
La Corona est un site archéologique maya situé dans le Parc National de Laguna del Tigre, dans le Petén au Guatemala. Il n'a été découvert qu'en 1996 et doit son nom à une rangée de cinq temples ressemblant à une couronne (« corona » en espagnol).
En 2005, la découverte fortuite d'un panneau hiéroglyphique par l'archéologue Marcello Canuto de l'Université Yale a permis d'identifier le site à une cité maya longtemps connue sous le nom de «Site Q» mais que l'on n'avait jamais pu localiser.
Le mystère datait de la fin des années 1960 : à cette époque apparurent sur le marché international de l'art une trentaine de panneaux de style similaire et présentant le même glyphe-emblème en forme de tête de serpent. Ces objets avaient été mis sur le marché par des pilleurs et leur contexte archéologique restait inconnu. L'archéologue Peter Mathews baptisa donc leur lieu d'origine « Q » de l'espagnol « qué » qui signifie « quoi ». Il fut parfois identifié à la grande cité de Calakmul, une attribution guère convaincante vu la piètre qualité de la pierre de ce site.
Lors de fouilles achéologiques sur le site de La Corona au Guatemala en mai 2012, les spécialistes ont découvert un hiéroglyphe, contenant une inscription datée de 695-696 ans avant J.-C.
Cette découverte sur l’un des plus importants hiéroglyphe trouvé depuis des décennies, a été annoncée le 28 juin 2012 au National Palace of Guatemala.
« Ce texte parle de l’histoire politique ancienne, plutôt que d’une prophétie », explique Marcello A. Canuto, directeur de l’Institut de Recherche Middle American de Tulane et co-directeur des fouilles de La Corona.
L’objet témoigne entre autre du fait que la fin d'un cycle devrait avoir lieu en 2012.
L'inscription contenant 56 caractères a été trouvée sur une pierre qui constitue l’escalier.
Depuis 2008, Canuto et Tomás Barrientos, de l’Universidad del Valle de Guatemala, ont dirigé les fouilles à La Corona, un site déjà ravagé par les pillards.
« L’année dernière, nous avons réalisé que les pillards d’un bâtiment particulier avaient jeté quelques pierres sculptées, car elles étaient trop érodées pour les vendre sur le marché noir des antiquités », a déclaré Barrientos, « si nous savions qu’ils avaient découvert quelque chose d’important, nous avons également pensé qu’ils pourraient avoir manqué quelque chose ».
« Ce que Canuto et Barrientos ont trouvé fut un texte le plus long jamais découvert au Guatemala. Gravé sur des marches d’escalier, il enregistre 200 ans d’histoire de La Corona », affirme David Stuart, directeur du Centre de la Méso-Amérique à l’Université du Texas à Austin, qui faisait partie d’une expédition en 1997, première à explorer le site.
Durant le déchiffrage en mai, la référence 2012 est apparue sur un bloc d’escalier portant 56 hiéroglyphes finement sculptés.
Ils commémorent la visite royale à La Corona en l’an 696 par le souverain le plus puissant de l’époque Maya, Yuknoom Yich’aak K’ahk’ of Calakmul, quelques mois seulement après sa défaite en 695. Pensant qu’il avait été tué dans cette bataille, cette règle marque que la visite auprès des alliés a apaisé leurs craintes après la grande défaite.
Ce fut un moment de grande agitation politique dans la région Maya et ce roi fait allusion à un plus grand cycle de temps, qui arrive à échéance en 2012.
En temps de crise, les anciens Mayas ont utilisé leur calendrier pour favoriser la continuité et la stabilité plutôt que de prédire une apocalypse, explique Canuto.
Auteur David Jarry©2012
Vu ici
... Ce temps qui arrive à échéance en 2012, ou qui débute ?
RépondreSupprimerLa fin de quelque chose débouche normalement sur autre chose.
J'ose croire que 2012 sera la fin de l'ère de la corruption, des guerres, de la manipulation et de l'enrichissement personnel.
Je le souhaite de tout mon coeur.
Le bémol c'est que la fin de quelque-chose et le début d'autre chose prennent un certain temps. Nous ne sommes dans la première phase, le fond n'est pas encore atteint...
SupprimerJe pense au contraire que 2012 est plutôt un signe de déclenchement radical de transition de cycles. Egalement, j'aimerais bien comprendre comment ces chercheurs sont-ils arrivés à faire un lien entre le chiffre e 2012 qu'ils ont trouvés et l'année 2012 qui est la nôtre. Car comment faire coïncider sûrement deux calendriers qui sont issus de civilisations différentes?
RépondreSupprimerflorian
Comment pourraient-ils passer de -695-696 à 0 pour finir à + 2012,donc pour eux ce serait l'an 2707 hum hum....
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