25 août 2013

Sex-box


Zurich présente samedi ses premières «sex-boxes», des garages destinés aux travailleuses du sexe. Des projets similaires avaient déjà vu le jour en Allemagne et en Italie.


La ville de Cologne a installé ses «sex-boxes» en octobre 2001. Les prostituées peuvent se rendre en voiture avec leurs clients dans huit boxes-garages, équipés de sanitaires et d'un bouton d'alarme en cas de danger.
Des policiers assurent la surveillance du site, tandis que des collaboratrices du service social des Femmes catholiques (SkF) dispensent des soins et des conseils.

Bonn s'est dotée de boxes similaires en janvier 2011, avec six espaces protégés de palissades en bois, installés sur un parking dans la proche banlieue.

Les autorités de Dortmund ont également mis en place une vingtaine de «boxes à prostituées» dans le nord de la ville en 2000, quelques mois avant Cologne. Jusqu'en 2007, tout a bien fonctionné mais le lieu a fermé en avril 2011, après être devenu un pôle d'attraction pour des bandes criminelles en provenance d'Europe de l'Est.

A la recherche d'intimité

En Italie, plusieurs «drive-in» du sexe existent à la limite de la légalité pour les prostituées et leurs clients. Ces box peuvent aussi être utilisés par les jeunes couples vivant encore chez leurs parents, et à la recherche d'un peu d'intimité. La prostitution est légale en Italie, mais le racolage et les maisons closes sont toujours interdits.

Deux chefs d'entreprise de Pozzuoli près de Naples ont ouvert en mai dernier un «Parc de l'Amour» avec 32 places de parking et un système de bâches autour des véhicules pour assurer l'intimité des clients.

Les visiteurs doivent payer un minimum de 5 euros pour deux heures, puis 1,5 euro par heure supplémentaire. L'établissement, fermé à plusieurs reprises par les autorités, n'a pas rouvert pour l'instant.

Les villes de Crema, près de Milan, et Bari, dans les Pouilles, proposent des installations similaires avec des parkings de respectivement 38 et 50 places. Le «Luna Parking» de Crema a fermé à plusieurs reprises, après l'intervention de groupes religieux locaux.

Projets belges

En Belgique où la prostitution n'est pas légale mais tolérée, il existe un projet de construction d'un «Eros Center» entièrement piéton à Seraing près de Liège d'ici 2016.

Selon la municipalité à l'origine du projet, il proposera aux prostituées un cadre de travail plus salubre et plus sécurisé et centralisera la prostitution dans un lieu unique.

Le bâtiment, érigé sur plusieurs niveaux, devrait s'étendre sur 2000 m2 avec un grand parking et devrait notamment comprendre 34 chambres, un bureau de police et un espace de consultations médicales.

Problèmes de drogue aux Pays-Bas

La prostitution est légale depuis 2000 aux Pays-Bas et les autorités autorisent le racolage dans cinq communes possédant des «zones de racolage» dévolues aux piétons, les «Tippelzones».

A Herleen et Groningen, une sorte de supervision est mise en place par la municipalité avec un accès à des services juridiques, des préservatifs gratuits et quelques chambres à disposition.

Toutefois, la plupart des «Tippelzones» ont été fermées, notamment à Amsterdam en novembre 2003, à la suite de problèmes liés aux drogues comme l'héroïne.

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