13 février 2014

Avec la crise, la moitié des immeubles d'Athènes ne sont plus chauffés

Un voile de pollution flotte au-dessus d'Athènes, la capitale grecque, le 28 décembre 2012. (LOUISA GOULIAMAKI / AFP)

C'est un signe de la violente crise économique imposée à la Grèce. Près de la moitié (44%) des immeubles d'Athènes, la capitale du pays, ne sont pas chauffés cet hiver, indique la société de distribution de gaz EPA, mercredi 12 février. L'année dernière, un tiers (33%) des immeubles d'Athènes n'étaient pas chauffés, selon le directeur de l'EPA.

A Athènes et sa banlieue, qui regroupent environ un tiers des onze millions de Grecs, les immeubles anciens sont souvent équipés de chauffage central au mazout. Depuis le début de la crise de la dette, qui a fait plonger le niveau de vie de la population, les copropriétaires sont toujours plus nombreux à renoncer à cette dépense. Heureusement, l'hiver 2013-2014 est doux à Athènes avec des températures régulièrement supérieures à 15°C.

Avec la hausse du prix du mazout, l'utilisation des chauffages au bois a explosé. Résultat, la pollution atmosphérique est devenue visible sous la forme d'une brume flottant sur les principales villes du pays.

Source

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.