23 juillet 2013

Belfort, explosion criminelle : une bombonne de gaz !

L’ ancienne école maternelle du Martinet a été incendiée dans la nuit de dimanche à lundi. L’explosion d’une bombonne de gaz, amenée sur les lieux, aurait pu coûter la vie à trois policiers. L’ancienne école maternelle du Martinet a été incendiée dans la nuit de dimanche à lundi. L’explosion d’une bombonne de gaz, amenée sur les lieux, aurait pu coûter la vie à trois policiers.

« Il était minuit 19 » , raconte Emmanuel Debraize, photographe professionnel installé à Offemont, dans la banlieue nord de Belfort. « J’ai entendu une énorme explosion du côté de l’école du Martinet, tout près de mon domicile, et je me suis précipité sur place pour prendre des photos (voir ci-contre). Les flammes dépassaient du toit. » L’intensité de la détonation met en émoi l’avenue Aristide-Briand, entrée principale de la localité. Les habitants, dont certains fêtent encore ramadan à cette heure-là, sortent dans la rue, interloqués. « J’ai eu peur ! », lâche une jeune fille domiciliée non loin de l’école. Le bruit a été entendu au-delà d’Offemont. Domicilié à La Miotte, juste en face, Etienne Butzbach, maire de Belfort et président de l’agglomération, vient constater les dégâts.

Un piège terrible pour les policiers

Quelques minutes auparavant, l’un des riverains venait d’appeler le commissariat de police de Belfort, alerté par les flammes. Arrivés aussitôt sur les lieux, trois fonctionnaires de service pénètrent alors dans la cour et s’avancent vers le bâtiment en feu. L’explosion retentit, extrêmement violente. Choqués, les trois policiers subissent un traumatisme auditif. A quelques minutes ou quelques mètres près, ils auraient pu laisser la vie dans cet incendie savamment mis en scène. C’est ce que les premières investigations vont démontrer, alors que les pompiers de Belfort-nord maîtrisent rapidement le sinistre et que gaz et électricité sont coupés.

Il est 1 h 30 environ lorsque l’acte criminel est clairement établi. Les policiers constatent assez rapidement une effraction sur la porte d’entrée. Les poubelles de l’établissement, contenant de nombreux cartons, ne sont plus à leur place, devant le bâtiment. On retrouve aisément leurs roulettes à l’intérieur et les enquêteurs en déduisent que leur contenu a servi à allumer l’incendie. Puis, circonstance aggravante, Dominique Retailleau, le premier adjoint au maire d’Offemont, et Laurent Mougel, le directeur des services techniques, découvrent le fond d’une bombonne de gaz de grande dimension dans les décombres.

Un projet de maison médicale

« Elle a été amenée intentionnellement à l’intérieur du bâtiment, sur un petit chariot, dont on a également retrouvé les roulettes », explique Françoise Bouvier, maire de la localité. Dégoûtée, l’élue dresse un triste état des lieux : « Cette ancienne école maternelle a été transférée à l’école Jean-Macé pour devenir une maison médicale à la rentrée. J’allais déposer le permis de construire cette semaine. La dalle du plafond est très endommagée et nous allons lancer une enquête de structure pour voir si le projet, attendu par la population, est envisageable en l’état. »

Source

2 commentaires:

  1. Une ancienne école incendiée, une bouteille de gaz en guise de piège ...quoi de plus banal. Comme le dirait taubira , "il faut bien que jeunesse se passe". A l'origine de cet affaire je verrais bien un groupuscule d’extrême droite à tendance néo nazie : ( là je suis dans le politiquement correcte , ouf ).

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  2. Ce fait divers est caractéristique d'un acte terroriste, avec tentative d'assassinat de 3 policiers par le piège tendu de la bombonne de gaz.
    Ce fait divers aurait dû, logiquement, être répercuté en boucle dans les grands médias aux ordres. Or cela n'apparaît pas. Pas dans Libé, pas dans le Fig, ni dans le Monde... ce fait divers est pourtant révélateur de la déliquescence de la société détruite par l'élite et ses pantins politiciens.
    Pour des raisons de calcul, éventuellement électoral, ces informations sont écartées afin de ne pas mettre en péril l'avancement du plan de destruction massive des sociétés "humaines". Il est encore un peu trop tôt pour la phase de chaos total décrite par Albert Pike :

    « (...)nous déchaînerons les révolutionnaires nihilistes et athées, et nous provoquerons un formidable cataclysme social, qui montrera bien aux nations, et dans toute son horreur, l'effet de l'incroyance absolue, mère de la sauvagerie et du plus sanglant désordre. Alors, partout, les citoyens, obligés de se défendre contre la minorité folle des révoltés, extermineront ces destructeurs de la civilisation..."

    L'ami Pierrot

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