26 novembre 2013

Laisser le temps au temps

Depuis plusieurs semaines, des lecteurs parisiens, de plus en plus nombreux, signalent des difficultés à vendre un ou plusieurs biens immobiliers. Pour certains, la patience est mise à rude épreuve depuis plusieurs trimestres.
Cela n’étonnera nullement le lecteur ! L’immobilier et les actions boursières étant des éléments importants du capital de la classe moyenne, les grands prêtres de la démonologie ont quelques idées bien arrêtées pour bousculer les courbes haussières des dernières années de ces actifs. On connaît leur projet mais force est de constater qu’il est souvent repoussé pour des raisons trop longues à expliquer.

Laisser le temps au temps

Voici cependant une information qui tombe à point nommé pour éclairer les temps présents en matière d’immobilier. Une grande banque française dont nous tairons le nom, a, au cours des deux derniers mois, refusé en nombre de dossiers de prêts immobiliers, l’équivalent des sept dernières années ! Cette asphyxie de crédit immobilier explique donc l’absence de propositions concrètes sur les biens en vente quand il ne s’agit pas de studios ou de petites superficies, plus faciles à liquider.

Alors ? Phénomène passager ou signal de grande glisse ?

Nous ne sommes pas prophètes, mais les signaux visibles semblent indiquer que les banques craignent un scénario peu réjouissant. Et c’est la même chose au pays de la grande Pomme.
Depuis quelques semaines, LIESI a indiqué qu’il était important de suivre l’évolution du taux à 10 ans aux Etats-Unis. Dans le même temps et depuis notre message, la communication des banquiers centraux américains n’est plus aussi limpide. Nous pensons que cela a pour objectif de créer, pour le moment, des effets de surprise favorables mais PROVISOIRES. En effet, cette communication permet essentiellement à quelques grosses banques (en cheville avec la banque centrale américaine) de réaliser quelques jolis coups de bourse et d’utiliser les gains pour acheter des bons du trésor que les étrangers fuient… comme la peste.

Autrement dit, cette communication des Bernanke, Yellen et consorts, cache un grave problème que l’on ne peut… que l’on ne doit pas avouer. En outre, puisque nous sommes dans les confidences, sachez que rares sont les prétendants à rêver de la succession de Ben Bernanke. Mme Yellen est-elle consciente de l'état du radeau qu'elle doit officiellement gérer? La banque centrale américaine est aujourd'hui l'acteur principal responsable de la bulle des marchés financiers. Du jamais vu... cela promet une IMPLOSION HISTORIQUE.
Nous reviendrons demain sur le sujet en vous livrant un graphique intéressant.

Les rats quittent le navire

 
Est-ce que les gros argentiers placés à la tête des grandes multinationales américaines tirent les mêmes conclusions que LIESI ? Pourquoi vendent-ils leurs actions à titre personnel dans des proportions plus importantes que les mois précédant la faillite de Lehman et celle de la première étape de crise de 2008 ? Plus : pourquoi ces gens-là retirent-ils beaucoup de papier liquide (cash) depuis quelques mois ? Savent-ils quelque chose que nous ignorons ‘publiquement’ ? Ou alors hument-ils, comme nous, l’haleine fétide d’un malade drogué d’amphétamines monétaires arrivant en bout de course ?

La science a fait des progrès dit-on ! Idem pour les techniques financières. Nous en sommes bien conscients et admirons la longévité et la résistance du patient. Mais les empires ont tous eu le même destin : celui de l’effondrement. Nous verrons dans le numéro 291 de LIESI que ce Pouvoir anonyme et vagabond pourrait bien user du pouvoir de Brutus pour tenter d’abattre le César de Washington… car le récent accord sur l’Iran est tellement lourd d’interprétation. Un numéro à ne pas manquer et qui sera publié en fin de semaine.

Lettre LIESI

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