M. Barroso affirme dans un entretien à Reuters que le "oui" à l'initiative aura de "sérieuses conséquences" sur les relations entre Berne et les 28 membres de l'Union européenne.
Bien qu'il n'ait pas annoncé de sanctions spécifiques, M. Barroso a laissé entendre que les Suisses pourraient perdre la possibilité de travailler et de vivre dans l'UE, y compris en Allemagne, en France et en Italie. Les entreprises suisses pourraient également devoir faire face à de nouveaux obstacles, a-t-il ajouté.
"En matière de réciprocité, il n'est pas approprié que les citoyens suisses bénéficient d'une totale liberté de circulation dans l'UE. Je crois qu'ils sont 430'000, ce qui, proportionnellement, est supérieur au million de citoyens européens vivants en Suisse", a précisé le président de la Commission européenne. Pays "très important"
"Vous pouvez certainement comprendre qu'il est certainement plus important pour la Suisse d'accéder à un marché, qui est le plus grand au monde, que pour l'UE d'accéder à la Suisse, qui est un pays très important", a comparé M. Barroso.
"Le fait que la Suisse est plus petite que l'UE lui donne déjà des privilèges, car nous avons donné à la Suisse une situation dont aucun autre pays au monde ne bénéficie", a conclu le président de la Commission européenne. D'autres priorités
Selon l'ancien ambassadeur suisse Luzius Wasescha, l'avenir des accords bilatéraux entre la Suisse et l'UE ne sera pas scellé cette année. Il faudra peut-être même attendre quelques années avant de parvenir à des négociations. L'Europe a d'autres priorités, selon lui.
En 2014, l'UE aura fort à faire avec les élections parlementaires et le renouvellement de la Commission européenne, explique l'ancien ambassadeur de Suisse auprès de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et de l'AELE à Genève.
Source
Paul : Union Européenne : fascisme...
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