Entraîné par la crise grecque, Chypre pourrait être dans l'incapacité de verser les remboursements d'emprunts dus en décembre si un accord sur un plan de sauvetage n'est pas obtenu dans les jours à venir avec la troïka des bailleurs de fonds, a indiqué un responsable du gouvernement lundi 17 décembre.
L'Etat a un besoin immédiat de 250 à 300 millions d'euros. Sans cela, il "cessera d'honorer des paiements", selon Christos Patsalides, qui s'exprimait devant un comité parlementaire, précisant qu'il n'y a pas de plan B en cas d'échec des négociations sur un plan d'aide avec la troïka (UE, BCE, FMI).
Lire (éditions abonnés) : "Chypre, bientôt sous le joug de la "troïka""
Le gouvernement, étranglé par d'importantes difficultés financières, tente de puiser dans les fonds de pension et de prévoyance d'organismes semi-publics, y voyant la seule option pour emprunter de telles sommes à très court terme. Les salariés de l'Autorité des télécommunications ont manifesté contre de telles décisions, craignant que les fonds prêtés à l'Etat ne soient jamais rendus.
Christos Patsalides a précisé que le gouvernement chypriote avait besoin de 420 millions d'euros pour répondre à ses besoins immédiats, mais que sur cette somme, 170 millions d'euros avaient déjà été obtenus auprès de "sources extérieures".
La troïka rassemblant l'Union européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international examine la demande chypriote d'aide européenne, qui doit être soumise à l'Eurogroupe le 21 janvier. Une fois l'aide validée, il faudrait cependant encore plusieurs semaines avant que l'île méditerranéenne ne reçoive ses premiers versements.
Depuis que le gouvernement de Nicosie s'est résigné, fin juin, à appeler l'Europe à son secours, le plan de sauvetage de l'île était évalué à 10 milliards d'euros. Mais jeudi 22 novembre, le ministre des finances chypriote, Vassos Shiarly, a avancé le chiffre de 17,5 milliards d'euros, soit l'équivalent du produit intérieur brut (PIB) du pays.
Source
Vu ici
L'Etat a un besoin immédiat de 250 à 300 millions d'euros. Sans cela, il "cessera d'honorer des paiements", selon Christos Patsalides, qui s'exprimait devant un comité parlementaire, précisant qu'il n'y a pas de plan B en cas d'échec des négociations sur un plan d'aide avec la troïka (UE, BCE, FMI).
Lire (éditions abonnés) : "Chypre, bientôt sous le joug de la "troïka""
Le gouvernement, étranglé par d'importantes difficultés financières, tente de puiser dans les fonds de pension et de prévoyance d'organismes semi-publics, y voyant la seule option pour emprunter de telles sommes à très court terme. Les salariés de l'Autorité des télécommunications ont manifesté contre de telles décisions, craignant que les fonds prêtés à l'Etat ne soient jamais rendus.
Christos Patsalides a précisé que le gouvernement chypriote avait besoin de 420 millions d'euros pour répondre à ses besoins immédiats, mais que sur cette somme, 170 millions d'euros avaient déjà été obtenus auprès de "sources extérieures".
La troïka rassemblant l'Union européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international examine la demande chypriote d'aide européenne, qui doit être soumise à l'Eurogroupe le 21 janvier. Une fois l'aide validée, il faudrait cependant encore plusieurs semaines avant que l'île méditerranéenne ne reçoive ses premiers versements.
Depuis que le gouvernement de Nicosie s'est résigné, fin juin, à appeler l'Europe à son secours, le plan de sauvetage de l'île était évalué à 10 milliards d'euros. Mais jeudi 22 novembre, le ministre des finances chypriote, Vassos Shiarly, a avancé le chiffre de 17,5 milliards d'euros, soit l'équivalent du produit intérieur brut (PIB) du pays.
Source
Vu ici
Pas de soucis le MES est là .
RépondreSupprimer"Loin de sortir les Etats et la zone euro de l'emprise des marchés financiers, le MES la renforce encore. Les banques, qui peuvent emprunter à 1 % auprès de la Banque centrale européenne (BCE), prêteront au MES à un taux nettement supérieur. Le MES prêtera aux Etats à un taux encore supérieur et ces fonds serviront à payer la charge de la dette qui entrera dans les coffres des banques. C'est la solidarité version néolibérale, les banques solidaires avec elles-mêmes"
source : http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/03/01/le-mes-n-est-pas-un-mecanisme-de-solidarite-europeen_1649890_3232.html
Et pourtant...
RépondreSupprimerhttp://www.compte-bancaire-offshore.com/Chypre.html
Chypre, son climat, sa culture, ses banques facilitatrices, personnel souriant et disponible sur rendez-vous même au milieu de la nuit.
Edouard