de la décroissance de la radioactivité. Il en ressort qu'Einstein a mélangé cinématique et mécanique, et a éliminé le neutrino. Le neutrino peut être une particule mythique accidentellement créée par Einstein (Carezani, 1999). Nous avons deux choix pour ce qui est du neutrino : ou bien il y en a d'au moins 40 sortes, ou bien il y en a zéro.

L'éclipse de 1919

Il n'y a pas de plus clair exemple de fraude scientifique que celle venue des Tropiques le 29 Mai 1919. Ce qui est particulièrement clair, c'est que Eddington a falsifié les données de l'éclipse de soleil de manière à rendre les résultats conformes aux travaux d' "Einstein" sur la relativité générale. Poor (1930), Brown (1967), Clark (1984) et McCausland (2001), tous ont publié les résultats concernant cette éclipse.

Ce qui rend les expéditions à Sobral et à Principe si suspectes est le support zélé d'Eddington à Einstein, comme on peut le voir dans sa déclaration : "En faisant principalement des essais, et finalement en vérifiant la théorie ennemie, notre observatoire national a perpétué les plus belles traditions de la science ..." (Clark, 1984). Dans cette circonstance, Eddington n'était pas apparemment familier des principes de base du scientifique qui était de collecter les données et non de vérifier les théorie d'Einstein.

Une preuve supplémentaire de la fraude peut être déduite des propres déclarations d'Eddington et de la présentation qui en a été faite par Clark (ibid., p. 285): "Le 29 Mai débuta avec une forte pluie qui ne se calma seulement qu'aux environs de midi. Ce n'est pas avant 1h30 de l'après midi, alors que l'éclipse avait déjà commencé, que l'équipe put jeter son premier regard sur le soleil : Nous avions à exécuter notre programme de photographies à l'aveuglette...". Eddington révèle son véritable préjudice : il était prêt à faire n'importe quoi pour prouver qu'Einstein avait raison. Mais Eddington n'était pas homme à se décourager : "Tout se passait comme si nos efforts, au moins pour ce qui concerne l'expédition de Principe, allaient devoir échouer"; "Nous developpâmes les photographies, deux chaque nuit pendant les six nuits suivant l'éclipse. Le temps nuageux avait contrarié mes plans et j'eus à traiter les mesures d'une manière différente de ce que j'avais prévu : en conséquence je n'avais pu faire aucune déclaration préalable du résultat" (Clark, ibid.).

En réalité, les mots d'Eddington concernant le résultat remplissent des volumes. Dès qu'il a eu trouvé un fragment de preuve ayant quelque consistence avec la théorie de la relativité générale d'Einstein, il a immédiatement proclamé que c'était une preuve de la théorie. Est-ce cela la science ?

Où étaient les astronomes quand Eddington a présenté ses conclusions ? L'un d'entre eux a-t-il devant Eddington regardé réellement les plaques photographiques ? Poor le fit et il a complètement réfuté les conclusions d'Eddington. Cela aurait dû stopper n'importe quel scientifique honnête.

Voici quelques citations prises dans le commentaire de Poor : "La formule mathématique avec laquelle Einstein a calculé sa déviation de 1.75 secondes des rayons lumineux passant au bord du soleil, est une formule simple et bien connue de l'optique physique"; "Il n'y a là dedans pas un seul concept fondamental de temps variable, d'espace déformé ou tordu, de simultanéité, ou de mouvement relatif qui soit de manière quelconque impliqué dans les prédictions ou les formules d'Einstein concernant la déviation de la lumière"; "On a donné une importance imaginaire aux nombreuses et minutieuses expéditions qui ont été organisées pour les éclipses. Leurs résultats ne peuvent ni prouver, ni désapprouver la théorie de la relativité" (Poor, 1930).

Par Brown (1967), nous apprenons que Eddington n'avait pas pu attendre pour informer la communauté mondiale que la théorie d'Einstein était confirmée. Ce sur quoi Eddington se basait était un jugement prématuré des plaques photographiques. Tout d'abord, les étoiles "semblaient" se courber comme elles l'auraient dû, selon Einstein, mais ensuite, selon Brown, l'imprévu arriva : quelques étoiles pouvaient être observées se courbant dans une direction perpendiculaire à celle prévue tandis que d'autres se courbaient même dans la direction opposée à celle prévue par la relativité.

L'absurdité des données collectées durant l'éclipse de 1919 fut démontrée par Poor (1930), qui attira l'attention sur le fait que 85% des données de l'éclipse Sud-Américaine avaient été éliminées au motif "d'erreurs accidentelles", c'est à dire contraires à Einstein. Par une étrange coïncidence les 15 % de bons résultats satisfaisaient aux lois d'Einstein. En quelque sorte, les étoiles qui ne suivaient pas les lois d'Einstein étaient commodément mises hors jeu temporairement - et c'est ainsi que débuta le mythe.

C'est ainsi que, sur la base d'une poignée de données ambigües, 200 ans de théories, d'expérimentation et d'observations ont été mises au panier pour faire place à Einstein. Encore maintenant, les expériences discréditées d'Eddington sont toujours considérées comme l'Evangile pour Stephen Hawking (1999). On peut difficilement comprendre comment Hawking peut affirmer que " La nouvelle théorie de l'espace-temps courbe appelée relativité générale a été confirmée de manière éclatante en 1919, lorsqu'une expédition britannique en Afrique de l'Ouest a observé lors d'une éclipse un léger glissement dans la position des étoiles près du soleil. Leur lumière, comme Einstein l'avait prédit, fut incurvée lorsqu'elles passèrent derrière le soleil. Ce fut une preuve directe que l'espace et le temps se déforment". Hawking croit-il honnêtement qu'une poignée de données, plus soigneusement triturées que le flanc d'un boeuf de Kobé, peut constituer une base pour jeter par dessus bord un paradigme qui a survécu à deux siècles d'examens minutieux ?

La véritable question, cependant, est : "Où était Einstein dans tout cela ?". Au moment où il a écrit son papier de 1935 il avait sûrement connaissance du travail de Poor : "Les réels déplacements d'étoiles, s'ils sont confirmés, n'ont pas la plus petite ressemblance avec les déviations prédites par Einstein : ils ne sont conformes ni pour la direction, ni la taille, ni le taux de décroissance en fonction de leur distance au soleil". Pourquoi ne les a-t-il pas mentionnés et émis un papier sur ce qui contredisait complètement son travail ? Pourquoi les partisans d'Einstein n'ont-ils pas essayé de rectifier les fausses données de 1919 ?

Ce qui les rend si prudents est le fait que, à la fois les instruments et les conditions matérielles, ne permettent pas d'effectuer des mesures de grande précision. Ainsi que le British Institute of Precise Physics l'a signalé dans un article Internet paru en 2002, les instruments de visées utilisés dans les expéditions n'étaient précis qu'à seulement 1/25ème de degré. Ceci pour les seuls instruments de visées, alors qu'Eddington prétendait lire des valeurs plus de 200 fois plus précises...

McCausland, en 2001, cite le précédent éditeur de Nature, Sir John Maddox: "Ils [Crommelin and Eddington] étaient résolus à mesurer la déviation de la lumière"; "Ce qui n'est pas très connu, c'est que les mesures faites en 1919 n'étaient pas particulièrement précises "; "En dépit du fait que les preuves expérimentales en faveur de la relativité semblent avoir été tout à fait fragiles en 1919, la renommée énorme d'Einstein est demeurée intacte et sa théorie a dès lors été tenue comme étant l'un des plus grands succès de la pensée humaine"

Il est clair, d'après le contexte, que Eddington n'était en aucune façon intéressé à tester la théorie d'Einstein; il ne voulait que la confirmer. L'un des facteurs qui a motivé Eddigton dans sa décision de promouvoir Einstein a été que tous deux partageaient une même vision politique : le pacifisme. Pour suggérer que la politique n'a tenu aucun rôle dans son chaleureux support d'Einstein, il suffit de poser une question: "Eddington aurait-il été si attentif pour supporter Einstein, si Einstein avait été un faucon ? Ceci n'est pas une question innocente. Eddington a tenu très sérieusement son rôle de grand faiseur de paix. Il voulait rassembler les scientifiques Britanniques et Allemands après la première guerre mondiale. Quoi de mieux que d'élever l'"ennemi" théoricien Einstein à un statut élevé ? Dans son zèle de faiseur de paix, Eddington a perdu l'objectivité fondamentale qui est la conduite essentielle de tout vrai scientifique. Eddington a cessé d'être un scientifique et, à la place, est devenu un avocat d'Einstein.

La falsification évidente des données par Eddington et consorts est une subversion éhontée du progrès scientifique et peut avoir égaré la recherche scientifique pour une bonne part du siècle. Elle dépasse probablement l'Homme de Piltdown comme étant le plus grand canular de la science du 20ème siècle. On peut poser la question : "Quel a été le canular du siècle ?" et répondre "C'est le rapport de l'éclipse de 1919 de la Royal Society qui a dupé le monde pendant 80 ans!" McCausland déclare que "Dans son opinion, l'annonce outrecuidante de la confirmation décisive de la théorie de la relativité générale d'Einstein en Novembre 1919 ne fut pas un moment glorieux pour la science, comme on la présente généralement, mais l'un des plus graves accidents dans l'histoire de la science du 20ème siècle."

On ne saurait trop insister sur le fait que c'est l'éclipse de 1919 qui a créé Einstein. Elle l'a propulsé en une nuit à une renommée internationale en dépit du fait que les données étaient falsifiées et qu'elle n'avait rien à voir avec la relativité. Cette perversion de l'histoire a duré environ 80 ans et est toujours défendue par des gens du style Stephen Hawking and David Levy.

Résumé et Conclusions

Le public croit en général que les scientifiques sont les défenseurs ultimes de l'objectivité et que la rigueur scientifique est la mesure de la vérité. Peu de gens réalisent comment la science est menée lorsqu'interviennent des personnalités.

Il semble qu'Einstein ait cru qu'il pouvait se dispenser des protocoles scientifiques. Qu'il pouvait plier les régles à sa façon et s'en dispenser. Les suspendre suffisamment longtemps en attendant que ses ennemis meurent alors que lui et ses partisans gagneraient le lendemain. Dans la science, c'est le dernier survivant qui gagne et qui écrit l'histoire. Dans le cas d'Einstein, sa tendance flagrante et répétée de plagiat est tout sauf oubliée. Ses partisans ont constamment emprunté les découvertes de ses successeurs et les utilisent pour redorer le halo d'Einstein.

La réputation d'Einstein repose sur trois pieds. L'un des pieds est le plagiat allégué d'Einstein. Fut-il un plagiaire ? Le second est la communauté des physiciens. Que savent-ils au sujet d'Einstein et quand l'ont-ils su ? Le troisième pied, ce sont les médias. Sont-ils les instruments de la vérité ou de la déception quand elle viendra ? Seul le temps le dira.

La communauté des physiciens repose sur des pieds multiples. Le premier, c'est la stature d'Einstein. Le second, c'est le noyau dur qui culbutera avec la fusion froide. Le troisième, c'est la relativité qui sera remplacée par l'Autodynamique. Les autres pieds peuvent tomber tout aussi bien. L'ennui avec des pieds multiples, c'est que si suffisammant de pieds sont sciés, l'ensemble s'effondrera. On peut prédire l'effondrement de la physique.

La Science elle est une chaise à pieds multiples. L'un des pieds est la Physique; le second est l'étude des sciences de la Terre; le troisième la Biologie; et le quatrième la Chimie (i.e fusion froide). Qu'adviendra-t-il, à titre d'exemple, si la Physique s'effondre ? La Science va-t-elle périr ?

References:

¥ Bjerknes, C.J. (2002), Albert Einstein: The Incorrigible Plagiarist, XTX Inc., Dowers Grove.

¥ Born, M. (1956), Physics in My Generation, Pergamon Press, London, p. 193.

¥ Brown, G. Burniston (1967), "What is wrong with relativity?", Bull. of the Inst. of Physics and Physical Soc., pp. 71-77.

¥ Carezani, R. (1999), Autodynamics: Fundamental Basis for a New Relativistic Mechanics, SAA, Society for the Advancement of Autodynamics.

¥ Carroll, R., "Einstein's E = mc2 'was Italian's idea'", The Guardian, November 11, 1999.

¥ Clark, R.W. (1984), Einstein: The Life and Times, Avon Books, New York.

¥ De Pretto, O. (1904), "Ipotesi dell'etere nella vita dell'universo", Reale Istituto Veneto di Scienze, Lettere ed Arti, Feb. 1904, tomo LXIII, parte II, pp. 439-500.

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¥ Einstein, A. (1935), "Elementary Derivation of the Equivalence of Mass and Energy", Bull. Amer. Math. Soc. 61:223-230 (first delivered as The Eleventh Josiah Willard Gibbs Lecture at a joint meeting of the American Physical Society and Section A of the AAAS, Pittsburgh, December 28, 1934).

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¥ Mackaye, J. (1931), The Dynamic Universe, Charles Scribner's Sons, New York, pp. 42-43.

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¥ Nordman, C. (1921), Einstein et l'univers, translated by Joseph McCabe as "Einstein and the Universe", Henry Holt and Co., New York, pp. 10-11, 16 (from Bjerknes, 2002).

¥ Poincaré, J.H. (1905), "The Principles of Mathematical Physics", The Monist, vol. XV, no. 1, January 1905; from an address delivered before the International Congress of Arts and Sciences, St Louis, September 1904.

¥ Poor, C.L. (1930), "The Deflection of Light as Observed at Total Solar Eclipses", J. Opt. Soc. Amer. 20:173-211.

¥ The Internet Encyclopedia of Philosophy, Jules Henri Poincaré (1854&endash;1912), at http://www.utm.edu/research/iep/p/poincare.htm.

¥ Webster, N. (1947), Webster's New International Dictionary of the English Language, Second Edition, Unabridged, p. 1878.


Au sujet de l'auteur :

Richard Moody, Jr, est titulaire d'un Master's Degree en Géologie. Il est l'auteur de trois livres sur la théorie du jeu d'échecs et a écrit pour le Mensa Bulletin. Dans les quatre dernières années il a effectué des recherches approfondies sur Albert Einstein.

On peut le joindre par email à l'adresse : Slmrea@aol.com.


Note du webmaster

Je souhaite ajouter quelques mots à l'article qui précède.

Mes remarques concernent le climat politique qui prévalait entre la France et l'Allemagne pendant ces années qui ont précédé la première guerre mondiale. C'était réellement un très lourd climat dont la description ci-après peut apporter quelques lumières sur la très mauvaise attitude du jeune Einstein ( il avait seulement 26 ans). Il a pu avoir été manipulé par ses éditeurs qui ont dans cette affaire de plagiat une responsablité écrasante.

De toute évidence, le plagiat par Einstein en 1905 des idées en Poincaré n'a pu se faire qu'avec l'entière complicité des éditeurs des Annalen der Physik.

Il est déjà très invraisemblable qu'Einstein ait pu ne pas connaître les travaux de Lorentz et Poincaré. Mais pour ce qui est des éditeurs c'est strictement impossible. Comment ces gens appartenant au milieu des éditions scientifiques ont-ils pu commettre une telle filouterie à l'égard d'un savant aussi éminent et connu mondialement que l'était Poincaré ? Comment ont-ils pu admettre d'éditer le papier d'Einstein ne comportant aucune référence alors que c'est une règle absolue pratiquée internationalement dans des éditions de ce genre, violant ainsi sciemment et délibérément l'éthique de leur propre profession ?

Je crois que la réponse réside dans le climat politique cette époque qui a précédé la première guerre mondiale, et il n'est pas sans intérêt d'en rappeler les circonstances. Ce n'est pas une excuse mais peut être une explication.

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Au milieu de 1904, la politique menée par Delcassé, le ministre Français des Affaires Etrangères, va de succès en succès : renforcement de l'alliance russe, rapprochement très marqué avec l'Italie, entente avec l'Angleterre, accord en vue avec l'Espagne.

La conclusion, notamment, des accords franco-britanniques du 8 avril 1904 a ulcéré l'empereur Guillaume II qui a été complètement tenu à l'écart de cette négociation importante. Quand en octobre, l'Espagne adhère à la partie des accords franco-anglais relative au Maroc, l'irritation croît à Berlin. Un premier accrochage franco-allemand survient en Janvier 1905 lorsque la France installe au Maroc des fonctionnaires français pour créer l'administration chérifienne. Le gouvernement allemand déclare qu'il ne se sent nullement engagé au Maroc par des accords conclus en dehors de lui.

Sur ces entrefaites, le yacht de Guillaume II arrive à Tanger le 31 mars 1905. Il fait clairement savoir sa volonté de s'opposer aux intérêts français.

Le 25 avril 1905, l'ambassadeur britannique à Paris, Sir Francis Bertie, remet au gouvernement français un aide-mémoire spécifiant que si l'Allemagne réclamait un port au Maroc, le gouvernement britannique se concerterait avec le gouvernement français "pour s'y opposer fermement."

En Allemagne, le climat se durcit nettement au point que le mot de "guerre" est propagé par des émissaires qui parcourent l'Europe avec des bruits alarmants.

Le 6 Juin 1905, au cours d'un conseil des ministres dramatique à l'Elysée, la question est posée : Faut-il continuer dans le sens du renforcement d'une entente franco-anglaise qui risque d'entraîner la guerre ? Pour calmer le jeu, Delcassé démissionne.

Le 26 juin 1905, le Président des Etats-Unis, Théodore Roosevelt, conseille à la France de cèder et d'accepter l'internationalisation de l'affaire marocaine. Ce sera la Conférence d'Algésiras.

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Il résulte de ce qui précède que le climat franco-allemand en 1904 et 1905 était plus que détestable. Déjà entretenu par la question de l'Alsace Lorraine, tous étaient prêts à en découdre et l'on peut être assuré que les opinions publiques des deux pays suivaient ces évènements avec passion.

Dans ce contexte, damer le pion à Poincaré était une sorte de revanche qu'un petit éditeur offrait à son pays à l'encontre de ces français qui leur marchaient sur les pieds…

Mais on peut quand même ajouter qu'Einstein l'a accepté sans le moindre scrupule, et qu'il n'a jamais exprimé le moindre remords...

En ce qui concerne l'éditeur des Annalen der Physik, le physicien Paul DRUDE, il faut savoir qu'il s'est suicidé l'année suivante en Juillet 1906. Tous les savants allemands étaient au courant du plagiat commis et il est probable que beaucoup d'entre eux s'en sont indignés. DRUDE a dû prendre conscience de l'énormité de sa faute et en a tiré les conséquences.

Michel Gendrot 

Reproduit de Nexus Magazine, Volume 11, Number 1 (December-January 2004)
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Traducteur : Michel Gendrot
Voir sur le même sujet le site : http://perso.wanadoo.fr@poincare.et.la.relativite

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