Dans la nuit du 19 au 20 décembre dernier, une équipe du SMUR est appelée à 3h30 dans un quartier de Pontarlier pour une jeune femme sur le point d’accoucher à domicile. Le véhicule SMUR rejoint celui de l’ambulance de garde et se précipite au secours de la jeune femme. La décision est prise de la transférer au centre hospitalier.
« J’ai aperçu deux silhouettes dans les phares de la voiture », explique l’ambulancier Fabrice Guy. « J’ai pensé sur le moment que ces deux-là partaient travailler d’équipe ».
Retour au centre hospitalier. Là, le personnel constate qu’il manque du matériel. dans la voiture. Notamment un appareil servant à « pousser » les seringues et un sac à dos contenant le matériel complet de ventilation. « Il a fallu reconstituer tout l’équipement… Nous aurions pu partir aussitôt pour une nouvelle intervention et se trouver dépourvu de matériel qui peut s’avérer essentiel sur certaines interventions ».
La matinée du 20 décembre a d’ailleurs été extrêmement chargée en interventions diverses pour les équipiers du SMUR. « Je ne peux pas m’empêcher de penser que nous aurions pu être appelés dans la famille d’un des gars qui nous a volé le matériel », philosophe Fabrice Guy. « Ces faits sont très choquants », ajoute Philippe Marguet, le médecin responsable du SMUR. « Peut-être encore un peu plus à Pontarlier. On pourrait penser que nous sommes à l’abri de ce genre de vols, mais preuve en est. »
Le lendemain, un ambulancier privé est venu ramener le pousse-seringue retrouvé éventré dans la rue même de l’intervention. Tout ce que contenait le sac de ventilation était éparpillé sur le trottoir.
La facture s’élève à 4.000 euros
L’appareil est exposé à l’accueil des urgences. Avec une pancarte : « Suite à une sortie du SMUR pour porter secours à une victime, ce dispositif médical a été volé puis détruit. Coût du nouvel achat : 2 000 euros TTC ».
Au total, la facture s’élève à 4 000 euros pour le remplacement du matériel.
Mais la blessure va au-delà d’une simple facture. Ces faits ouvrent un abîme d’incompréhension devant le personnel de l’hôpital. Ils sont à rapprocher de toutes les attaques dont peuvent faire l’objet les sapeurs-pompiers et l’ensemble des secours dans certaines cités.
« Il y a tout de même un côté un peu sacré dans notre mission, le matériel sauve des vies, des gens. Oui, nous sommes choqués »…
Une plainte a été déposée au commissariat de police.
Didier FOHR
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Que dire ??? Génération -mâle- suicidaire, qui se pense de surcroit invincible, immortelle. Paradoxes sur paradoxes. Mille-feuilles composite invivable, une chatte n'y retrouverait pas ses petits, dirait ma grand-mère. Alors, l'éducation, la culture, le respect de la vie, des tout petits, des anciens ??? Je ne comprends pas l'imbécilité du monde qui m'entoure. J'ai mal à ma mère. Question tout de même : où sont les femmes ? Où sont les mères ? Et les sœurs, les cousines, les tantes, les grand-mères ? Où sont passés les pères, les grand-pères ? Qu'en est-il de l'état d'esprit de ces familles ? Pourquoi et comment se fait-il que personne de leur entourage ne les éclairent sur les conséquences désastreuses de leurs agissement ? Atmosphère
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