06 avril 2013

Ne pas confondre religion et préceptes de vie, béquille et vision éclairée...


Quand je parle de religion, je ne parle pas de religion catholique. Les anciens avaient défini des critères à la vie et la survie, qu’ils jugeaient suffisamment importants pour que ça traverse le temps. C’est ce que nous faisons avec nos petits enfants quand nous leur disons qu’aller à l’école c’est important, sauf que ça touche des périodes beaucoup plus longues et des enfants lointains qu’on ne connaitra jamais.
Dans une telle situation, tu leur écriras certainement un livre que tu obligeras tout le monde à lire tous les jours afin que personne n’oublie. Des préceptes de vie qu’ils jugeaient essentiel au long cours, attaché dans une série de pratiques dont la nécessité parfois se perd et qui semble désuètes, mais tout comme j’ai eu à le faire pour mes enfants, je dois pourtant répéter à mes petits enfants que c’est important d’aller à l’école. - Ils disaient que Dieu te dépose ici à ta naissance et te reprends à ta mort, entre les deux tu es laissé à toi-même. C’est de ce point de vue qu’ils constituaient un manuel de vie, un guide qui permettrait aux pupilles de naviguer entre les courants de sociétés et les menaces à sa spiritualité, en fournissant des connaissances et des outils. C’était ça qui constituait une religion dont le prêtre, ou le sage, ou le patriarche était le tenancier des coutumes. En plus de scène historique à la symbolique marquante, de lois morales encore vraies aujourd’hui, toutes les premières religions contenaient une composante astrologique-tellurique traitant du climat humain et vital. Tout ceci prend une tournure assez sinistre lorsque tu constates la myriade de gens qui sont morts justement pour avoir protégé ou encore avoir été porteurs de ces connaissances ancestrales. Un pilonnage intensif à travers les âges, usant de stratagèmes sociaux comme les guerres, les génocides, la déculture, les destructions de l’histoire et des livres, ne pouvait laisser autre chose qu’un simulacre qui n’explique plus les anciens raisonnements maintenant aux mains de spécialistes. Au-delà de notre sentiment individuel sur la religion, qui est souvent le fruit d’une suite d’apprentissages et d’obligations abrutissantes imposés par-les-mêmes sans en connaître les raisonnements derrière, il faudra comprendre que tout ce sang versé possède ses raisons. Le défi était de savoir si ces raisons sont risibles au vu de notre modernisme tel que le prétendent les athéistes, pour qui l’humain n’est qu’une boulette de steak, un termite dans la termitière. « Ta gueule et travaille! ». -L’organisation divine à l’origine de la croyance n’a rien de magique. Elle est le fruit d’une agrégation de connaissances similaire à celle de la science moderne, mais orchestrée autour d’un poteau différent qui s’appuie sur une compréhension différente du monde. Un regard extrêmement élaboré et franchement harmonieux en comparaison de notre zoo moderne, reléguant la science moderne analytique telle qu’on la conçoit à une composante minuscule.

Il m’apparaît important pour les bénéfices de tous de déballer le dogme, cet héritage qui nous a été laissé par nos aïeux. N’est-ce pas là ce que je m’efforce de faire ?

PDC

9 commentaires:

  1. Pour les Orientaux, la base de la "religion" était synthétisée dans les Véda, et par la pratique du dévouement au Dharma qui était la quintessence du sens moral.

    Pour les occidentaux, nous retrouvons le Principe fondateur de l'ontologie religieuse dans ce trope de la Genèse Sépher de Moïse, que nous a admirablement décrypté Fabre d'Olivet et qui dit:

    Et-vous-serez tels-que Lui-les-Dieux, connaissant-le-Bien-et-le Mal.

    Principe (fruit) de l'arbre de la Connaissance situé au centre du jardin d'Eden.

    Connaissance grâce à laquelle chaque individu peut espérer, s'il s'en donne la peine, et uniquement dans cette condition, parvenir à soulever le voile qui lui dissimule la Vérité, et se libérer de toutes servitudes de sa condition animalière.

    Ce que les Maharajahs de Bénarès ont admirablement perçus et traduit dans leur devise :

    Il n'y a pas de religion qui soit supérieure à la Vérité.

    Cette quête de Vérité est donc bien la Religion universelle.

    Elle passe par la pratique volontaire des vertus (sens moral), le libre arbitre et l'activation d'une des principales facultés supérieures de la nature humaine :

    le Discernement physique, intellectuel et spirituel...

    Un dogme prétendument religieux qui aurait le moindre germe d'intolérance, qui ne serait pas libérateur, mais asservissant, qui aurait l'imbécilité de prétendre parler au nom de "Dieu" ou d'un "dieu", et qui en plus serait assez stupide pour dire qu'il y a dans son Oeuvre sublime des ratés au point que certaines de ses créatures seraient à bannir, ce dogme ne serait pas l'expression de la Vérité, mais seulement de la connerie humaine...

    Voilà un excellent moyen de séparer le bon grain de l'ivraie.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. "Un dogme prétendument religieux qui aurait le moindre germe d'intolérance, qui ne serait pas libérateur, mais asservissant, qui aurait l'imbécilité de prétendre parler au nom de "Dieu" ou d'un "dieu", et qui en plus serait assez stupide pour dire qu'il y a dans son Œuvre sublime des ratés au point que certaines de ses créatures seraient à bannir, ce dogme ne serait pas l'expression de la Vérité, mais seulement de la connerie humaine..."

      Ah ! J'aime ce paragraphe. Il est donc inutile que je fasse un commentaire qui ne serait pas mieux formulé que celui-là.
      Merci, Le Gaulois libre. Mes pensées rejoignent les tiennes.
      Bonne journée.

      Supprimer
    2. Hooo !!! magnifique , intelligent , instructif . Vive la gaule !!!!


      L'ours

      Supprimer
  2. Le "Dogme", qu'il soit philosophique, idéologique, ou religieux, sclérose la connaissance et empêche le progrès, même si le dogme affirme qu'il est la vérité intangible. Tromperie donc.
    Une seule chose est certaine en cet univers, c'est que tout change et évolue, rien n'est figé. Aucune vérité n'est non plus absolue, tout dépend du "point de vue", et dans cet univers physique le point de vue celui-ci n'est que relatif.

    C'est comme de regarder des montagnes au loin, nous n'avons pas la possibilité de voir leurs sommets par dessus...(sauf avec les progrès par des moyens technologiques, mais c'est une autre histoire; la technologie déplace les perspectives)

    L'ami Pierrot

    RépondreSupprimer
  3. C'est l'histoire du serpent qui se mord la queue :-)

    Le sacré est une notion d'anthropologie culturale permettant à une société humaine de créer une séparation ou une opposition axiologique entre les différents éléments qui composent, définissent ou représentent son monde : objets, actes, espaces, parties du corps, valeurs, etc. Le sacré désigne donc ce qui est mis en dehors des choses ordinaires, banales, communes ; il s'oppose essentiellement au profane, mais aussi à l'utilitaire.

    Le sacré a toujours une origine naissant d'une tradition ethnique et qui peut être mythologique, religieuse ou idéologique (c'est-à-dire non religieuse). Il désigne ce qui est inaccessible, indisponible, mis hors du monde normal, objet de dévotion et de peur.

    Selon Philippe Garel le sacré est "ce qu'il reste quand tout est perdu", c'est "la découverte que l'ailleurs est ici-même".

    L'article de wikipédia aurait pu s'arrêter là.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Sacr%C3%A9

    RépondreSupprimer
  4. Ahhh, les religions, la spiritualité… si on suit le raisonnement comme quoi tout non-baptisé (christianisme, islam, judaïque etc.…) va en enfer, finalement, tout le monde y va. En plus on alimente des égrégores de plus en plus douteux.
    Je ne peux m’empêcher de mettre une retranscription d’une K7 audio de Bernard de Montréal : « Déspiritualiser la mémoire »

    L’homme doit déspiritualiser sa mémoire pour que l’égo utilise les grandes réserves d’énergies en lui qui sont en suspension en dehors de la forme.
    Les forces spirituelles incitent plutôt à la soumission qu’à l’action.
    Les formes spirituelles sont sous le contrôle d’être spirituels et ont la fonction de maintenir ces formes dans le mental humain mais à un moment donné, elles deviennent retardataire sur le plan de la fusion car elles coupent le double, la personne et la personnalité.
    Elles ne maintiennent que vivant la mémoire astrale de l’humanité afin d’empêcher la personnalité animalisée de l’homme de sombrer dans des états trop bas de conscience.
    L’intelligence créative est avant tout une vibration et n’est pas soumise à la coloration de sa conscience astrale.
    L’énergie doit être utilisée pour le canal entre le double et l’homme. L’homme se rendra compte qu’il est une coque alimentée de l’invisible.
    L’imagination de l’homme ne peut englober ces plans subtils, c’est pourquoi la spiritualité l’unit par la foi ou la religion afin de ne pas sombrer dans l’oubli de ses origines cosmiques.
    Tant que l’homme n’aura pas compris la fonction de la mémoire spirituelle, elle sera pour lui un fardeau. Le bien et le mal, le vrai et le faux sont des valeurs psychologiques imposées à l’homme sous l’empire de sa mémoire personnelle.
    Le problème de la mémoire spirituelle et qu’elle trouble l’égo quand il est confronté à des aspects plus profonds de la réalité. L’autorité d’intelligence libère l’homme du vrai et du faux, du positif et du négatif car il en verra et en comprendra les aspects.
    L’être humain a perdu contact avec lui-même pour développer une conscience égoïque or cette dernière doit absorber une nouvelle intelligence dont l’origine est parfaitement protégée contre les lois de la forme qui dominèrent l’homme dans le passé car il ne pouvait comprendre à ce stage les vastes domaines de la réalité.
    La mémoire spirituelle de l’homme, tant qu’elle ne sera pas épuisée demeurera un mirage pour l’homme et non plus une source de connaissance.
    Quand l’homme est conscient et qu’il n’est plus impliqué émotivement dans l’évolution, le temps pour lui n’a plus d’importance et il n’en souffre plus.
    La déspiritualisation est la dernière frontière que devra dépasser l’égo avant de pénétrer dans la conscience universelle.
    Tant que l’homme possède une conscience réflective, il ne peut créer, c'est-à-dire faire descendre sur le plan matériel les connaissances qui ouvre son centre mental supérieur lui permettant éventuellement de déchirer le voile de l’invisible afin de comprendre les mystères de l’évolution et de la vie.
    La conscience cosmique ne peut être réalisée que dans l’éther, et dans l’éther, l’égo ne vit pas, il est en suspension.
    La pensée subjective est conditionnée par les émotions.
    Le savoir ne vient jamais à l’homme de l’extérieur contrairement à la connaissance qui n’est pas le savoir. Elle vient des plans inférieurs de l’homme c'est-à-dire de l’astral. Par contre, le savoir ne vient de nulle part, éternellement présent dans l’homme et prêt à couler en lui quand il est prêt à le supporter. Pour cela, il doit être vide de sa mémoire spirituelle car elle transforme le savoir en connaissance et le rend prisonnier de la forme. L’intelligence pure est sans et sans bornes alors que la connaissance à ses limites qui sont les limites psychologique de l’être qui est prisonnier.
    C’est la mémoire qui est la raison d’être du mensonge : pas de mémoire, pas de mensonge.

    RépondreSupprimer
  5. L’être humain sera élevé en conscience au fur et à mesure qu’il aura réalisé le fardeau de la solitude de son esprit.
    Tant que l’homme n’aura pas cessé d’interpréter la réalité et lui donner la qualité de connaissance, il ne pourra être dans le savoir car il s’attachera plus à la forme qu’à la créativité énergétique de l’intelligence.
    Tant que la déspiritualisation de la mémoire n’aura pas libéré l’homme conscient du passé de la connaissance, il sera prisonnier de la polarité et bloquera le passage de l’intelligence créative car elle est mémoire.
    La science du cosmos couvre tous les aspects de l’évolution sans la polarisée, c'est-à-dire sans la soumettre au jeu de la vérité et du mensonge.
    Ce n’est pas le passé qui doit déterminer le présent mais le présent qui doit absorber le potentiel grandiose de l’avenir.
    L’homme nouveau ne sera pas simplement un être conscient mais aussi plus intelligent dans sa conscience parce que la déspiritualisation de sa mémoire l’aura amené à être confronté à toutes les sortes de mensonges possible et imaginable qui servent à garder l’homme dans l’impuissance.
    Si l’homme réalisait qu’il est un géant, il est évident que la société ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui car on ne peut manœuvrer un géant mais sa mémoire spirituelle est tellement puissante que son intelligence créative en est proportionnellement diminuée.
    L’homme ne réalise pas ce qu’est la personnalité, il ne comprend pas que la personnalité est l’accumulation de ce qui n’est pas réel dans l’homme pour la formation sur le plan matériel d’un écran protecteur conte une autre dimension de l’homme, la personne, qui serait trop forte et trop puissante pour la masse de la conscience humaine aujourd’hui.
    Le concept de la bonne voie nait de la mémoire spirituelle. Quand on croit être sur la bonne voie, on est en dehors de l’intelligence créative et en dedans de la mémoire spirituelle. Etre dans la bonne voie est une question de mémoire et non d’intelligence. Mémoire spirituelle veut dire toute réflexion subjective du passé.
    L’homme nouveau devra intégrer les principes de vie de sa planète avec ceux des plans parallèles et aussi les principes d’intelligence de son plan mental avec ceux des plans parallèles.
    L’homme nouveau sera un surhomme c’es à dire un être qui n’aura plus de passé car sa mémoire spirituelle ne fera plus partie de sa conscience psychologique donc il pourra intégrer le principe d’intelligence de sa planète, ce que nous appelons l’intellect ou la raison avec le principe d’intelligence créative des plans parallèle que l’on peut appeler l’intelligence pure ou supramentale. De même, il pourra intégrer le principe de vie de sa planète que nous appelons l’idéologique avec le principe de vie d’un plan parallèle que nous appelons la force vitale.
    Mental supérieur veut dire mental sans mémoire donc mémoire universelle. Il faut faire une rupture avec l’astral.
    Tant que l’homme à la moindre possibilité de douter en lui, c’est qu’il est encore contaminé par la mémoire spirituelle et le caractère astrale de ces formes.
    La déspiritualisation de la mémoire de l’homme créera en lui le vide dont il a besoin pour être remplit instantanément par le savoir ou l’intelligence créative de son double.
    La personnalité répond aux exigences émotives de la mémoire tandis que la personne reflète l’alliance entre le double et l’énergie créative.

    Le Pélican

    RépondreSupprimer
  6. @pelican; compliqué ton truc, ouvre ton coeur se sera plus simple pour grandir.

    la seule religion que connaissait les anciens etait la religion naturelle qui veut dire amour. le christ l'a formulé avec aime ton prochain comme toi meme.
    charité esperance et foi conduiront a la redemption. Et il faut de la science , principe de satan pour trouve la force morale necessaire avec egalité liberté et fraternité.
    La FM a posé la forme de cette force morale et ne fera pas plus car la fm est uine creation ex nihilo des jesuites pour prendre le pouvoir sur les rois.Mesmer anton fut en 1740 le precepteur et venu ensuite le jesuite demaistre et beaucoup d'autres.
    Mais les jesuites a qui obeissent t-il? Ah oui a certaines races dites extraterretres qui controlent acutellement notre systeme solaire.

    pelican tu as du mal a t'envoler, tu es encore un poussin

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. oh que oui, je crois que je ne suis même pas sortit de la coquille...
      Le Pélican aux ailes brisées.

      Supprimer

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.