Sauf que les fournisseurs n'y étaient pour rien. À l'origine de la panne soudaine, le vol de cinq cents mètres de câbles.
Depuis le début de l'année, les vols ont explosé dans la région des Pays de la Loire, première victime de France. « On y enregistre 70 % des faits commis sur le territoire », reconnaît Patrick Dubois, directeur interrégional d'ERDF. L'an passé, la facture s'était élevée à 500 000 € pour l'entreprise. Cette année, elle approche les huit millions d'euros.
Ce préjudice dépasse largement les bénéfices qu'en tirent les auteurs. Car ERDF doit sécuriser les lieux et reconstruire le réseau. « Les fils qui sont volés ont trente ou quarante ans, explique Jean-Philippe Dreuille, le patron d'ERDF en Vendée. On les remplace par des fils d'aujourd'hui, de type « réglisse », sans valeur marchande, mais cette intervention en urgence coûte cher : il faut aussi changer les anciens poteaux par des nouveaux. »
Il sait de quoi il parle. Avec la Loire-Atlantique et le Morbihan, la Vendée figure parmi les départements les plus touchés. Cette année, ERDF a enregistré 300 vols et y a laissé une centaine de kilomètres de câbles. « Il y a surtout un véritable danger pour la population, poursuit Patrick Dubois. Des fils qui pendent, c'est un risque d'électrocution. »
En Vendée, le fournisseur d'électricité a réagi. Il va tester un système de téléalarmes sur le réseau basse tension. Le principe ? Dépister chaque chute de tension afin de prévenir une société de gardiennage.
Des détecteurs de présence équipent également les sites où sont stockés les matériels. Des données qui ont été transmises à la gendarmerie. Lundi, à La Roche-sur-Yon, Manouel Wallz, le ministre de l'Intérieur, est venu approuver une convention entre les gendarmes et ERDF.
Récemment, des interpellations ont eu lieu dans le Morbihan et en Loire-Atlantique. Hier, à Nantes, les gendarmes ont mis la main sur 450 kg de câbles d'ERDF lors des perquisitions de deux camps de Roms basés dans l'agglomération.
« Ces coups de filet devraient nous aider à mettre un sérieux coup de frein aux vols », espère Jean-Philippe Dreuille.
Source
Depuis le début de l'année, les vols ont explosé dans la région des Pays de la Loire, première victime de France. « On y enregistre 70 % des faits commis sur le territoire », reconnaît Patrick Dubois, directeur interrégional d'ERDF. L'an passé, la facture s'était élevée à 500 000 € pour l'entreprise. Cette année, elle approche les huit millions d'euros.
Ce préjudice dépasse largement les bénéfices qu'en tirent les auteurs. Car ERDF doit sécuriser les lieux et reconstruire le réseau. « Les fils qui sont volés ont trente ou quarante ans, explique Jean-Philippe Dreuille, le patron d'ERDF en Vendée. On les remplace par des fils d'aujourd'hui, de type « réglisse », sans valeur marchande, mais cette intervention en urgence coûte cher : il faut aussi changer les anciens poteaux par des nouveaux. »
Il sait de quoi il parle. Avec la Loire-Atlantique et le Morbihan, la Vendée figure parmi les départements les plus touchés. Cette année, ERDF a enregistré 300 vols et y a laissé une centaine de kilomètres de câbles. « Il y a surtout un véritable danger pour la population, poursuit Patrick Dubois. Des fils qui pendent, c'est un risque d'électrocution. »
En Vendée, le fournisseur d'électricité a réagi. Il va tester un système de téléalarmes sur le réseau basse tension. Le principe ? Dépister chaque chute de tension afin de prévenir une société de gardiennage.
Des détecteurs de présence équipent également les sites où sont stockés les matériels. Des données qui ont été transmises à la gendarmerie. Lundi, à La Roche-sur-Yon, Manouel Wallz, le ministre de l'Intérieur, est venu approuver une convention entre les gendarmes et ERDF.
Récemment, des interpellations ont eu lieu dans le Morbihan et en Loire-Atlantique. Hier, à Nantes, les gendarmes ont mis la main sur 450 kg de câbles d'ERDF lors des perquisitions de deux camps de Roms basés dans l'agglomération.
« Ces coups de filet devraient nous aider à mettre un sérieux coup de frein aux vols », espère Jean-Philippe Dreuille.
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