C’est une bien mauvaise surprise qui attendait Odette Lagrenaudie, 84 ans, lorsqu’elle est rentrée chez elle avant-hier à Bordeaux, après plusieurs mois d’absence. La serrure de l’entrée de son immeuble avait été changée et deux familles de Bulgares occupaient désormais les étages de son appartement, sans même qu’elle en ait été informée.
« Au début, je n’ai rien compris », explique l’octogénaire, interdite. Il faut dire qu’elle n’a été prévenue d’une possible occupation que par l’intermédiaire de ses voisins de la rue Planterose, il y a quelques semaines, alors qu’elle séjournait encore chez son fils, à Cherbourg. « Mais, aujourd’hui, ça me rend malade de me dire qu’ils dorment dans mon lit », lâche-t-elle, les yeux fixés sur les fenêtres, d’où les nouveaux occupants jettent des regards timides vers la rue.
Pour son avocat, Odette Lagrenaudie est victime du DAL (Droit au logement), une association indépendante s’occupant des sans-logis et des personnes expulsées. Ce seraient eux qui auraient décidé de « réquisitionner » le logement de la personne âgée pour y installer les deux familles bulgares sans logis ni titres de séjour. L’avocat va même plus loin, et accuse le DAL d’avoir forcé la porte de l’appartement pour y installer les sept personnes, tout en négligeant les preuves de son occupation. « Il restait tous les meubles de ma cliente, ainsi que de la vaisselle dans les placards. »
Une version que le DAL conteste. Selon l’association, l’immeuble présentait tous les signes d’un logement abandonné. « La porte d’entrée du bâtiment était ouverte depuis plusieurs semaines, et il ne restait presque aucun effet personnel à l’intérieur. Il n’y avait pas de vêtements dans les penderies et les pièces à vivre portaient de nombreuses marques de vétusté », explique Raphaëlle Reix, militante du Droit au logement. Suffisant pour décider d’y installer ces familles sans solution d’accueil. Un empressement dont la militante s’excusera tout de même face à Odette Lagrenaudie, lui assurant ne pas l’avoir fait « à son encontre », persuadée que l’immeuble était abandonné.
Pas de quoi consoler l’octogénaire qui, depuis son retour à Bordeaux, est obligée de séjourner à l’hôtel. Un comble pour cette ancienne vendeuse au marché des Capucins qui a vécu près de cinquante-cinq ans dans cet immeuble.
Ambiguïté de la préfecture Pour Fabien Robert, maire adjoint du quartier, cette histoire ubuesque est une conséquence directe du manque de cohérence de la préfecture, qui a choisi de ne pas accorder de titre de séjour à cette famille sans pour autant l’expulser du territoire français.
Mais Odette Lagrenaudie, le regard perdu, semble presque indifférente à ces polémiques politiciennes. Elle sait que ce n’est pas ce soir qu’elle retrouvera son appartement.
C'est simple, Mme Reix n'a qu'à hebergé Odette à ses frais pour combler un peu de sa connerie monumentale. Je suis sûr que dans ces conditions elle s'activera fissa pour régler le problème!
RépondreSupprimerEssayez d'aller occuper la maison secondaire d'un ministre, qui ne vient que rarement, à Carla Bayle, Ariège.
RépondreSupprimerLa loi veut que lorsqu'un logement est occupé depuis 48h, on ne peut déloger les occupants quelques soient les circonstances.
J'ignore comment est appliquée l'autre loi sur la violation de domicile.
Cette dame spoliée, n'est visiblement pas informée.
Surtout ne pas faire de procès qui peut durer jusqu'à deux ans.
Il suffit d'attendre que les occupants s'absentent, de sortir leurs affaires et de changer les serrures. Tout cela officieusement.
Edouard
Edouard
Perso j'appliquerai ma solution, plutôt radicale, mais retrouver son appartement rempli de zonards après avoir séjourné chez mes enfants, 2 ou trois potes, on jette tout le monde dehors, les gens par la porte, leurs bagages par les fenêtres...
SupprimerQui accepterait d'être traité ainsi, de se voir dépossédé de ses biens !
Que ceux qui favorisent l'immigration, alors qu'il n'y a plus assez de logements et encore moins de travail, hébergent toutes ces victimes de leurs décisions mondialistes.
D'accord avec toi Paul.
SupprimerA force de se faire tondre on a perdu notre pelage mais je me demande si on n'a pas perdu nos griffes...
Il est vrai que de savoir des personnes sans logement et livrés à la rue,n'a jamais empeché grand'monde de dormir!la loba
RépondreSupprimerSi, Odette 84 ans, sans domicile.
SupprimerEdouard
Et nos vieux et vieilles qui ne sont pas le ramassis de toute "la misère" du Monde et qui eux sont maintenant à la rue foutus dehors alors qu'ils sont chez eux; pas la peine non plus de parler de ces jeunes travailleurs hébergés dans un foyer qui se sont vus congédier pour y mettre des migrants réfugiés?!...
RépondreSupprimerNon mais on est où là??? on marche sur la tête dans ce pays de fous, où les besoins de ses propres habitants sont évacués loin derrière, (par idéologie mondialiste et mortifère), toutes les attributions dédiées aux hordes aliennes qui viennent carrément supplanter les autochtones!!...
Les français vont-ils se réveiller et se battre pour conserver ce qui est à eux et faire cesser l'inacceptable?!..( et sans compter la Justice?) qui ne protège plus aucun des citoyens de ce pays mais les renie et les spolie tant
qu'elle peut!!!
Faut arrêter le côté humanitaire à 2 balles: y personnes et personnes sans logement à la rue!!
Et la France n'a pas vocation à devenir( à moins que ???et sans demander leur avis aux français???) nous soyons élus à l'unanimité comme futur terminus des zonards zeuropéens, futur vide ordure du ramassis des 27, de la misère entassée chez nous, comme les containers de déchets radioactifs semi cachés mais bien nocifs quand même!!! On est vraiment pas sortis de la merde car en plus bridés par l'Europe pour pouvoir se défendre contre çà!!...
A qui profite ce genre d'info ? qui sont les responsables , voulez vous combattre les immigrées ou les grand investisseur immobilier ? si il n'y a pas assez de logement ; c'est vraiment a cause d'une surpopulation étrangère ?... ne tombez pas dans la facilité , il est plus facile de mettre des coups que de tendre une main..
RépondreSupprimerhttp://echelledejacob.blogspot.fr/2013/07/286-euros-de-lheure.html#more
Supprimerl'ours