17 juin 2012

Le gouvernement Japonais envisagerait une éventuelle évacuation de Tokyo


Alors que les médias semblent l’avoir plus ou moins oubliée, la catastrophe nucléaire de Fukushima est tout sauf terminée. A dire vrai, il est tout à fait envisageable que la situation au Japon n’ait fait qu’aller de mal en pis.

Notez bien ceci : il n’y a aucun moyen de contenir les radiations.


Plus alarmant encore, la Commission Régulatoire de l’Energie Nucléaire, ainsi que d’autres agences de régulation, ont récemment indiqué que des piscines nucléaires (unités utilisées dans le processus de refroidissement du fuel nucléaire) ont été endommagées et menacent de s’effondrer sous leur propre poids.

Un tel évènement aurait des retombées sur l’ensemble de la région, et forcerait le gouvernement à évacuer les 10 millions d’habitants de Tokyo et de la banlieue environnante. C’est un scénario que le gouvernement Japonais prend aujourd’hui sérieusement en considération.

Le journal Japonais The Mainichi Daily News rapporte :

L’un des plus importants problèmes auxquels nous faisons face aujourd’hui est la possibilité que la piscine nucléaire du réacteur numéro 4 de la centrale de Fukushima s’effondre. C’est quelque chose dont les experts Japonais et étrangers ont tous fait mention depuis le tremblement de terre. Selon TEPCO, la situation serait désormais sous contrôle. En revanche, selon les experts du gouvernement comme les experts indépendants, c’est une affaire de la plus haute importance.

La piscine nucléaire numéro 4 comprend un total de 1535 crayons combustibles, soit 460 tonnes de fuel nucléaire. Le bâtiment lui-même, d’une hauteur de 7 étages, est grandement endommagé, malgré le fait que les piscines des troisième et quatrième étages soient intactes. Le toit du bâtiment a été entièrement détruit. Si la piscine nucléaire venait à se vider, le fuel nucléaire qu’elle contient surchaufferait puis exploserait, diffusant d’importantes quantités de substances radioactives sur une zone géographique très importante. La Commission Régulatoire de l’Energie Nucléaire et la société française d’énergie atomique Areva nous ont depuis longtemps mis en garde contre un tel risque.

Un rapport publié en février dernier par la Commission d’Investigation Indépendante au sujet de la catastrophe nucléaire de Fukushima Daiichi précise que la piscine nucléaire du réacteur numéro 4 est extrêmement endommagée et pourrait entraîner une réaction en chaîne si elle venait à s’effondrer.

L’ancien ministre de l’Aménagement du Territoire, des Transports et du Tourisme Sumio Mabuchi, qui a été nommé conseiller du Premier Ministre Naoto Kan immédiatement après la catastrophe, proposait d’injecter du ciment en-dessous du réacteur numéro 4 afin de soutenir la piscine nucléaire, comme cela avait été fait à Tchernobyl. Après inspection du fond de la piscine, TEPCO a cependant déclaré que cette dernière était encore assez résistante et n’avait pas besoin d’être renforcée. Des mesures de renforcement antisismiques furent donc privilégiées.

Il existait jusqu’il y a peu de temps une chance de mettre en œuvre des mesures permettant d’éviter un effondrement de la piscine nucléaire, mais selon le rapport, Tokyo Electric Power Co. aurait jugé ces solutions trop coûteuses et les aurait rejetées.

A l’heure actuelle, alors que les retombées de déch...ère nord, il est possible que la crise devienne rapidement bien plus critique et plus dangereuse.

Immédiatement après la catastrophe, et contrairement à de nombreux autres experts, j’avais précisé que les retombées pourraient en être bien pires que celles de l’accident de Tchernobyl dans les années 1980, qu’aucune maîtrise de la situation ne serait possible avant plusieurs années, et que les niveaux de radioactivité en Amérique du Nord atteindraient des sommets. Un an après les faits, nous en trouvons des traces de toutes parts de l’océan Pacifique, et les niveaux de radioactivité des sols, des nappes phréatiques et de la nourriture sont bien supérieurs à ceux que l’on considère sans danger.

L’économie Japonaise est au bord de l’effondrement, et le reste du monde se noie dans un océan de dettes. Une aggravation du désastre Japonais pourrait finir de sceller le cercueil dans lequel seront enterrés les marchés économiques et la croissance financière.

Pire encore, si la piscine nucléaire du réacteur numéro 4 venait à s’effondrer et à se désintégrer comme le prévoit la Commission Régulatoire de l’Energie Atomique, nous assisterions à une crise humanitaire sans précédent, et des millions de réfugiés n’auront d’autre choix que de fuir Tokyo. Ils n’auront plus rien, plus d’argent, plus de nourriture, plus d’eau, plus de foyer…

Le gouvernement nous ment, et les corporations le couvrent. Il continuera de nier la sévérité de la situation… jusqu’à ce que nous assistions à une panique générale.


3 commentaires:

  1. « This is the end.... my only friend.. .the end... »

    RépondreSupprimer
  2. Bien entendu qu'on nous ment ! ... Parce les éventuelles solutions sont "trop coûteuses" ? ... Et les vies humaines, alors ?

    Possible that's the begining of the end.

    Et nous, en France, pauvres imbéciles, nous faisons fonctionner le nucléaire à tout va...

    RépondreSupprimer
  3. Info de la plus haute importance ...A tous SVP copier et Faire connaître a vos contact ...de notre avenir collectif qu.allons nous faire ? libre de la Bête ou libre de nous même !

    http://presselibreinternationale.com/dossiers/environnement/fukushima-deception.pdf

    RépondreSupprimer

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.