[...] Szalay-Berzeviczy qui est au sommet de l’exécutif d’Unicredit (groupe bancaire italien) s’exprime, un parfait initié des rouages du système :
Question : que va-t-il se passer en cas de défaut de paiement grec ?
Parmi les assertions stupéfiantes (stupéfiantes dans le sens qu’un banquier actuel ose dire la vérité) on a relevé : « l’Euro est pratiquement mort » et « l’Europe est face à un séisme financier à cause du défaut grec… » « L’Euro est au-delà de tout sauvetage … » « La seule question qui reste est combien de jours l’action d’arrière garde et sans espoir des gouvernements européens et de la Banque Centrale Européenne pourra entretenir les esprits de la Grèce ». « Un défaut de la Grèce va immédiatement déclencher un séisme de magnitude 10 à travers toute l’Europe »… « Les détenteurs d’obligations du gouvernement grec devront amortir leur investissement entier, les nations d’Europe du Sud vont arrêter de payer les salaires et les pensions et les guichets automatiques seront vides en quelques minutes ». En d’autres termes : bienvenue dans l’Apocalypse….
Mais attendez, il y a encore autre chose. D’après Bloomberg : « L’impact d’un défaut grec pourrait rapidement se répandre à travers le continent, il pourrait inciter à une ruée sur les banques les ‘plus faibles’ des pays ‘les plus faibles’ ». « Une telle escalade de la panique peut balayer l’Europe conduisant à l’éclatement de la zone Euro », ajoute Szalay-Berzeviczy.
Szalay-Berzeviczy vient juste d'arriver en Hongrie après un voyage à l’étranger, et n’est pas joignable jusqu’à tard aujourd’hui, explique un officiel d’Unicredit, qui a demandé à ne pas être identifié car il est n’est pas autorisé à parler à la presse. Tel est le commentaire de Bloomberg qui a cherché à contacter Szalay-Berzeviczy à son bureau de Budapest, voulant avoir d’autres explications.
Maintenant voici le texte, traduit par Google du hongrois au français. Certaines nuances peuvent être perdues, mais le message est en gras :
La monnaie commune européenne est virtuellement morte. L’euro est dans une situation de condamné. La seule question qui reste est : combien de jours l’action d’arrière garde et sans espoir des gouvernements européens et de la Banque Centrale Européenne pourra entretenir l'illusion grecque ? Quand Athènes sera déclarée en faillite, un séisme de magnitude 10 va secouer l’Europe, qui sera le commencement d’une nouvelle ère dans la vie du vieux continent. En effet, une banqueroute de la Grèce signifie non seulement que les détenteurs de titres du gouvernement grec ne vont pas récupérer l’argent investi, mais aussi, que l’Etat grec sera incapable de rembourser ses dettes. Pour le moment, parmi les Grecs, seuls les docteurs, policiers, militaires, ministres et employés gouvernementaux ne recevront pas leurs salaires, tout comme les retraités qui s’attendent à passer de sales moments. L’ATM sera vidé en quelques minutes. Les banques locales seront paralysées, car détenant les titres du gouvernement, déclenchant une crise de liquidité immédiate et la chute du système bancaire grec dans un effondrement total. Ainsi l’épargne des déposants sera totalement perdue (…) les gens ne seront pas en mesure de retirer d’argent (…) Plus de carburant et de nourriture. La Grèce sera pratiquement à l’arrêt complet pour une décennie et il y aura une baisse spectaculaire du niveau de vie dans le pays.
Le problème est que, dans ce cas, la catastrophe ne s’arrêtera pas à la frontière grecque. Avec sa vitesse et son élan, la crise grecque va toucher l’ensemble de la zone euro, l’Europe, et ensuite secouer le monde entier. Un canal par lequel se répandra l’infection. Bien sûr, un tel scénario serait l’effondrement du système bancaire. En effet, les banques internationales vont devoir subir des centaines de milliards d’euros de pertes et seront tôt ou tard obligées de verrouiller les échanges avec les autres banques, qui ont un lien avec un pays où des intérêts touchés par les conséquences futures de la crise grecque.
Et quand les banques ne se font plus confiance, qu’elles arrêtent de se prêter les unes aux autres, les marchés financiers internationaux s’arrêtent. Cela signifie que toutes les institutions financières sont laissées seules avec leurs clients.
Les pays pauvres avec des banques faibles vont commencer à paniquer avec les retraits de fonds de détail. Cela va avoir des répercussions sur les marchés interbancaires, et l’on risque une crise de liquidité immédiate. Toutes les institutions financières pourraient être mises en faillite. (…)
Mais attendez, il y a encore autre chose. D’après Bloomberg : « L’impact d’un défaut grec pourrait rapidement se répandre à travers le continent, il pourrait inciter à une ruée sur les banques les ‘plus faibles’ des pays ‘les plus faibles’ ». « Une telle escalade de la panique peut balayer l’Europe conduisant à l’éclatement de la zone Euro », ajoute Szalay-Berzeviczy.
Szalay-Berzeviczy vient juste d'arriver en Hongrie après un voyage à l’étranger, et n’est pas joignable jusqu’à tard aujourd’hui, explique un officiel d’Unicredit, qui a demandé à ne pas être identifié car il est n’est pas autorisé à parler à la presse. Tel est le commentaire de Bloomberg qui a cherché à contacter Szalay-Berzeviczy à son bureau de Budapest, voulant avoir d’autres explications.
Maintenant voici le texte, traduit par Google du hongrois au français. Certaines nuances peuvent être perdues, mais le message est en gras :
La monnaie commune européenne est virtuellement morte. L’euro est dans une situation de condamné. La seule question qui reste est : combien de jours l’action d’arrière garde et sans espoir des gouvernements européens et de la Banque Centrale Européenne pourra entretenir l'illusion grecque ? Quand Athènes sera déclarée en faillite, un séisme de magnitude 10 va secouer l’Europe, qui sera le commencement d’une nouvelle ère dans la vie du vieux continent. En effet, une banqueroute de la Grèce signifie non seulement que les détenteurs de titres du gouvernement grec ne vont pas récupérer l’argent investi, mais aussi, que l’Etat grec sera incapable de rembourser ses dettes. Pour le moment, parmi les Grecs, seuls les docteurs, policiers, militaires, ministres et employés gouvernementaux ne recevront pas leurs salaires, tout comme les retraités qui s’attendent à passer de sales moments. L’ATM sera vidé en quelques minutes. Les banques locales seront paralysées, car détenant les titres du gouvernement, déclenchant une crise de liquidité immédiate et la chute du système bancaire grec dans un effondrement total. Ainsi l’épargne des déposants sera totalement perdue (…) les gens ne seront pas en mesure de retirer d’argent (…) Plus de carburant et de nourriture. La Grèce sera pratiquement à l’arrêt complet pour une décennie et il y aura une baisse spectaculaire du niveau de vie dans le pays.
Le problème est que, dans ce cas, la catastrophe ne s’arrêtera pas à la frontière grecque. Avec sa vitesse et son élan, la crise grecque va toucher l’ensemble de la zone euro, l’Europe, et ensuite secouer le monde entier. Un canal par lequel se répandra l’infection. Bien sûr, un tel scénario serait l’effondrement du système bancaire. En effet, les banques internationales vont devoir subir des centaines de milliards d’euros de pertes et seront tôt ou tard obligées de verrouiller les échanges avec les autres banques, qui ont un lien avec un pays où des intérêts touchés par les conséquences futures de la crise grecque.
Et quand les banques ne se font plus confiance, qu’elles arrêtent de se prêter les unes aux autres, les marchés financiers internationaux s’arrêtent. Cela signifie que toutes les institutions financières sont laissées seules avec leurs clients.
Les pays pauvres avec des banques faibles vont commencer à paniquer avec les retraits de fonds de détail. Cela va avoir des répercussions sur les marchés interbancaires, et l’on risque une crise de liquidité immédiate. Toutes les institutions financières pourraient être mises en faillite. (…)
La ligne rouge en Grèce , ce n'est pas la survie de l' euro , mais la dignité des citoyens affirme le leader des sociaux démocrates européens dans une interview.
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