11 juillet 2013

Déviants: Le vandalisme et l’exhibitionnisme érigés en vertu

Des actions scandaleuses des FEMEN n’épatent plus personne mais suscitent dans le meilleur des cas un sourire sarcastique et à l'extrême, une haine ardente comme dans le cas des partisans de la Manif pour tous. Mais ce qui m’a vraiment choqué c’est la réaction de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides à la demande d’asile d’une des militantes ukrainiennes de ce mouvement.


Il se fait que la figure de proue des FEMEN Inna Shevchenko vient de déclarer qu’elle aurait obtenu le statut de réfugiée politique en France. Je me permets de vous rappeler que cette femme avait fui l'Ukraine après avoir scié, quelques jours plus tôt, une croix orthodoxe en soutien aux Pussy Riot. Dans cette logique donc on peut supposer que pour devenir citoyen de l’un des pays les plus civilisés en Europe il faut commettre un acte de vandalisme, sinon un sacrilège. N’y voyez-vous pas un paradoxe ? C’est d’autant plus étrange que ces soi-disant féministes de fraiche date dont la plupart se sont installées en France, indignent les Français eux-mêmes.

La sympathie du gouvernement socialiste français vis-à-vis ces Ukrainiennes serait justifiée si elles étaient persécutées dans leur pays natal pour leur idéologie exotique ou bien pour des raisons politiques ou raciales. Mais il n’en est rien. Initialement, FEMEN était une organisation qui se voulait féministe et dénonçait la prostitution et le tourisme sexuel. Mais aujourd’hui aucun grand événement, aucun sommet et aucune rencontre des chefs d’Etat ne se passent des défilés seins nus. Les slogans des FEMEN d’aujourd’hui sont à peine liés avec leur « programme » initial. Elles nous démontrent leur haine envers toutes les religions ; en luttant contre le tourisme sexuel en Ukraine elles le promeuvent au contraire en dénudant leurs bustes et par conséquent humilient leur patrie, considère le publiciste ukrainien Oles Bouzina. Leurs manifestations politiques n’ont pas de sens ni en Ukraine, ni ailleurs car elles traînent dans la boue tout le monde sans une prise de position claire.

En effet, on a l’impression que les FEMEN sont des exhibitionnistes qui sont contre tout et tous. Mais derrière ces femmes sans pudeur, derrière leurs actions hystériques, certes, il y a quelqu’un qui les entretient, après quelques révélations on en est sûr maintenant. Le salaire de ces « pauvrettes » atteindrait 2500 euros, alors que le salaire moyen en Ukraine ne dépasse pas 500 euros, écrit le journal italien Il Foglio. A Paris les dépenses de l’organisation sont encore plus élevées : les FEMEN gagneraient 1000 euros par jour, fait savoir la même source. On les paye donc pour leurs seins et parmi ceux qui le font il y a des oligarques des Etats-Unis, de l’Allemagne et de l’Ukraine même. Les « militantes » exécutent des commandes, des fois contradictoires, de différents clients, ça c’est clair.

Évidemment, chacun gagne sa vie comme il peut. Mais à quoi bon ériger en héroïnes ces femmes qui secouent leurs seins pour de l’argent ? Et c’est justement ça que fait la France en les hébergeant. Certes, certaines actions des FEMEN correspondent à l’état d’esprit des socialistes. Il a suffi que les femmes nues soutiennent la loi autorisant le mariage homosexuel en France pour qu’elles soient respectées et considérées comme des victimes des régimes totalitaires. Mais ce point de vue est une grosse illusion. Notre Dame de Paris, lieu sacré des catholiques et symbole de la capitale française, a été déjà profané par ces femmes barbares sans que ces dernières soient punies. En revanche, Paris est devenu le siège principal des FEMEN : les militantes ukrainiennes y ont déjà fondé leur camp d’entraînement et ont déjà sorti même un livre consacré à leur mouvement. Tout cela est déplorable. Evidemment, l’activité des FEMEN s’inscrit bien dans la politique du gouvernement socialiste français mais la France n’a-t-elle pas peur de bercer le serpent sur son sein ?

3 commentaires:

  1. Excellente phrase de conclusion :

    "Évidemment, l’activité des FEMEN s’inscrit bien dans la politique du gouvernement socialiste français mais la France n’a-t-elle pas peur de bercer le serpent sur son sein ? "

    A propos de "sein", c'est la technique de provocation-communicante de ces harpies manipulées.
    Quant au "serpent", on peut y voir l'emprise du système oligarchique de corruption et d'étouffement généralisé des nations.

    L'ami Pierrot

    RépondreSupprimer
  2. Donc, elles sont de vraies putes.
    J'ai récemment visité le site d'une femen, Marguerite Stern, et bon j'en ai conclu que cette nana avait un grain!

    RépondreSupprimer
  3. des salaires de prostituées quoi. On a un gouvernement de souteneurs ?!

    RépondreSupprimer

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.