La présidente du Front national, Marine Le Pen, a demandé dimanche à Manuel Valls la dissolution des "groupuscules violents" anti-FN au lendemain de heurts à Rennes (Ille-et-Vilaine) en marge d'une réunion publique d'un candidat FN aux municipales.
Samedi, des heurts ont opposé à Rennes les forces de l'ordre à 600 à 700 manifestants, hostiles au Front national. Ces derniers se sont réunis à 18h30 à proximité d'une salle municipale du centre ville où se tenait un meeting du candidat FN aux municipales, Gérard de Mellon. Une centaine de personnes participaient à ce meeting. Ces heurts n'ont fait aucun blessé, mais quatre manifestants ont été interpellés.
Refus "obstiné " de Manuel Valls
"La violence inouïe des voyous 'antifas' qui s'est déchaînée hier soir dans les rues de Rennes contre passants, commerçants et forces de l'ordre au motif que le Front National tenait meeting démontre le caractère extrêmement dangereux et antirépublicain de ces groupuscules extrémistes", déclare Marine Le Pen dans un communiqué. Pour la dirigeante du FN, le refus du ministre de l'Intérieur "tout aussi obstiné qu'irresponsable de dissoudre ces groupuscules violents est perçu par les voyous antifas comme un permis de taper, un permis de casser"
Manifestants cagoulés et armés !
Environ 300 hommes étaient mobilisés (CRS, gendarmes mobiles et policiers) à Rennes pour contenir les manifestants et empêcher tout affrontement avec les participants au meeting. Certains manifestants, cagoulés et armés de barres de fer, arrachés aux barrières d'un chantier proche, mais aussi de pavés, se sont ensuite séparés en petits groupes et ont investi les rues du centre ville, se mêlant aux passants du samedi soir.
Deux vitrines d'agences bancaires, une d'une agence immobilière ainsi que celle d'un poste de police ont été brisées, selon le préfet. Des manifestants de retour près de la salle de la Cité ont bloqué une rue avec une voiture qu'ils ont retournée avant de l'incendier. Les manifestants se sont finalement dispersés vers 21h20, selon le préfet.
"Une urgence pour la tranquillité publique"
Le mouvement "Antifa" (antifascisme), terme datant du début des années 1980, recouvre essentiellement les groupements de la gauche radicale et autonome. La dissolution de ces groupes est "une urgence pour la tranquillité publique, la démocratie et la République", estime Marine Le Pen.
La location de cette salle municipale au FN a fortement ému mais "une autre décision aurait permis au FN de se présenter en victime des règles qui président à la démocratie locale. Nous ne voulons pas leur faire ce cadeau", a expliqué le PS d'Ille-et-Vilaine dans un communiqué de soutien à la municipalité socialiste avant la tenue du meeting.
Source
Paul : Ces groupes fascistes sont à la solde du pouvoir. Fas et antifas sont les mêmes !
Samedi, des heurts ont opposé à Rennes les forces de l'ordre à 600 à 700 manifestants, hostiles au Front national. Ces derniers se sont réunis à 18h30 à proximité d'une salle municipale du centre ville où se tenait un meeting du candidat FN aux municipales, Gérard de Mellon. Une centaine de personnes participaient à ce meeting. Ces heurts n'ont fait aucun blessé, mais quatre manifestants ont été interpellés.
Refus "obstiné " de Manuel Valls
"La violence inouïe des voyous 'antifas' qui s'est déchaînée hier soir dans les rues de Rennes contre passants, commerçants et forces de l'ordre au motif que le Front National tenait meeting démontre le caractère extrêmement dangereux et antirépublicain de ces groupuscules extrémistes", déclare Marine Le Pen dans un communiqué. Pour la dirigeante du FN, le refus du ministre de l'Intérieur "tout aussi obstiné qu'irresponsable de dissoudre ces groupuscules violents est perçu par les voyous antifas comme un permis de taper, un permis de casser"
Manifestants cagoulés et armés !
Environ 300 hommes étaient mobilisés (CRS, gendarmes mobiles et policiers) à Rennes pour contenir les manifestants et empêcher tout affrontement avec les participants au meeting. Certains manifestants, cagoulés et armés de barres de fer, arrachés aux barrières d'un chantier proche, mais aussi de pavés, se sont ensuite séparés en petits groupes et ont investi les rues du centre ville, se mêlant aux passants du samedi soir.
Deux vitrines d'agences bancaires, une d'une agence immobilière ainsi que celle d'un poste de police ont été brisées, selon le préfet. Des manifestants de retour près de la salle de la Cité ont bloqué une rue avec une voiture qu'ils ont retournée avant de l'incendier. Les manifestants se sont finalement dispersés vers 21h20, selon le préfet.
"Une urgence pour la tranquillité publique"
Le mouvement "Antifa" (antifascisme), terme datant du début des années 1980, recouvre essentiellement les groupements de la gauche radicale et autonome. La dissolution de ces groupes est "une urgence pour la tranquillité publique, la démocratie et la République", estime Marine Le Pen.
La location de cette salle municipale au FN a fortement ému mais "une autre décision aurait permis au FN de se présenter en victime des règles qui président à la démocratie locale. Nous ne voulons pas leur faire ce cadeau", a expliqué le PS d'Ille-et-Vilaine dans un communiqué de soutien à la municipalité socialiste avant la tenue du meeting.
Source
Paul : Ces groupes fascistes sont à la solde du pouvoir. Fas et antifas sont les mêmes !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.