Nombreux sont celles et ceux qui attendent le Messie...
Attendre, verbe actif ou passif ?
Dans les évangiles canoniques, le Christ dit être venu porter les péchés du monde. Péché, peccatum, c'est l'erreur. Enlevons cette putain de culpabilité poisseuse qu'on y a rajouté couche à couche, comme les chinois laquaient les objets précieux.
On a le droit de se tromper. Bien plus, c'est le droit élémentaire le plus strict. L'erreur enseigne. L'erreur est juste, disait une boutade. Lao Yu disait : l'erreur est la Voie. Que celui qui ne s'est jamais trompé lui jette la première pierre, et qu'elle lui retombe sur la tête, car il ne mérite rien d'autre.
Se tromper, c'est rien, c'est l'apprentissage. Ne rien faire de peur de se tromper, telle est l'erreur impardonnable.
Nombreux attendent frileusement dans leur bauge de peur ou d'orgueil qu'un quelconque Messie vienne les en tirer. Tout faux.
Il y a une autre façon de faire. Lorsque, toujours dans les canoniques, le Christ monte au Calvaire (mons calvarius, mont chauve, qui désigne le crâne), personne ne l'aide. La foule, comme lors du viol d'une journaliste au Caire, applaudit et se moque. Sauve-toi toi même, connard.
Tous, sauf quelques unes, des femmes surtout, et quelques-uns, dont Simon, de Cyrène. Les soldats l'obligent, comme la nécessité oblige, à aider le condamné à porter sa croix.
Cette croix, c'est le symbole des fameux "péchés du monde". En en portant, plus ou moins contraint, sa part, ledit Simon devient actif. Il fait face, se lève et assume sa part d'erreur et d'imperfection. Devient son propre messie.
En 2011, comme à chaque instant depuis que le monde est monde, nous avons tous le choix de porter notre part. Simplement la nôtre. Nous porter nous-mêmes. Nombreux sont ceux qui veulent porter l'Afrique et l'Océanie réunies, alors qu'ils n'ont jamais rien porté de leur propre fardeau qu'ils refusent de voir et dont ils chargent et encombrent les autres.
Combien, juchés sur leurs excréments, attendent qu'un vaisseau les recueille avec les êtres de lumière ?
Nettoie ta niche, mon frère, tu auras fait ta part.
"Sauve toi toi-même", cria le méchant Larron à Jésus agonisant sur la croix "Et nous avec !"
RépondreSupprimerLe trio mourut d'ailleurs peu après, le méchant, le bon, et le Dieu fait homme.
Retenons ceci : personne ne nous sauvera, sinon nous-mêmes, et il n'y a pas de "sauveur" divin ou extra-terrestre.
Si nous sommes ici bas sur ce chemin de souffrances et d'erreurs, c'est bien pour en chier et pour apprendre les dures leçons de l'existence incarnée. Il n'y a pas mieux que la souffrance pour que cela vous rentre dedans.
Je suis sûr que le Christ, après avoir subi la crucifixion, ne reviendra plus jamais dans un corps de chair. Guéri pour l'éternité ! alors ne l'attendez pas, "mes frères et sœurs", et sauvez-vous vous mêmes, et remuez vous les fesses et le cervelet car ça va bientôt secouer.
Re-decouvrez que vous avez des pouvoirs et que vous n'êtes pas des "Assistés" ! C'est même pour cela que vous êtes ici, en ce moment, dans cette période "formidable" ! Après tout, le "Dieu qui est en vous", c'est lui qui va vous aider à en sortir, si vous avez le culot d'aller le consulter.
L'ami Pierrot
OK les extra-terrestres ne nous sauveront pas - ils ne sont pas là pour ça, mais on peut toujours quand même leur demander de l'aide!...
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