20 novembre 2012

Sans abris : Permis de dormir dehors !


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La police dans la ville du Nevada force maintenant les personnes sans-abri à obtenir un permis, ainsi elles peuvent dormir n'importe où dans les lieux publics, dans les bois, ou même dans leurs propres voitures.


Selon des nouvelles de CBS :

« Une nouvelle loi donnerait à ville du Nevada le droit de distribuer des permis à un petit groupe de sans-abri, qui leur donnerait l'autorisation de dormir dans les lieux publics. »

Tandis que la nouvelle ordonnance donnerait à certains sans-abri un endroit pour rester, elle indiquerait à d'autres, en grande partie les fauteurs de troubles et les criminels, de rester au loin.

« Je descends ici chaque automne, » a dit Bob Barton, qui a choisi d'être sur le pavé dans la ville du Nevada.

Pour Barton, la nouvelle ordonnance qui identifierait essentiellement les sans-abri respectueux de la loi et les récompenserait est une musique à ses oreilles.

Le chef de la police James Wickham dit que c'est une mesure pour « contrôler la population des sans-abri » dans le secteur.

La nouvelle loi tomberait sous une ordonnance de « aucun camping » et il n'y a eu aucune indication quant à la façon dont les permis seraient distribués.

Cependant, on lui a dit qu'une grande majorité des villes comportant des sans-abri n’aurait pas de permis attribués, avec actuellement moins d’une douzaine de permis qui sont géré au total.

Le chef de la police a directement admis que « cela veut dire juste fondamentalement que vous ne pouvez pas installer une tente. Vous ne pouvez pas vivre dans votre véhicule. Vous ne pouvez pas vivre dans les bois dans la ville du Nevada. »

Particulièrement avec tellement peu de permis distribuées, il est évident que ceci aura comme conséquence une expulsion violente des sans-abri du secteur.

Également il est important d'ajouter que quand un secteur met en application ce genre de politiques il y en a probablement beaucoup d'autres qui suivent de près derrière.

Source : Theintelhub.com
Traduction Folamour, Reproduction libre à condition de citer la source ainsi que celle de la traduction.
Vu ici

4 commentaires:

  1. Comment disait-on avant ? "le rêve américain" ou "the américan way of live" si je ne me trompe .
    Grandeur et décadence , mais toujours les mêmes qui trinquent et qui se taisent . Je ne sais pas où en est le célèbre "esprit gaulois", mais si on venait me prendre ma maison, qu'on me supprimait mon travail et qu'on m'interdise de dormir sur un trottoir, je pense que je perdrais mon sang froid pour le moins.On en arrive à se demander jusqu'où nous devrons être poussés pour réagir ?

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  2. Cette situation est insidieuse.
    Peu à peu nous admettons l'inadmissible. Il suffit de voir la misère qui survit sur les trottoirs des villes.
    Il n'y a jamais suffisamment de place pour les plus pauvres.
    Leur nombre augmente au fur et à mesure que la situation économique se dégrade.
    Les hivers rigoureux éclaircissent les rangs...
    Les états comptent-ils sur les intempéries pour solder le problème ?
    Les trottoirs avec ou sans réglementation sont identiques d'un bout à l'autre de la terre.
    Allons-nous supporter longtemps cette mise au rencart ? Ou allons-nous être actifs ?
    La compassion au coin du feu ne sert à rien.

    Edouard

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  3. "Les états", Edouard, ou plutôt les gens qui sont payés pour en principe résoudre ces problèmes, je crois bien qu'ils pensent avant tout à leur petit confort personnel.
    La compassion au coin du feu ne sert à rien, je suis bien d'accord. Mais que pouvons-nous faire, hormis une petite intervention personnelle lorsque nous sommes confrontés à des situations de misère ?
    ... Une goutte d'eau dans l'océan...

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  4. C'est pour voir jusqu'où on peut malmener les populations comme dit anonyme,rien d'autre ne peut expliquer qu'on aurait besoin d'un permis pour dormir dehors!Pousser les humains dans leur dernier retranchement et observer la réaction...La loba

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