19 janvier 2013

Ils sont ceux qui plantent les mythes...

Ils sont ceux qui plantent les mythes. Ils sont ceux qui mettent de la merde dans la tête de nos enfants. À nos frais en plus. Il y a quelques jours, une période chaude s’est abattue sur le Québec et le brusque dégel a emporté une bonne partie de la neige tombée.-Rien de nouveau sous le soleil. Une simple variation saisonnière comme il est possible d’en vivre régulièrement. Qu’une période douce s’amène et fasse fondre les neiges se produit pratiquement chaque hiver. Parfois c’est le début de l’hiver qui est repoussé par une vague de chaleur, d’autre c’est l’hiver qui est écourté par ce temps doux, bref, ça arrive n’importe quand.- Voilà que les jours suivants, apparaît dans un journal Péladeau au Québec, un article d’une page, pleine de grands titres avec un air de bande dessinée, intitulé météo en cinq minutes, visant à expliquer la brusque fonte de neige de la dernière semaine. L’article est anonyme et ne possède pas d’auteur autre que l’agence gouvernementale ayant contribué à sa rédaction, Environnement Canada.

En voici le texte :

« Météo---En cinq minutes »
Le dégel de janvier. Un redoux qui ne passe pas inaperçu.
Les températures presque fiévreuses des derniers jours n’ont pas de quoi inquiéter.
Ce grand écart du mercure, qu’on appelle familièrement « le dégel de janvier », n’est pas systématique, bien qu’il semble se reproduire d’une année à l’autre à la mi-hiver. Un peu comme l’été indien, cet épisode météorologique de redoux hivernal reste court. Environnement Canada prévoit un retour graduel aux moyennes saisonnières. » Le dégel de janvier se caractérise par un temps chaud qui n’est pas de saison, qui tend à revenir à peu près à la même période chaque année, souvent moins de 10 jours environ après la mi-janvier. Il n’est pas reconnu par les météorologues qui le classent comme une singularité donc purement aléatoire.

Mettons ça clair, il n’y a jamais eu de dégel de janvier systémique ou érigé en dicton populaire à la façon de l’été indien au Québec ! Jamais. - Réalisez-vous l’impact social d’une telle propagande sur ceux qui ne possèdent pas les outils critiques pour comprendre, la classe populaire finalement, Déjà le lendemain « le redoux de janvier » était imbécilement repris en boucle sur un grand réseau canadien, RDI.

Menteurs menteurs. Votre jupon dépasse.

1 commentaire:

  1. Ce redoux de plein hiver, dans un Canada que je connaissais pour son hiver si long et si rude - le chanteur Charlebois, encore vivant, le chantait ! est en train de devenir "normal" grâce à la propagande de l'agence gouvernementale Environnement Canada.

    Dans quel but ?

    Car rien n'est "gratuit". Si des technologies peuvent modifier le climat (ça me refait penser aux JO d'hiver de Vancouver, il faisait si doux que la Neige manqua cruellement) c'est qu'il y a des intérêts économiques très puissants en jeu.

    Par exemple, le dégel de l'océan glacial, c'est une bénédiction pour les transports maritimes et tant pis pour les ours blancs.

    Par exemple, l'exploitation minière et pétrolière, et celle des gaz de schiste, est considérablement facilité par un dégel si opportun.

    Or, nous savons que le gouvernement Canadien a investi des milliards avec les corporations privées, et exproprie les indigènes (Indiens, Inuits...), pour exploiter à sa guise les ressources minières, pétrolières, énergétiques, hydrauliques du Grand Nord.

    Il y a trop d'argent à gagner pour que ce changement climatique soit fortuit.

    L'ami Pierrot

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