Kakadu National Park - Introduction with Jacob Nayinggul from Parks Australia on Vimeo.
Face aux 14 000 tonnes d'uranium logées dans les terres septentrionales d'Australie, Areva nourrissait de grandes ambitions. Le gisement était estimé à 2 milliards de dollars, selon média australien ABC News. Mais le géant du nucléaire français peut mettre au placard ses permis d'exploitation et ses velléités minières :
des Aborigènes ont gagné le combat qu'ils menaient depuis des décennies contre les mines qui devaient être creusées sur leur territoire de Koongarra, rapportent un article d'un blog de Mediapart ainsi qu'un communiqué de l'Observatoire du nucléaire.
Après la découverte de gisements d'uranium en 1970, cette zone d'une douzaine de km2 avait été exclue du parc national de Kakadu, se retrouvant de ce fait privée de protection légale. La bataille de ces Aborigènes, et en premier lieu du propriétaire traditionnel de cette terre, Jeffrey Lee, a permis de la classer l'année dernière au patrimoine mondial de l'humanité de l'Unesco, puis de la réintégrer pleinement, en février, au parc national.
En 2011, une délégation australienne avait ainsi fait le voyage jusqu'à Paris pour rencontrer le comité de l'Unesco et le convaincre de classer le site, rapporte un article d'ABC News. Selon le média australien, "le gouvernement a déclaré que le géant de l'énergie Areva avait formellement demandé que la nomination de Koongarra soit retirée de l'agenda de la rencontre". Le journal avance également que l'Aborigène a reçu "d'énormes pressions" pour cesser d'entraver les projets miniers d'Areva, et aurait pu devenir "l'homme le plus riche d'Australie" s'il avait cédé. "Il est légitime d'estimer que ces offres d'Areva relevaient de la corruption, pas nécessairement sur le plan juridique mais assurément sur le plan moral", accuse l'Observatoire du nucléaire.
Quoi qu'il en soit, Jeffrey Lee a fait savoir, sur le site australien The Age, que "le fait que les Blancs m'offrent ceci ou cela ne m'intéresse pas", et qu'il n'était pas "intéressé par l'argent. J'ai un travail. Je peux acheter de la nourriture, je peux aller pêcher et chasser". Sur le site Environment News Service, il explique aussi : "J'ai dit non aux mines d'uranium à Koongarra, car je crois que la terre et les croyances propres à ma culture sont plus importantes que l'exploitation minière et l'argent. L'argent va et vient, mais la terre est toujours là, subsiste toujours si nous nous en occupons, et s'occupera toujours de nous."
Se trouvent à Koongarra de l'art rupestre aborigène, des sites sacrés, des roches ocres et de la brousse. Dans la conception aborigène du "temps du rêve", explique Environment News Service, le site abrite aussi la demeure de Namarrgon, être mythique qui manie la foudre, et "ancêtre créateur responsable d'un spectaculaire orage électrique sur le plateau d'Arnhem". L'électricité, déjà...
Source
Paul : Nous ne sommes pas au Mali, Hollande n'a pas osé faire débarquer les troupes françaises en Australie pour défendre les intérêts d'Areva !
des Aborigènes ont gagné le combat qu'ils menaient depuis des décennies contre les mines qui devaient être creusées sur leur territoire de Koongarra, rapportent un article d'un blog de Mediapart ainsi qu'un communiqué de l'Observatoire du nucléaire.
Après la découverte de gisements d'uranium en 1970, cette zone d'une douzaine de km2 avait été exclue du parc national de Kakadu, se retrouvant de ce fait privée de protection légale. La bataille de ces Aborigènes, et en premier lieu du propriétaire traditionnel de cette terre, Jeffrey Lee, a permis de la classer l'année dernière au patrimoine mondial de l'humanité de l'Unesco, puis de la réintégrer pleinement, en février, au parc national.
En 2011, une délégation australienne avait ainsi fait le voyage jusqu'à Paris pour rencontrer le comité de l'Unesco et le convaincre de classer le site, rapporte un article d'ABC News. Selon le média australien, "le gouvernement a déclaré que le géant de l'énergie Areva avait formellement demandé que la nomination de Koongarra soit retirée de l'agenda de la rencontre". Le journal avance également que l'Aborigène a reçu "d'énormes pressions" pour cesser d'entraver les projets miniers d'Areva, et aurait pu devenir "l'homme le plus riche d'Australie" s'il avait cédé. "Il est légitime d'estimer que ces offres d'Areva relevaient de la corruption, pas nécessairement sur le plan juridique mais assurément sur le plan moral", accuse l'Observatoire du nucléaire.
Quoi qu'il en soit, Jeffrey Lee a fait savoir, sur le site australien The Age, que "le fait que les Blancs m'offrent ceci ou cela ne m'intéresse pas", et qu'il n'était pas "intéressé par l'argent. J'ai un travail. Je peux acheter de la nourriture, je peux aller pêcher et chasser". Sur le site Environment News Service, il explique aussi : "J'ai dit non aux mines d'uranium à Koongarra, car je crois que la terre et les croyances propres à ma culture sont plus importantes que l'exploitation minière et l'argent. L'argent va et vient, mais la terre est toujours là, subsiste toujours si nous nous en occupons, et s'occupera toujours de nous."
Se trouvent à Koongarra de l'art rupestre aborigène, des sites sacrés, des roches ocres et de la brousse. Dans la conception aborigène du "temps du rêve", explique Environment News Service, le site abrite aussi la demeure de Namarrgon, être mythique qui manie la foudre, et "ancêtre créateur responsable d'un spectaculaire orage électrique sur le plateau d'Arnhem". L'électricité, déjà...
Source
Paul : Nous ne sommes pas au Mali, Hollande n'a pas osé faire débarquer les troupes françaises en Australie pour défendre les intérêts d'Areva !
Eh bien voilà une bonne nouvelle ! Tout le monde n'est pas corrompu, nous pouvons le constater.
RépondreSupprimerEspérons qu'Areva lâche vraiment le morceau et laisse les aborigènes en paix... Je me méfie de ces gens-là qui recherchent le profit. Ils reviennent souvent à la charge, et pas souvent d'une manière très honnête.
Bravo à ceux qui se sont battus pour protéger la terre ! Je suis heureuse avec eux de cette victoire.
PS - je n'avais pas vu initialement qu'il y avait une vidéo...
Supprimer"nous nous aidons les uns les autres, tout comme nos ancêtres l'ont fait. Et nous savons que c'est une bonne chose..."
Si tout le monde pouvait penser cela ! ^^
on empeche surtout la france de se developper hors de son territoire.et on utlise une structure dedié pour cela le patrimoine mondiale, comme ci cette structe etait noble. beurgk
RépondreSupprimerJe ne comprends pas ce que tu veux dire, anonyme.
SupprimerSi tu veux bien préciser ça me ferait plaisir.
"hors de son territoire ?" "structure dédié pour cela ?"
Je fais partie des gens à qui il faut expliquer, pardonne-moi.
Merci d'avance. Et bonne soirée.
Possible bataille entre l'oligarchie "Siono-saxone" Australienne et celle de la zone France, le fondement véritable de la décision serait de garder l'uranium pour les exploitants miniers Australiens très, trop puissants.
RépondreSupprimerJe me suis demandé si les cataclysmes climatiques qui frappent l'Australie : des inondations catastrophiques, des tempêtes, des sécheresses inimaginables et des incendies, n'ont pas comme objectif de dépeupler certains territoires "miniers" afin de laisser les mains libres à l'oligarchie exploitant les mines, ou au lobby militaro-industriel.
Par exemple, les "terres rares"...
L'ami Pierrot
Bonjour,
RépondreSupprimerL'argent ne corrompt que les lâches.
Bravo aux aborigènes d'avoir si bien défendu leur cause sans autre arme que la détermination et l'amour de leur terre.
Edouard