Environ 450 militants s'étaient rassemblés en début d'après-midi devant la Cité des Congrès à Nantes, où se tenaient les Journées du Nouvel Observateur. Quelque 70 militants, âgés de 20 à 25 ans, ont ensuite tenté de forcer le barrage de CRS afin d'entrer dans l'enceinte du bâtiment, a-t-on appris auprès de la police, qui a essuyé des jets de pierre, "sans conséquence", de la part des manifestants, ainsi qu'un tir de gaz lacrymogène et des jets de yaourts.
"Hollande nazi", "Hollande fasciste"
Une dizaine d'opposants sont finalement parvenus à entrer dans une salle de conférence où la journaliste animait le débat. Ils l'ont sifflée dès qu'elle a pris la parole, avant d'être évacués par le service de sécurité au bout d'une dizaine de minutes. "La salle s'est retournée contre eux, et leur a crié dehors, dehors", a raconté Caroline Fourest. À la fin du débat, le public et les intervenants ont été escortés par les forces de l'ordre et ont été hués par les manifestants, qui criaient également des slogans comme "Hollande nazi", "Hollande fasciste". Quelque 200 militants, selon la police, se sont ensuite rendus à la gare de Nantes où ils ont bloqué pendant 40 minutes, en s'allongeant sur le ballast, le TGV à destination de Paris où avaient pris place les intervenants aux Journées du Nouvel Observateur.
"J'ai dû avancer jusqu'au train avec les policiers, en mode tortue dans les couloirs, avec des manifestants qui allaient au contact", a poursuivi la journaliste. Une personne ayant jeté des pierres sur les forces de l'ordre a été interpellée et placée en garde à vue, a-t-on indiqué de source policière. À son arrivée gare Montparnasse à Paris, la journaliste a été de nouveau accueillie par 200 manifestants, qui l'ont huée. Elle a dû être encadrée par des fonctionnaires de police pour quitter le bâtiment, selon une autre source policière.
"Au-delà du happening"
"Ils arrivaient à pousser les CRS, malgré un déploiement policier important. Il y avait un curé en soutane qui brandissait un immense drapeau français", a raconté Caroline Fourest, qui a finalement réussi à quitter la gare. Selon elle, les manifestants étaient des ultra-nationalistes et des intégristes qui avaient été appelés à cette journée d'action sur les réseaux sociaux. "J'incarne une forme d'intellectuelle engagée qui se bat pour l'égalité. Même si cela ne change rien pour eux, cela les met en rage", a-t-elle noté.
Elle a jugé cette action "délirante et hors de proportion. C'est au-delà du happening. Si j'avais été seule, je ne sais pas comment cela se serait terminé." La ministre des Droits des Femmes et porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, devait intervenir samedi à Nantes lors de ces Journées, mais a finalement annulé sa visite pour raisons de sécurité.
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je ne compte pas parmi ses fans, mais bon Dieu ! ce genre d'action, non
RépondreSupprimerelle reçoit juste ce quelle mérite,ne pas oublier quelle manipule les médiats dont elle fait partie ,la neutralités dans ses propos elle ne connait pas, ses adversaires ne sont que des intégristes ,ont'ils d'autre moyen
Supprimerles médiats dans ce pays sont pourrit, vendredi matin sur France Inter a la conclusion d'une émission sur les diverses affaires politique, des élus i reprochable ce serait dangereux pour la République
CRS présents et aux ordres - vous avez dit bizarre?! Réveillez-vous, ça sent le coup monté à plein nez -la manip journalistique de première! Fourest c'est du vent, pas plus, vent de sable pour aveugler les gogos! Bien con celui qui y croit!
RépondreSupprimerC’est un coup fourré (ou fourrest)
RépondreSupprimerCaroline Fourest a certainement cherché les bâtons pour se faire battre, mais je raisonne comme Annie.
RépondreSupprimerRestons dignes, dans nos actions.
C'est sûr!
SupprimerEt n'oublions pas la vaseline...dignement!
...Soyons en sùr, les bisounours vaincront!
C. Fourest, celle qui a dit que 98% des enfants des hétéros étaient tordus, n'a qu'à s'en prendre à elle-même ! Les "tordus" sont venus à sa rencontre. Qu'elle assume !
RépondreSupprimerLa terminologie employée dans les titres des journaux est révélatrice de l'état de la société. Tout va dans le sens de l'exagération. La voilà presque martyre.
La manif était plutôt bon enfant, je doute qu'il y ait eu 200 personnes :
https://www.youtube.com/watch?v=jksI46Flhxs
Edouard