Les carnassiers suivent le gibier à basse altitude. Selon Hannes Jenny, du Service de la chasse et de la pêche des Grisons, ce comportement est normal, rapporte le «St. Galler Tagblatt». Jusqu'à ici, il n'y eu aucun incident. Mais la population est sur les dents. «Une meute de loups qui rôde à proximité des habitations, c’est une nouvelle situation que les gens doivent apprendre à gérer», admet le spécialiste de la faune.
En été, six jeunes deviendront adultes. Si le groupe reste ensemble, cela pourrait constituer un danger pour les chèvres et les moutons, voire des animaux plus grands tels que les veaux. Hannes Jenny n’exclut pas que les prédateurs progressent jusque dans le canton de Saint-Gall, où les éleveurs sont inquiets et réclament déjà des indemnisations financières. Car pour les petites exploitations, les mesures de protection des troupeaux sont trop onéreuse à mettre en place.
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Commentaire d'un berger :
RépondreSupprimer""Août 2010, réaction d’un berger à la suite du tir d’un loup sur un alpage en Valais
Michel-Joseph Braillard, berger fribourgeois, réagit à la mort d’un loup sur l’alpage de Scex en Valais. « Un tir ne résout rien. Les solutions sont ailleurs. » Il développe une argumentation encyclopédique tirée d’un métier qu’il pratique depuis plus de six décennies. Pour le berger, on ne passera pas à côté de futures meutes de loups en Suisse. « Personne ne peut contrôler le loup, à part lui-même. Le loup a fait son boulot de prédateur. Le berger devrait faire son boulot de berger, mais…»
Riche de son expérience personnelle, Michel-Joseph Braillard estime que des génisses issues d’une race de plaine n’ont strictement rien à faire en altitude. « Elles ne sont pas du tout combatives. Les vaches de la race d’Hérens ne poseraient aucun problème. Là, ce serait le loup qui déguerpirait. Il faut relativiser. Lorsqu’un orage éclate en montagne, douze génisses peuvent décrocher et mourir d’un coup. Le berger n’est plus habitué à gérer des prédateurs qui ont disparu depuis un siècle des horizons suisses. D’où panique sur les alpages à chaque fois que le loup frappe. Il faut revenir avec respect à ce que nos ancêtres ont mis un millénaire à développer…»""
Les Suisses sont-ils, comme on le croit généralement, des écologistes qui respectent la nature ? les loups sont-ils compatibles avec la nature idyllique à la mode Suisse ?
RépondreSupprimerPour le symbole, retenons que la Suisse abrite des loups en costard cravate et rollex : en 2011, le Bilderberg eut lieu en Suisse, et tous les ans, le forum de Davos où les globalistes élaborent la gouvernance mondiale qui doit amener leur NWO.
Ces loups là sont des prédateurs bien plus dangereux que les loups gris...
L'ami Pierrot
le loup n'attaque pas l'homme, il le craint ...
RépondreSupprimerVince
J'ai oublié de signer le premier commentaire et de donner le lien d'où est extrait l'article :
RépondreSupprimerhttp://www.buvettedesalpages.be/loups_en_suisse/
Les citadins suisses sont pour le loup. Les éleveurs sont moins enclins à accueillir ce superbe prédateur.
Les politiciens helvétiques ont même essayé de faire passer le loup "d'espèce strictement protégée" à "espèce protégée"
afin d'obtenir une plus grande marge de manoeuvre pour organiser des battues.
Edouard