22 février 2013

Education nationale : tout doit disparaitre...


La France est passée, entre 2000 et 2009, pour la compréhension de l'écrit, du 10e rang sur 27 pays au 17e sur 33. La proportion d'élèves qui ne maîtrisent pas cette compétence a augmenté d'un tiers, passant de 15,2 %, à 19,7 %. En mathématiques, recul également.

Une autre enquête internationale sur les programmes scolaires constatait qu'en 2006, sur 21 pays européens, la France se plaçait entre le 14e et le 19e rang selon les types de textes et les compétences évaluées.

Le ministère a publié une synthèse des évaluations du niveau en CM2 de 1987 à 2007. Si le niveau est resté stable de 1987 à 1997, il a nettement baissé entre 1997 et 2007. Le niveau en lecture qui était celui des 10 % les plus faibles en 1997 est, dix ans plus tard, celui de 21 % des élèves. A la même dictée, 46 % des élèves faisaient plus de 15 fautes en 2007, contre 21 % en 1997. L'évolution en calcul est également négative. La proportion d'élèves en difficulté pour la lecture est passée de 14,9 %, à 19 %, soit une augmentation d'un tiers. Un élève sur trois est faible en orthographe, contre un sur quatre dix ans plus tôt.

Tous les indicateurs sont au rouge. Mais il ne faut pas toucher au tabou de l'Education nationale.

Source

Paul : Destruction programmée de l'éducation des castes inférieures, tout doit disparaitre...

6 commentaires:

  1. Paul a tout dit...

    "Rigueur" égale "économies à faire" (un bon prétexte) donc réduction des moyens éducatifs.

    Mais on ne peut que constater aussi la complicité des organisation d'enseignants, bien souvent démotivés et arc boutés sur leurs "avantages" de profs, dans cette démolition contrôlée.

    Les mouvements d'humeur des enseignants ne concernent que des points de détail, ou des pertes d'avantages acquis. Pas ce qui concerne leur véritable mission, qui est de préparer les jeunes générations à être cultivés, et dotés d'un Gros Bon Sens.

    Les parents eux-mêmes sont tombés dans le piège béant de la médiocrité en s'opposant aux sanctions bien souvent méritées contre leurs chers bambins fauteurs de troubles, qui empêchent les autres bambins d'apprendre. Comme ça, personne de travaille et c'est l'alignement par le bas. L'école n'enseigne plus, l'école socialise. Et surtout l'école n'apprend plus le goût de l'effort intellectuel, (pour l'effort physique, oui,, il y a beaucoup de sport) et le goût du travail bien fait.

    Par conséquent, le "système" est bien verrouillé, se bornant à des cycles d'Action/Réaction, pour tomber en vrille dans le gouffre où l'oligarchie veut mener ce peuple, à travers l'éducation de sa jeunesse sacrifiée.

    Il ne restera aux parents, désireux que leurs enfants aient une solide éducation, qu'à "payer" pour l'enseignement privé, y compris après le bac.

    L'ami Pierrot

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  2. C'est tellement plus confortable, pour les imposteurs aux manettes, de générer des citoyens qui ne sauront pas comprendre un énoncé. A fortiori un texte de loi ou la prise en compte et le recoupement de plusieurs informations.

    Les Etats-Unis vont dans le même sens.
    45 états s'apprêtent à abandonner les lettres cursives au profit de l'ordinateur, d'ailleurs la correspondante zunienne de ma fille n'écrit qu'en script.

    Citation d'une petite analyse sur les dégâts occasionnés par cette décision :
    ""L'écriture, la vraie, a néanmoins ses partisans, qui soulignent ses bienfaits sur les capacités psychomotrices des enfants. Elle les relie aussi au passé, aux textes, célèbres comme la Constitution ou aux lettres jaunies de leurs grands-parents.

    «Elle fait partie de l'identité et de l'estime de soi», observe Eldra Avery, qui enseigne le langage et la composition dans un établissement californien. «Il y a quelque chose d'unique et de personnel dans une lettre en cursive.»""
    http://www.lefigaro.fr/international/2012/11/28/01003-20121128ARTFIG00462-en-californie-l-ecriture-cursive-appartient-au-passe.php?cmtpage=1

    Les parents peuvent prendre le relais...

    Edouard


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  3. Le problème vient me semble t'il d'une proportion de + en + grande d'enfants d'immigré qui abaissent le niveau...

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    1. Peut-être, mais nos petites têtes blondes n'ont rien à leur envier !

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  4. Dans ce cas @nonyme 15/42, il faudrait élaborer un enseignement spécifique, tout aussi exigeant que pour l'ensemble de la population mais avec des classes de 15 élèves.
    Il est impossible de transmettre les apprentissages à des élèves de 17 nationalités différentes à 30 par classe.

    Mais le problème est ailleurs. Le survol de l'histoire sans chronologie, l'ébauche de la conjugaison conduisent à une médiocratie soigneusement planifiée.

    Edouard

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  5. "médiocratie planifiée" je suis d'accord avec Edouard.

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