22 décembre 2013

"Z’années les plus sombres de notre histoire"


Accompagné de son enfant, le client de l’hypermarché avance vers les caisses, le rouge au front. Dans son caddy, ses courses habituelles et une barquette de quenelles. Et si la caissière le prenait pour un antisémite ? Horreur ! Il retourne au rayon inventorier les produits proposés. Peut-être existe-t-il des quenelles casher qui, du coup, le mettraient à l’abri de tout soupçon ? Hélas, rien de semblable. Politiquement, le gérant du magasin est en dessous de tout. Avec un semblant de sens civique, au moins aurait-il pu coller la mention « je ne suis pas antisémite » sur l’emballage…

Passé la caissière qui n’y a vu que du feu, le client doit désormais franchir le barrage des vigiles. Intraitables, rompus à l’exercice, les malabars vous repèrent une barquette de quenelles du premier coup d’œil. Prévoyant, il a pris soin de placer l’aliment maudit tout au fond du caddy. Déjà occupés à contrôler une femme qui a acheté un pot familial de Banania, les gardiens ne prêtent pas attention au contrevenant lorsque soudain, à deux pas de la sortie, son fils de huit ans s’exclame : « Dis papa, on va les manger avec quoi, les quenelles ? » Les vigiles ont tout entendu, l’un d’entre eux semble prévenir quelqu’un en parlant dans sa main…

Une alarme stridente retentit, la brigade anti-quenelle arrive armée jusqu’aux dents et emmène les deux terroristes dans un bureau situé dans les sous-sols de l’hypermarché. Après deux jours d’un interrogatoire serré, le client et son enfant sont envoyés dans un goulag du Larzac d’où ils ne sortiront qu’en 2018, libérés par un groupuscule quenellophile d’extrême centre. Cette aventure restera à jamais gravée dans les « z’années les plus sombres de notre histoire« . Chacun connaît la suite : le procès des intégristes anti-quenelle dans une grande charcuterie parisienne, la quenelle géante érigée place de la Concorde…

Le site de Dieudonné piraté, ses abonnés dénoncés, Soral interdit de médias… Le cauchemar est permis.

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1 commentaire:

  1. C'est tout à fait ce que la gauche sympa, polychrome et fraternelle nous avait promis : la liberté au nom de la LICRA et du CRIF... C'est-à-dire selon une certaine vue, sioniste et victimaire.

    Armons-nous de... courage, vient le temps de la vérité.

    Dieudo et Soral incarnent la liberté de penser, forcément c'est gênant pour un gouvernement qui sert avant tout des intérêts autres.

    Et les Français dans tout cela ???

    Quenelle joyeuse,
    Edouard

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