Ces conditions de pression, où conduisent-elles ?
Certains, à l'abdication, à la folie, aux addictions, au suicide. D'autres, à se centrer. La famille, même recomposée, comme la nôtre, comme tant d'autres, est un refuge, dont nous sommes, nous, les anciens, les sages, et les protecteurs.
Face à la barbarie déferlant en tsunami, à la déferlante de barbarie, nous ne sommes rien. C'est donc à travers nous que ça se passe.
Ce soir là, au cours du dîner, que j'arrose volontiers, comme toujours, je vais faire pipi. Juste avant, nous avons parlé de certaines paroles violentes qui ont fusé lors du dernier déjeuner, entre deux des quatre sœurs.
Je pisse attentivement dans la cible, remâchant le mot "violence" lorsque surgit le mot "souffrance".
Évidemment, sauf un esprit perverti, qui exercerait une violence gratuite, toute violence est liée à une souffrance. Souffrant, j'exprime ma souffrance par la violence, destinée à infliger une souffrance. Ainsi, je partage ma souffrance.
De cette association évidente, vient alors l'idée de leur proposer une liste d'associations.
Sur une feuille, j'inscris rapidement 9 mots qui arrivent tout seuls, s'imposent naturellement, et dont je propose à Mme VJ, à Claire et à Cécile d'associer le plus spontanément possible deux au moins, à leur état de l'instant.
Avant que les 9 soient passés, j'en ai 3 autres, puis, enfin, un treizième.
Les voici :
1 PEUR
2 FAIM
3 COLERE
4 VIOLENCE
5 PAIX
6 FEU
7 FAMILLE
8 AMOUR
9 FROID
10 HOMME
11 PORTE
12 VIE
13 MORT
Quand on y regarde de près, il s'y trouve un fil conducteur. Les 9 premiers forment un cycle, dont la fin ramène à la fois au 1 et au 10, lequel englobe toute la série jusqu'alors subie, passive, dans une acceptation verticale, l'Homme.
La mort, expression terminale de la vie enfin découverte, clôt la série. Vie, porte et mort sont trois états dynamiques du même, sous trois angles différents.
Discuter longuement, plusieurs heures, et librement des résultats à amené chacune à découvrir des foules de blessures, de peurs ou d'attentes enfouies et les a libérées. Une foule de choses ont été devinées, aperçues, comprises, mises en paix, ce soir là.
Associer spontanément famille et colère, homme et froid, peur et porte, mort et paix, par exemple, permet de repérer des blocages ou de possibles ouvertures.
C'est maintenant entre vos mains, si ça vous dit.
Vieux Jade
"Les menaces, faites à ma fille, à l'encontre de ma petite fille, d'un singe à face humaine, à l'école : "Ta gamine (3 ans), je vais l'enculer".
RépondreSupprimerBen oui, et là on fait quoi? du politiquement correcte ? du social? on dialogue? on trouve des excuses?
Ou alors on agit . En silence, rapidement, efficacement et avec discrétion . Une menace n'est jamais à prendre à la légère venant d'un "singe à face humaine" .Cette espèce n'a ni foi ni loi et encore moins de scrupules à mettre ses menaces à exécution . Le boucher ou le veau, à chacun de choisir son rôle.
Jolie petite famille chez le "Vieux Jade"..." Je t'envie petit moineau, toi qui viens quelquefois, me rendre une visite"...
RépondreSupprimerle Fou d'ubu
Sò imprigiunattu
SupprimerE Mama si nè more
Perduna, mio Mama
Di fà ti tantu male
mouais... sauf que "associations libres" ce n'est certainement pas de fournir une liste de mots ayant un quelconque rapport entre eux...mais cent mots totalement aléatoire, cf les listes de mot dont Jung se servait dans ces séances d'associations libres... @ bon entendeur salut
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