02 janvier 2014

Raymond Moody - NDE- EMI

2 commentaires:

  1. je tenais a remercier l auteur de ce blog que je trouves tres interressant! tu te demandais pourquoi continuer le blog? et bien tu aides a ouvrir les yeux et les conscience et nous en avons tous besoin par ces temps.

    mes amities

    Silver

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    1. Une âme est là, dans la chambre mortuaire, toute seule, sans comprendre. Sans comprendre, parce que l’être humain qui repose sur le lit s’opposa toujours, au cours de sa vie terrestre, à l’idée de croire à la poursuite de la vie après le dépôt du corps de matière dense; c’est pourquoi il ne se préoccupa jamais sérieusement de cette pensée, et raillait toujours ceux qui en parlaient. Confus, il regarde autour de lui. Il se voit lui-même sur son lit de mort; il voit des êtres humains qu’il a connus, l’entourer en pleurant; il entend leurs paroles et ressent aussi la douleur qu’ils éprouvent à l’occasion de sa mort. Il veut rire et crier que, oui, il vit encore! Il appelle! Étonné, il doit constater qu’on ne l’entend pas. Il continue d’appeler à voix haute et de plus en plus fort. On ne l’entend pas, on continue à pleurer. L’angoisse commence à grandir en lui. Pourtant, il entend fortement sa propre voix et sent aussi distinctement son corps. Encore une fois, il crie, en proie à l’oppression. Personne ne fait attention à lui. Tous regardent en pleurant ce corps immobile, ce corps qu’il reconnaît comme étant le sien et que pourtant il considère soudain comme quelque chose qui lui est étranger et qui ne lui appartient plus puisqu’il se tient à côté de son corps, libéré de cette douleur qu’il éprouvait jusqu’ici.

      Avec amour, il crie maintenant, le nom de sa femme qui est agenouillée auprès de son lit. Mais les pleurs ne cessent pas; aucune parole, aucun geste ne montre qu’elle entend. Désespéré, il s’approche d’elle et la secoue rudement par les épaules. Elle ne le remarque pas. Il ne sait pas, en effet, qu’il touche le corps de matière fine de sa femme, et non son corps de matière dense; mais sa femme qui, comme lui, n’a jamais pensé qu’il puisse exister plus que le corps terrestre, ne peut pas davantage ressentir qu’il touche son corps de matière fine.

      Un indicible sentiment de peur le fait frissonner. Cette faiblesse due à l’impression d’être abandonné le précipite au sol, sa conscience s’évanouit.

      Mais une voix qu’il connaît le réveille lentement. Il voit le corps qu’il portait sur la Terre reposer au milieu des fleurs. Il veut partir, cependant il lui est impossible de s’éloigner de ce corps immobile et froid. Distinctement, il sent qu’il lui est encore relié. Mais voilà que résonne de nouveau cette voix qui l’arrache du sommeil. C’est son ami qui parle à quelqu’un. Tous deux ont apporté une couronne de fleurs et, tout en les déposants, ils parlent ensemble. Personne d’autre ne se trouve auprès de lui. Son ami! Il veut se faire remarquer de lui ainsi que de son compagnon, qui a souvent été son cher hôte! Il doit leur dire, combien d’étrange manière, la vie est encore présente en lui, qu’il peut encore entendre ce qu’ils disent. Il appelle! Pourtant, tranquillement, son ami se tourne vers le compagnon et continue à lui parler. Or, les paroles prononcées lui font passer comme un frisson de frayeur à travers ses membres. C’est là son ami? C’est ainsi qu’il parle de lui à présent! Atterré, il écoute les paroles de ces hommes avec lesquels il a si souvent bu et ri, ces hommes qui ne lui disaient que du bien lorsqu’ils étaient assis à sa table et qu’ils fréquentaient sa demeure hospitalière.

      Ils sortirent, d’autres vinrent à leur tour. Combien il pouvait, à présent, reconnaître les êtres humains! Beaucoup de ceux qu’il avait hautement estimés faisaient, à présent, monter le dégoût et la colère en lui, tandis qu’à ceux qu’il n’avait jamais considérés, il aurait volontiers serré la main avec gratitude. Mais ils ne l’entendaient pas, ne le sentaient pas, malgré les bruits qu’il faisait et les cris qu’il poussait pour leur prouver qu’il vivait encore.




      pour aller plus loin: à lire dans l'ordre.....

      http://www.fr.abdrushin.name/dans-la-lumiere-de-la-verite/message-du-graal-de-abdrushin-041.php

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