Des milliers de chevaux de race lusitanienne ont été abattus en 2012 au Portugal. En raison de la crise, les éleveurs n'ont plus les moyens d'entretenir leurs équidés, tandis que les acheteurs se font rares.
«En ce moment, des éleveurs, à cause de la crise et parce qu'ils n'arrivent pas à les vendre, préfèrent effectuer une sélection et faire abattre certains de leurs animaux», a expliqué Luis Vinhas, président de l'association portugaise des éleveurs de chevaux pur-sang lusitaniens, à la station de radio TSF.
«Les personnes qui les envoient à l'abattoir ne le font certainement pas le coeur léger, mais les maintenir en vie sans leur donner à manger, est pire», a-t-il ajouté.
Depuis le début de l'année, 2803 chevaux lusitaniens, soit quatre fois plus que l'an dernier, ont été abattus, selon des statistiques officielles qui ne précisent pas combien d'équidés appartenaient à la race des pur-sang.
Cher à l'entretien, un pur-sang lusitanien se négocie à l'achat dès 4000 euros, son prix pouvant dépasser les 15'000 en fonction de son âge et de son niveau de dressage.
Selon Jose Campos Oliveira, président de l'association des producteurs de lait et de viande, «la majorité» des bêtes abattues sont des pur-sang lusitaniens.
Soulignant les grandes difficultés des éleveurs confrontés à la pénurie d'acheteurs et «aux coûts d'alimentation assez élevés», il affirme que l'abattoir leur semble être «la seule issue parce qu'il y a des centaines d'animaux dans les haras».
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«En ce moment, des éleveurs, à cause de la crise et parce qu'ils n'arrivent pas à les vendre, préfèrent effectuer une sélection et faire abattre certains de leurs animaux», a expliqué Luis Vinhas, président de l'association portugaise des éleveurs de chevaux pur-sang lusitaniens, à la station de radio TSF.
«Les personnes qui les envoient à l'abattoir ne le font certainement pas le coeur léger, mais les maintenir en vie sans leur donner à manger, est pire», a-t-il ajouté.
Depuis le début de l'année, 2803 chevaux lusitaniens, soit quatre fois plus que l'an dernier, ont été abattus, selon des statistiques officielles qui ne précisent pas combien d'équidés appartenaient à la race des pur-sang.
Cher à l'entretien, un pur-sang lusitanien se négocie à l'achat dès 4000 euros, son prix pouvant dépasser les 15'000 en fonction de son âge et de son niveau de dressage.
Selon Jose Campos Oliveira, président de l'association des producteurs de lait et de viande, «la majorité» des bêtes abattues sont des pur-sang lusitaniens.
Soulignant les grandes difficultés des éleveurs confrontés à la pénurie d'acheteurs et «aux coûts d'alimentation assez élevés», il affirme que l'abattoir leur semble être «la seule issue parce qu'il y a des centaines d'animaux dans les haras».
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Ce fait divers illustre la crise profonde de notre civilisation. Des erreurs humaines - ou des crimes économiques des financiers - résultent ces abominations de gaspillage (invendus) et qui sont encore plus révoltantes quand ce sont des animaux, êtres vivants sensibles, qui sont exterminés en masse.
RépondreSupprimerIl y a eu certes, les fumeuses et fameuses exterminations de masse d'animaux d'élevage sous des prétextes sanitaires (grippe aviaire, porcine, équine, caprine etc) fièvre aphteuse (là, massacres par millions) fièvre catarrhale etc etc. Cela résulte probablement de l'élevage intensif industriel, mais aussi ces massacres sanitaires ont peut-être une connotation occulte satanique : "sacrifices d'êtres innocents", par milliers ou millions, comme d'ailleurs c'était prescrit dans l'ancien testament, pour satisfaire "Yahweh".
A présent, se rajoutent aux génocides sanitaires, ceux qui résultent de la crise économique et des faillites d'éleveurs. Les éleveurs de poulets ou de porcs, par exemple, surendettés et qui n'arrivent plus à tenir leurs coûts (inflation terrible du coût des céréales, pas répercuté dans les prix de ventes) en sont réduits à la faillite et à massacrer aussi leur production invendable.
des faits divers relatent parfois que des chevaux, des volailles...sont retrouvés mourants de faim à cause de propriétaires devenus indigents et aussi négligents...Auschwitz animal.
Nous voyons dans nos grandes surfaces de l'hyper-capitalisme mercantile (Carrefour, Leclerc etc) se multiplier les produits en date courte (invendus, cause consommateur appauvri) et les produits "jetés" ou donnés aux organisations caritatives pour les pauvres qui se multiplient (Restaus du Coeur, croix Rouge etc). Les poulets et autres produits "carnés" en font souvent partie, je le sais car j'en achète.
Bref, le cheval, le plus noble ami de l'Homme, dont les membres s'appellent comme les nôtres (jambe, pied...) n'est que le symbole de la ruine collective que le Système a fabriqué.
Vivement la fin de ce monde...mais je crains que rien ne se passe.
L'ami Pierrot
Si je pouvais, j'aurai aimé offrir ces chevaux aux paysans de Madagascar au lieu de les faire tuer. Ici, la surface, il y en a, la bouffe pour eux il y en aura. Ce sera dur au début (loin de l'avoine mais de la bonne herbe naturelle), mais au moins ils survivront.
RépondreSupprimerLe souci c'est que l'abattoir, mon cher, achète ces chevaux, pour un moindre prix certes, mais il les achète. Alors que madagascar... Un don, qui en plus coûterait aux éleveurs le prix de l'envoi, car ils n'iraient pas à pied. Jolie solution, mais malheureusement impossible à réaliser ... :(
SupprimerAbominable, c'est le mot.
RépondreSupprimerEt je ne vois pas de solution à cela. Sauf peut-être qu'il nous faudrait supprimer tout ce qui porte le nom de 'intensif' pour en revenir aux élevages et aux productions de proximité.
Mais pouvons-nous faire marche arrière ?
Lorsque je vois le commentaire de Yann, je me dis qu'il y aurait peut-être eu une solution moins radicale que de faire abattre ces chevaux. Mais on n'aurait même pas pu les rendre à l'état sauvage, du fait qu'il n'y a plus le moindre petit morceau de terre qui 'n'appartienne' pas à quelqu'un.
La preuve, s'il en était besoin, que les plus fragiles sont les premiers touchés par cette aberration économique.
RépondreSupprimerLa famine qui semble se profiler est une arme à mettre au crédit de l'oligarchie.
Edouard