15 décembre 2011

N'ayez pas peur

Je vous rassure tout de suite : je ne suis pas le tulkou de Jean-Paul II. Enfin, je ne crois pas.
Âgé de 58 années terrestres, j'ai expérimenté une certaine palette de peurs. Peur du monde, de déplaire, de ne pas y arriver, de me faire casser la gueule, de prendre une mauvaise note, d'être largué, abandonné, pas reconnu, pas aimé.
 
Déporté, embarqué, détruit, pas encore. Ça peut venir. Les temps sont durs, la mer mauvaise. Aujourd'hui, retour d'une journée de travail, vu qu'un mec à Liège a tué et blessé des dizaines de personnes - moi, ma femme, mes filles, vous, les vôtres - comme message d'adieu.
 
Des guerres partout, le mensonge triomphant, le pire, le mensonge officiel, celui qui rabaisse, écrase la vérité dans le caniveau, sans recours, les sarkozy et autres socialocomparses qui entérinent sans sourciller dans leur luxueuse assemblée de singes des guerres effroyables avec leurs cortèges de meurtres, de viols et de torture, et le triomphe abject des petits rois d'un jour, c'est à vomir.
 
A force de vomir, on fait le tour de soi-même. La peau de l'estomac devient bannière, tannée par les pluies acides, les radiations mortelles et les ondes cosmiques.
 
Je vous souhaite de demeurer sensible, même si l'on doit se cuirasser d'une certaine couche d'indifférence, dans ce chiotte de monde. Ouvert et fermé à la fois, vigilant, en alerte, en éveil.
 
Car le temps approche. Le temps ? Un leurre. Tout est déjà advenu, et on continue d'attendre, comme si la solution se situait dans l'avenir.
 
Courte vue. La solution est déjà advenue, grâce au Ciel. Le jugement est déjà rendu. Heureux les simples d'esprit. Heureux les doux. Mais le Ciel se gagne par la violence. Contradictoire ? Aux yeux de terre.
 
Je redis par précaution ce qui est inscrit au fronton de ce blog : l'auteur n'est pas un guru. Simplement sort ses tripes d'être humain et regarde dedans les présages du jour. Mon Yi king à moi.
 
Disciples non souhaités. Libres gens recherchés.
 
Mme Narf dans un commentaire donne un lien vers une explication du rôle des chemtrails, sa préférée. Moi, je n'ai pas de préférence. Celle-ci est parfaitement plausible et étayée, comme d'autres.
 
La base commune : c'est une saloperie, dirigée contre nous, comme toute la maudite soupe du chaudron des sorciers. Avec ça, je suis d'accord.
 
Mais c'est positif, d'une certaine manière :
 
 
Nous sommes mis en demeure de franchir le pont étroit qui va de la sauvagerie - de l'égoisme - vers l'humanité.
 
Qui passera ? Qui peut être certain de passer ? Qui peut être sûr de quoi que ce soit ?
 
Toujours l'incertitude, toujours le doute, l'espérance, la foi, la peur.
 
A ce stade, je n'ai rien de nouveau à apporter. Un peu d'ancien tout de même. Au cours d'une expérience dite shamanique il y a quelques années (2009), j'ai perçu clairement qu'un torrent d'énergie de couleur rose se déverse du côté gauche de mon champ de vision, et renverse tout, toutes les constructions humaines. Les murs s'effondrent, et les hommes, comme des fourmis dont la ville est attaquée, couraient partout, essayant frénétiquement de remonter les protections, comme assiégés, mais inexorablement, comme un déluge paisible et incoercible, le flot roulait tout sur son passage.
 
Je ressors ça du panier, parce que c'est actuel, bien sûr. C'est une nourriture qui m'a été donnée, mais qui est partageable de manière à ce que quiconque s'en nourrisse. Une sorte de multiplication des pains. Si ça vous nourrit, ça ne m'enlève rien.
 
Bien sûr, je ne peux partager que le message, pas l'expérience.
 
Voici donc le sens du message, si je ne fais pas erreur : une force colossale, mais féminine (couleur rose, venant de la gauche, rien à voir avec le PS) déferle sur notre réalité. Force d'amour, non violente, mais énorme et constante, elle renverse les murs non par l'explosion comme une force Yang, mais par son poids impalpable, sa puissance dissolvante. 
 
L'homme actuel, fils du mensonge, de l'avoir, de la certitude, de la violence et de la peur, est tellement démuni face à ce bombardement, qu'il cherche à s'en protéger par tous les moyens. Les puissants de la Terre se cachèrent au fond des cavernes, dit l'Apocalypse.
 
Mais rien n'arrête la pénétration du Yin. C'est une onde qui renverse tous les calculs, tous les projets, tout ce qui est faux, tous les barrages.
 
Les fous qui s'y opposent construisent frénétiquement des boucliers de toutes natures, chimiques, explosifs, viraux, électro-magnétiques, sans parler des domaines psychiques.
 
Nous sommes au temps dont parlait le mythe des écuries d'Augias, dans les Travaux d'Hercule. Le fleuve Alphée (Aleph, alpha) détourné par Hercule surgit et emporte tout le fumier accumulé.
 
C'est ce temps que par chance, il nous est donné de voir et de vivre.
 
Pourquoi avoir peur ?
 
Peur d'être lavé ?

3 commentaires:

  1. J'ai bien aimé, ce cher vieux chamane de Vieux Jade. Paulot est un chamane un peu moins vieux, mais sa vision est nettement moins "rose".
    L'allégorie est sympa, un fleuve d'amour - l'Amazone ? - qui emporte tout, même s'il ne s'agit que d'une vision propre à une personne...
    L'eau en crue s'infiltre partout et emporte tout, les défenses contre les crues géantes sont dérisoires, nous le savons. Sans violence, irrésistiblement. Et le monde en est changé.

    Évidemment, avec l'eau vraie c'est pas plaisant du tout...sauf parfois pour l'agriculture (crues du Nil, riziculture etc)

    "...une force colossale, mais féminine (couleur rose, venant de la gauche, rien à voir avec le PS) déferle sur notre réalité. Force d'amour, non violente, mais énorme et constante, elle renverse les murs non par l'explosion comme une force Yang, mais par son poids impalpable, sa puissance dissolvante. "

    L'ami Pierrot

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  2. Au royaume des aveugles les borgnes sont rois.
    http://unite.olympe-network.com/

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