L'ancien Premier ministre est visé par une enquête du parquet de Paris pour "favoritisme" et "détournement de fonds publics". Durant le précédent mandat, le locataire de Matignon et plusieurs de ses ministres sont soupçonnés d'avoir recouru abusivement à des instituts de sondages, aux frais du contribuable.
Rien n'avait filtré dans les médias jusqu'à dimanche. Le Parisien révèle qu'une enquête préliminaire visant François Fillon a été ouverte le 11 octobre dernier par le parquet de Paris, pour "favoritisme" et "détournement de fonds publics". L'enquête s'intéresse aux pratiques de l'ancien Premier ministre mais aussi de plusieurs de ses ministres de l'époque. Ils sont soupçonnés d'avoir eu la main un peu lourde dans leur recours aux instituts de sondage et conseillers en communication, sans faire jouer la concurrence et en utilisant des deniers publics.
Un rapport de la Cour des comptes en 2011
Tout commence avec le dépôt d'une plainte, il y a un an, par Anticor. Cette association anti-corruption prend comme base un rapport de la Cour des comptes de 2011, sur les dépenses du gouvernement en communication. On peut y lire que les "conditions d'achat sont parfois contestables, voire irrégulières" mais la Cour choisit alors de ne pas transmettre ses conclusions à la justice. Dans un premier temps, la plainte de l'organisation n'est pas suivie par le parquet qui décide finalement d'ouvrir une enquête en octobre.
Les sondages ne portent décidément pas chance à l'ancienne majorité. Une autre enquête a déjà été ouverte visant cette fois l'Elysée, à l'époque où Nicolas Sarkozy en était le résident. Elle concerne 9 millions de commande de sondages et vise l'ancien conseiller Patrick Buisson et l'institut de sondage Giacometti-Péron. Mais cette nouvelle affaire tombe au plus mal pour François Fillon, qui lance ce week-end une campagne d'adhésion à son nouveau mouvement, Force républicaine. Une rampe de lancement pour l'élection présidentielle de 2017.
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Rien n'avait filtré dans les médias jusqu'à dimanche. Le Parisien révèle qu'une enquête préliminaire visant François Fillon a été ouverte le 11 octobre dernier par le parquet de Paris, pour "favoritisme" et "détournement de fonds publics". L'enquête s'intéresse aux pratiques de l'ancien Premier ministre mais aussi de plusieurs de ses ministres de l'époque. Ils sont soupçonnés d'avoir eu la main un peu lourde dans leur recours aux instituts de sondage et conseillers en communication, sans faire jouer la concurrence et en utilisant des deniers publics.
Un rapport de la Cour des comptes en 2011
Tout commence avec le dépôt d'une plainte, il y a un an, par Anticor. Cette association anti-corruption prend comme base un rapport de la Cour des comptes de 2011, sur les dépenses du gouvernement en communication. On peut y lire que les "conditions d'achat sont parfois contestables, voire irrégulières" mais la Cour choisit alors de ne pas transmettre ses conclusions à la justice. Dans un premier temps, la plainte de l'organisation n'est pas suivie par le parquet qui décide finalement d'ouvrir une enquête en octobre.
Les sondages ne portent décidément pas chance à l'ancienne majorité. Une autre enquête a déjà été ouverte visant cette fois l'Elysée, à l'époque où Nicolas Sarkozy en était le résident. Elle concerne 9 millions de commande de sondages et vise l'ancien conseiller Patrick Buisson et l'institut de sondage Giacometti-Péron. Mais cette nouvelle affaire tombe au plus mal pour François Fillon, qui lance ce week-end une campagne d'adhésion à son nouveau mouvement, Force républicaine. Une rampe de lancement pour l'élection présidentielle de 2017.
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Paul : tout le monde sait que les politiciens sont véreux, rien de nouveau sous le soleil. Deux questions à se poser devant ce grand ménage : Qui en est l'instigateur ? Quel en est l'objectif ?
Je pencherait pour les États-Unis... Détruire toute l'ancienne classe politique française, pour placer ses pions : Marché transatlantique ! Sarkozy, en tant qu'agent manipulé par la CIA, pourrait très bien repointer son nez...
Analyse judicieuse Paul, mais je ne pense pas que la manip puisse être l'objet d'un pays ou nation, plutôt d'une sorte de conglomérat affairiste associé aux illuminatis . Démonter le système politique d'un pays obligerait de facto les électeurs a se tourner vers un gouvernement de substitution qui sera proposé au bon moment de type gouvernement global européen , mais je ne pense pas que la prochaine étape soit le retour du nain . Ces derniers temps les méchants sont passés à la vitesse supérieure, ils finalisent leurs programmes . Nous devons réagir vite .
RépondreSupprimerC'est la première fois que j'entends parler de l'association Anticor.
RépondreSupprimerSi on va sur leur site, elle apparait comme très structurée, multidisciplinaire, pluraliste et existe depuis 2002.
Mais, qu'a t-elle révélé depuis cette date?
De même que les ennuis arrivent en série, peut-être que certaines affaires ne sont pas "commanditées."
RépondreSupprimerLe président d'honneur d'Anticor est je juge Eric Halphen, celui qui a dit qu'il y avait une justice pour les "frères" et une autre pour les simples citoyens, que les magistrats ne devaient pas adhérer à la franc-maçonnerie. Ce jour-là, il s'est fait des ennemis.
L'article qu'il a écrit récemment pour Libé :
http://www.anticor.org/2013/04/10/juste-de-lhonnetete-tribune-deric-halphen/
Je ne doute pas de sa sincérité, mais une petite chose me gêne, C. Taubira fait partie des marraines d'Anticor. Nous connaissons son cursus qui l'a mené de l'indépendantisme à ministre d'état...
Edouard
Paul, il n'y a pas que les politiciens qui sont véreux, hélas.
RépondreSupprimerAh ! si seulement un petit vent printanier d'honnêteté se mettait à souffler, que ce serait bien ! Je n'ose même pas imaginer cela, tellement ça me paraît utopique.
"détournements de fonds publics" : les fonds publics reviennent-ils dans les caisses publiques, lorsqu'on découvre dans la poche de qui ils ont atterri ? ça aussi ce serait bien.