I) La farce
À cause de cette affaire du Petit Journal, nous avons vu ces « quenellologues » disserter à foison et avec encore plus d’agitation sur la quenelle, en tentant de conceptualiser la quenelle à coup d’onanisme universitaire. Alain Soral nous en offre un aperçu croustillant. C’est amusant. Autant tenter de conceptualiser une bonne droite dans la poire ! c’est le même ordre d’idée. Ce qui n’est que la marque incarnée de désapprobation générale dans le style bien franchouillard de la farce, ce côté blague de bistrot, fait fantasmer les grands prêtres de la dogmatique Républicaine. Ces enflures qui prennent un air puritain, pincé et faussement compassionnel envers cette « honte » et cette « saleté » populaire que jamais ils n’éprouveront, tout simplement parce que par orgueil, ils sont des désincarnés, des surhommes démocratiques, des espèces de clones nécessaires à la réalisation de la société idéale, absolue mais bien loin du réel : le Paradis sans Dieu.
Au-dessus c’est le Soleil !
Si nous cherchons les origines de la quenelle, il est facile de faire comme ces idéologues à chercher les origines de la quenelle dans l’idéologie nazie, tout en oubliant que ce qui est à la racine du nazisme est véritablement le progressisme typiquement socialiste, de ce qu’il y a de plus désincarné. Les plus grands collaborationnistes sont en effets de gauche, ce que démontre Simon Epstein, implacablement. C’est bien parce que le pacifisme refuse jusqu’au bout de buter sur un corps qu’il conduit tout droit à la collaboration et, in fine et paradoxalement au carnage. Par exemple, nous voyons la République financer des djihadistes pour supprimer des dirigeants au pouvoir fort, et donc incarné. La quenelle est un geste incarné, issu de l’expérience et du retour au réel : c’est l’expression d’un « je t’emmerde » avec le corps. Sur l’image ci-contre nous voyons Aristote esquisser ce que nous pourrions appeler une proto-quenelle. Aristote est le père du réalisme et de la méthode qui consiste à partir de l’expérience, afin d’atteindre des concepts plus abstraits (essences (1)) mais bien réels. Il s’oppose donc à son maître Platon pour qui les essences des êtres sont issues d’un monde parfait et se projettent sur la réalité pour former une multitude d’incarnations imparfaites et différentes. Platon est ce qu’on appelle un idéaliste, tandis qu’Aristote est un réaliste. Il est fort probable qu’Aristote eût bien mieux compris le phénomène de la quenelle que son maître Platon. La quenelle est expérimentale, elle est incarnée. Elle n’existe pas dans un monde des idées : c’est un geste de l’incarnation. Cela insupporte les âmes qui s’enferment dans une désincarnation, dans une pureté qu’ils n’atteindront jamais : le salut par la connaissance d’un idéal impossible. D’ailleurs, et on le voit bien sur la fresque de l’École d’Athènes peinte par Raphaël, Aristote (à droite) tend son bras vers le sol, afin de montrer que l’expérience est première, esquissant ce geste si emblématique, tandis que Platon (à gauche) désigne le monde des idées. Tandis que tout ce ramassis d’intellectuels idéalistes montre sans cesse le monde des idées et dénonce la « saleté » de l’incarnation, le peuple de France affirme sa force et son exaspération.
La révolte de l’incarnation est en marche, contre le carnage programmé par la logique du libéralisme, dont l’histoire a produit tous les systèmes politiques modernes et postmodernes, soit directement, soit par déviations, soit par dialectique, mais toujours dans un même fondement anthropologique : une vision de l’homme erronée. Nous ne pouvons qu’avertir ces rats cools de la politique et du showbizz sur ce qu’ils vont prendre dans la gueule très bientôt, et qui pourrait bien commencer dès l’année prochaine : une révolte implacable et meurtrière contre le système mensonger et intrinsèquement violent, par sa nature irréaliste voulant s’imposer à la réalité charnelle et organique. Après avoir visé les concepts qu’il faut détruire, il sera nécessaire d’exercer une pression pouvant conduire à l’usage de la force, sur ceux qui les promeuvent puisqu’ils se mettront en travers du bon sens populaire : c’est cela, la réalité de l’incarnation. Nous voyons à quel point l’incarnation se vérifie dans le peuple lui-même qui, s’il n’était pas un corps en dépit de l’anesthésie libérale, ne réagirait pas. Or, la réaction est en marche !
À cause de cette affaire du Petit Journal, nous avons vu ces « quenellologues » disserter à foison et avec encore plus d’agitation sur la quenelle, en tentant de conceptualiser la quenelle à coup d’onanisme universitaire. Alain Soral nous en offre un aperçu croustillant. C’est amusant. Autant tenter de conceptualiser une bonne droite dans la poire ! c’est le même ordre d’idée. Ce qui n’est que la marque incarnée de désapprobation générale dans le style bien franchouillard de la farce, ce côté blague de bistrot, fait fantasmer les grands prêtres de la dogmatique Républicaine. Ces enflures qui prennent un air puritain, pincé et faussement compassionnel envers cette « honte » et cette « saleté » populaire que jamais ils n’éprouveront, tout simplement parce que par orgueil, ils sont des désincarnés, des surhommes démocratiques, des espèces de clones nécessaires à la réalisation de la société idéale, absolue mais bien loin du réel : le Paradis sans Dieu.
Au-dessus c’est le Soleil !
Si nous cherchons les origines de la quenelle, il est facile de faire comme ces idéologues à chercher les origines de la quenelle dans l’idéologie nazie, tout en oubliant que ce qui est à la racine du nazisme est véritablement le progressisme typiquement socialiste, de ce qu’il y a de plus désincarné. Les plus grands collaborationnistes sont en effets de gauche, ce que démontre Simon Epstein, implacablement. C’est bien parce que le pacifisme refuse jusqu’au bout de buter sur un corps qu’il conduit tout droit à la collaboration et, in fine et paradoxalement au carnage. Par exemple, nous voyons la République financer des djihadistes pour supprimer des dirigeants au pouvoir fort, et donc incarné. La quenelle est un geste incarné, issu de l’expérience et du retour au réel : c’est l’expression d’un « je t’emmerde » avec le corps. Sur l’image ci-contre nous voyons Aristote esquisser ce que nous pourrions appeler une proto-quenelle. Aristote est le père du réalisme et de la méthode qui consiste à partir de l’expérience, afin d’atteindre des concepts plus abstraits (essences (1)) mais bien réels. Il s’oppose donc à son maître Platon pour qui les essences des êtres sont issues d’un monde parfait et se projettent sur la réalité pour former une multitude d’incarnations imparfaites et différentes. Platon est ce qu’on appelle un idéaliste, tandis qu’Aristote est un réaliste. Il est fort probable qu’Aristote eût bien mieux compris le phénomène de la quenelle que son maître Platon. La quenelle est expérimentale, elle est incarnée. Elle n’existe pas dans un monde des idées : c’est un geste de l’incarnation. Cela insupporte les âmes qui s’enferment dans une désincarnation, dans une pureté qu’ils n’atteindront jamais : le salut par la connaissance d’un idéal impossible. D’ailleurs, et on le voit bien sur la fresque de l’École d’Athènes peinte par Raphaël, Aristote (à droite) tend son bras vers le sol, afin de montrer que l’expérience est première, esquissant ce geste si emblématique, tandis que Platon (à gauche) désigne le monde des idées. Tandis que tout ce ramassis d’intellectuels idéalistes montre sans cesse le monde des idées et dénonce la « saleté » de l’incarnation, le peuple de France affirme sa force et son exaspération.
La révolte de l’incarnation est en marche, contre le carnage programmé par la logique du libéralisme, dont l’histoire a produit tous les systèmes politiques modernes et postmodernes, soit directement, soit par déviations, soit par dialectique, mais toujours dans un même fondement anthropologique : une vision de l’homme erronée. Nous ne pouvons qu’avertir ces rats cools de la politique et du showbizz sur ce qu’ils vont prendre dans la gueule très bientôt, et qui pourrait bien commencer dès l’année prochaine : une révolte implacable et meurtrière contre le système mensonger et intrinsèquement violent, par sa nature irréaliste voulant s’imposer à la réalité charnelle et organique. Après avoir visé les concepts qu’il faut détruire, il sera nécessaire d’exercer une pression pouvant conduire à l’usage de la force, sur ceux qui les promeuvent puisqu’ils se mettront en travers du bon sens populaire : c’est cela, la réalité de l’incarnation. Nous voyons à quel point l’incarnation se vérifie dans le peuple lui-même qui, s’il n’était pas un corps en dépit de l’anesthésie libérale, ne réagirait pas. Or, la réaction est en marche !
II) Le sang
Nous pouvons en effet craindre que cette farce de la quenelle se termine dans le sang. La révolte du peuple atteindra certainement un degré qui forcera le régime républicain à tirer dans la foule comme il le fit de nombreuses fois, alors que par exemple Louis XVI le refusa lorsqu’il se trouvait en difficulté face au peuple en colère.
Ce qu’il y a de véritablement tragique, c’est que la logique libérale dont l’aboutissement est la République (2) ne s’arrêtera que quand elle aura imposé son idéologie-religion, une anthropologie nouvelle, à l’intégralité du corps social. Cette fin sera l’achèvement de son incarnation forcée contre la véritable incarnation, et cette violence contre le réel, ce sera la mort (des)intégrale. En effet, c’est bien parce que cette idéologie ne correspond pas du tout à la réalité que cette incarnation forcée est violente, puisqu’elle viole la réalité pour la remplacer.
Nous savons donc que cette logique finira en carnage, d’autant que la résistance se généralise de jour en jour, et que le corps social démontre de plus en plus sa force, c’est à dire son intégrité et son refus de se laisser dissoudre complètement, malgré une désintégration toujours croissante d’une grande partie.
Il est certain que ce système vicieux va s’écrouler, mais le grand problème est de s’assurer que cela produise le moins de dégâts collatéraux possibles, ce pourquoi nous préconisons une série de grandes réformes afin d’éviter la guerre civile imminente et le lynchage de bien des imbéciles : que ce soient des personnalités méprisantes du showbizz, des « intellectuels » traîtres, ou des politiciens véreux… Il est certain qu’ils seront mis à la lanterne. Nous n’encourageons pas de tels actes, mais est-il possible de contrôler un peuple en furie ? Nous ne faisons qu’avertir.
III) Contre la guerre civile : l’incarnation
Éviter la guerre civile, c’est unir les Français. Ce qu’il faut chercher afin de les unir, c’est le point commun entre tous les Français. Ce qu’ils ont en commun, c’est qu’ils sont des corps (personnes incarnées), et non pas de pures idées, de pures volontés seulement réconciliables par le Droit et la République. Ces corps sont des membres d’un plus grand corps : le corps social. Il faut donc reconstruire une véritable démocratie : une société organique où le pouvoir est véritablement donné à des corporations et micro-républiques locales où chacun ou quelques représentants locaux pourrait siéger. Le pouvoir ne serait donc plus intégralement concentré en une seule institution : la République, disputée par des partis. Nous sommes passés d’un pouvoir qui se devait d’être par définition un service (organique) à un pouvoir de consommation. La souveraineté du peuple ne peut être absolue et nous voyons à quel point le système actuel privilégie la division des Français et l’intérêt de quelques uns contre le bien commun et le bien de chacun, et c’est pourquoi nous pensons qu’il est nécessaire de remettre le pouvoir au sein de la société. Pour ce qui est des questions régaliennes, et sachant que la majeure partie du pouvoir serait alors ré-encastré dans la société, le rassemblement des Français serait possible par un corps : un roi issu d’une lignée légitime et méritante, un personnage ayant été éduqué toute sa vie pour l’exercice du pouvoir, et surtout du sacrifice au service de ses sujets. Cela existe et permet d’éviter les jeux électoraux où les voix sont converties en parts de marché, les promesses en l’air et les tromperies de quelques-un sur le dos des Français pour garder le pouvoir. Comment expliquer l’engouement des peuples pour les mariages et la vie des têtes couronnées ? Parce que le peuple a besoin de se rassembler autour d’un corps capable de compassion, de sacrifice, et non pas d’une idéologie et d’un système administratif incapable de prendre la moindre décision, comme nous pouvons le constater de jour en jour. Bien des analystes politiques comme Nicolas Domenach définissent le Président de la République comme un « monarque républicain » preuve que le pouvoir en tant que tel, même le plus abstrait comme celui que nous connaissons actuellement, réclame une incarnation. Exigeons un gouvernement naturel ! La priorité reste cependant dans la reconstruction de la véritable démocratie, celle qui ne peut être que locale.
(1) : Ce qu’une chose est.
(2) : Étatisme contre lequel les libéraux de droite se battent, avec raison, mais en proposant plus de libéralisme, autrement dit un recul dans cette même logique libérale telle que l’histoire la révèle, depuis le protestantisme jusqu’à nos jours. Cela ne pourrait conduire donc qu’à reproduire ce que nous vivons maintenant, mais bien plus tard. En attendant les Français seraient certes plus libres par rapport à l’État, mais toujours dans une conception erronée de l’anthropologie.
La quenelle comme catalyseur de l’action des valeurs qui ont fait la France, et faisant renaître la royauté ! – Huile sur toile par Athanase Ducayla et Fred, après une soirée de discussions passionnées.
Source
La Licra va-t-elle faire Interdire la Bible et les Evangiles... ???
RépondreSupprimerhttp://www.egaliteetreconciliation.fr/Compte-rendu-d-Alain-Soral-sur-les-proces-l-opposant-a-Bertrand-Delanoe-et-a-la-LICRA-21467.html
Possible.
SupprimerAvec un Peillon, entre autres, suppôt des synagogues, ses propos : "on ne pourra jamais construire un pays de liberté avec le catholicisme."
Et également :
"la franc-maconnerie, religion de la république."
C'est le programme !
Edouard
Edouard
Que tout ça finisse mal, c'est bien malheureusement ce que tout le monde craint, personne ne le souhaite.
RépondreSupprimerMr Jovanovic a fait une très bonne analyse sur un livre qui revisite la révolution de 1789.
Voici aussi un extrait de ce qu'écrivait Sri Aurobindo dans son livre (Sri Aurobindo et l'avenir de la Révolution Française/ Edition Buchet/Chastel)
Je tiens à souligner qu''Aurobindo part d'une vision transcendantal supramentale. Il établit que toute la manifestation universelle est soutenue par la Shakti, principe créateur qui comporte 4 aspects définis comme tel : Mahésvari (sagesse) Mahakali (énergie) mahalaksmi (harmonie) mahasarasvati (perfection)
Extrait page 47
L'action de la Révolution Française fut la danse macabre et terrible de Kâli, piétinant aveuglément, dans sa fureur, les ruines qui étaient Sa propre œuvre, ivre de pitié pour le monde et par conséquent, impitoyable au dernier degré. Elle appela en elle le secours de la Yatudhani (Démone et sorcière) et invoqua la Rakshasi (Pouvoir titanesque). La Yatudhani est le délice de la destruction, la fureur du massacre, Rudra (Nom attribué au Divin en tant que Maître de L'évolution par la violence et la bataille. Dans la trinité divine : Brahmâ - Vishnou - Shiva, Création, conservation, destruction, il est l'expression du processus de destruction) dans l'Etre Universel, Rudra qui se sert du Bhuta (Désigne ici un pouvoir ou esprit élémentaire); le criminel, le maître de l'animal en l'homme, le seigneur du démoniaque, Pashupati, Pramathanatha. La Rakshasi est l'affirmation de soi de l'ego, effrénée et licencieuse, qui exige la satisfaction de tous les instincts, bons et mauvais, et qui brise furieusement toute opposition. c'est la Yatudhani et la Rakshasi qui lancèrent leur cri rauque à travers toute la France, ajoutant au lumineux Mantra "Liberté, Egalité, Fraternité ", le sombre et terrible additif " ou la mort ". Mort à L'Asura (Force démoniaque du monde mental), mort à tous ceux qui s'opposent à l'évolution de Dieu, tel en était le sens. Avec ses deux terribles Shakti (Energie, force, volonté, pouvoir du Suprême s'exprimant dans la Nature), Kâli fit son œuvre. Elle voila sa connaissance divine dans les ténèbres de la colère et la passion, Elle but le sang comme un vin; nue de toute tradition et convention, Elle dansa d'un bout à l'autre de l'europe et le continent entier s'emplit du cri de la guerre et du carnage, résonnant du Hunkara (Le son "Hum ", syllabe mantrique d'un grand pouvoir) et du attahasyam (Le rire retentissant qui se gausse de la défaite, de la mort, des pouvoirs de l'ignorance).C'est seulement quand Elle s'aperçut qu'Elle piétinait Mahadeva (La Suprême Divinité, autre nom donné à Shiva), Dieu exprimé dans le principe du nationalisme, qu'Elle se ressaisit, rejeta Napoléon, le puissant Rakshasa (Pouvoir titanesque), et s'attela tranquillement à son travail : parfaire la nationalité comme la coque extérieure au dedans de laquelle la fraternité put être organisée en toute sécurité et à grande échelle.
Petit rappel, qui était Sri Aurobindo ?
"Dans l'histoire du monde, ce que Sri Aurobindo représente, ce n'est pas un enseignement, ni même une révélation, c'est une ACTION, décisive venue tout droit du Suprême
(L' Agenda de Mère, vol 2, 1961, p, 114.).