30 décembre 2011

BAC

 Il n’est pas facile de rendre justice au livre publié en octobre dernier par notre collègue anthropologue Didier Fassin (La force de l’ordre. Une anthropologie de la police des quartiers, éditions du Seuil).
En effet, d’un côté ce livre dit des choses fondamentales sur la façon dont la police nationale intervient souvent de nos jours dans les quartiers réputés sensibles et, plus largement, sur la façon dont le gouvernement français traite les habitants de ces quartiers. Mais, d’un autre côté, notre collègue a observé un cas extrême - une BAC commandée par un policier aux opinions d’extrême droite virulentes - auquel il donne un retentissement voire une valeur exemplaire qui semblent à tout le moins exagérés. Le risque est donc que beaucoup de citoyens (et parmi eux les policiers) rejettent en bloc ce travail qui peut pourtant permettre non seulement de dénoncer des pratiques violentes et racistes déshonorant la République, mais aussi et plus profondément de comprendre dans quelle impasse nous ont entraîné les politiques sécuritaires qui se renforcent sans cesse depuis le début des années 1990, et plus encore depuis les émeutes de 2005. Parions donc positivement que nos lecteurs seront capables d’entendre un message un minimum complexe et de faire la part des choses. Dans un premier temps, nous nous concentrerons sur la contribution directe et positive de ce livre au débat sur l'organisation de la police nationale en France. Dans un second temps, nous discuterons certaines de ses interprétations générales qui nous semblent plus fragiles.

Un constat accablant, des pratiques déviantes pourtant tolérées

Didier Fassin a eu à la fois de la chance et de la malchance. Le hasard a fait qu’il a pu pendant longtemps (quinze mois, de mai 2005 à février 2006 et de février à juin 2007) observer en direct et en permanence, de jour comme de nuit, le travail d’une BAC (brigade anti-criminalité) de la région parisienne. La possibilité d’une telle immersion est pourtant aujourd’hui interdite à tout chercheur. Tous ceux d’entre nous qui en ont fait la demande au ministère de l’Intérieur ces dernières années se sont faits poliment éconduire. Mais le hasard a fait que le chercheur a rencontré une équipe de policiers en partie atypique en ce sens qu’elle était un petit groupe d’hommes aux convictions d’extrême droite politisant en toute impunité des pratiques ouvertement violentes et racistes. Il s’agit donc d’un cas extrême car il semble par ailleurs établi que ces opinions politiques sont fréquentes mais pas non plus majoritaires chez les policiers. Dès lors, on ne peut pas considérer que les pratiques rapportées dans ce livre sont une description de ce que l’ensemble de la police nationale fait au quotidien. Cela étant, il n’en reste pas moins clair et révélateur que ce type de cas extrêmes existe et persiste, qu’il est donc toléré dans la police nationale. Il s’agit donc d’un cas qui se situe à une extrémité de l’échelle des possibles, mais pas en dehors des possibles. Nous sommes bien dans la réalité et il faut accepter de la regarder en face.

Tout ce qui est décrit dans ce livre est bien réel, et c’est proprement accablant. Jugeons plutôt : contrôles au faciès systématiques, arrestations injustifiées de jeunes dont le seul tort est d’être dehors la nuit, provocations répétées alors que les jeunes font profil bas sachant ce qu’ils risquent, recherches délibérées de l’outrage ou de la rébellion pour pouvoir interpeller et faire des procédures, humiliations « gratuites » lors des contrôles d’identité et des fouilles à corps, insultes permanentes (tous les jeunes habitants les « quartiers sensibles » sont indifféremment appelés des « bâtards », les habitants sont globalement perçus comme des « sauvages »), propos racistes en tous genres (« nègre », « crouille », « singe »...), démonstrations de force ridicules dans leur disproportion (exhibition menaçante de pistolet Flash-Ball hors de tout danger, appel et intervention de 4 équipages en voiture pour poursuivre 3 jeunes à pieds se révélant du reste innocents...), prises de risque extrêmement dangereuses dans la conduite automobile (équipage doublant un camion sur la bande d’arrêt d’urgence de l’autoroute à 150 km/h, pointes à la même vitesse en milieu urbain de nuit... !), provocations de gardes à vue injustifiées, auditions menées à coups de menaces et de mensonges pour masquer le manque de preuves, on en passe et des meilleures.
Que cela plaise ou non, ces pratiques déviantes existent dans la police nationale, ce n'est du reste pas la première fois qu'elles sont décrites par des chercheurs (voir la bibliographie à la fin de cet article). Elles font en réalité l’objet d’une forme d’omerta au sein de l’institution. Ceux qui désapprouvent (et ils sont nombreux) évitent le contact avec les hommes et les unités réputés pour leurs pratiques déviantes. Mais beaucoup les justifient ou les excusent en évoquant la dureté du métier, le besoin de disposer à tout moment d’une « force de frappe » rapide et efficace. Ce serait « un mal nécessaire » comme l’a dit un jour ce commissaire à notre collègue Didier Fassin. Or l’impression que donne ce chef de police à ce moment là est plutôt celle d’un homme qui n’a en réalité pas le pouvoir d’empêcher ces pratiques déviantes, ou bien qui en est complice de fait.

A quoi servent réellement les BAC ?

Au-delà de ces déviances sur lesquelles on va revenir, le séjour prolongé du chercheur au sein d’une BAC confirme des constats anciens mais toujours renouvelés de la recherche. Le plus important est le fait que, au contraire des discours exaltant le danger permanent, en réalité il ne se passe généralement pas grand chose durant les heures de travail des policiers de ce type d’unités. C’est tout particulièrement vrai la nuit où, du coup, les policiers s’ennuient le plus souvent. Ceci contribue beaucoup au fait qu’ils « sur-réagissent » lorsque, enfin, ils sont prévenus de quelque chose et peuvent démarrer sur les chapeaux de roues. Le résultat est souvent la disproportion que l’on a déjà signalée, ainsi qu’une frustration voire un sentiment croissant d’inutilité qui ne peuvent qu’être générateurs de volonté d’en découdre lorsque se profile l’occasion de faire enfin « une affaire ». Toutefois, et c’est aussi un constat classique, les policiers prévenus par radio arrivent le plus souvent après la bataille, lorsque les voleurs ou les agresseurs ont pris la poudre d’escampette. Ils patrouillent alors aux alentours, en voiture, munis seulement d’un signalement vague du genre « deux jeunes en survêtements ». Dès lors, le moindre jeune à cagoule ayant le malheur de passer par là a toutes les chances d’avoir droit à un contrôle plus ou moins musclé selon l’état d’excitation et de frustration des policiers. Même chose si les policiers reconnaissent ou croient reconnaître une personne « connue défavorablement des services », qui sera logiquement suspecté de ce seul fait. Didier Fassin a retranscrit nombre de ces situations, à la fois banales et édifiantes. Au final, son travail confirme que ce type d’unité de police ramène en fin de compte peu d’affaires (a fortiori si l’on exclut les « outrages » plus ou moins provoqués et les « usages » ou « détention » de stupéfiants constatés à l’occasion des contrôles) et que sa contribution active à la lutte conte la délinquance est en réalité très faible (quant à la « criminalité », on ne voit pas du tout en quoi les BAC luttent contre, contrairement à ce que leur nom indique).

Voilà un vrai sujet de discussion de fond et c’est la raison pour laquelle il n’y a rien de scandaleux ni d’angélique à se demander s'il ne faudrait pas supprimer les BAC (et reverser leurs effectifs en sécurité publique et en police judiciaire où ils manquent cruellement). Le fait est que l’on voit mal le type d’action policière qu’elles proposent et que ne seraient capables d’assumer aujourd'hui ni la police en tenue (pour le tout-venant, la patrouille et les appels au 17), ni la police judiciaire (pour le travail « anti-criminalité » justement), ni les unités de maintien de l'ordre (dans les situations émeutières notamment), ni au besoin les unités d’intervention spéciale type GIPN (dans le cas très rare des forcenés, des prises d’otages, etc.). Les BAC ont en revanche l’avantage d’être généralistes et surtout d’économiser des effectifs. La comparaison avec la police de proximité (ou quel que soit le nom qu'on lui donne) est intéressante. Là où cette dernière nécessite des policiers patrouillant à pieds dans chaque quartier d’une ville, le « système Bac » permet de se contenter de faire tourner une ou deux voitures sur l’ensemble de la ville. Voilà donc un modèle de police qui correspond bien à l’idéologie du muscle promue par pouvoir politique actuel, et qui par ailleurs consomme moins d'effectifs. On comprend mieux son succès...

Pourtant, au vu de l’ensemble des travaux sur la police inclus ce dernier livre de notre collègue Didier Fassin, force est de conclure que la police nationale française continue à tolérer des pratiques et des personnes dont les comportements violents et racistes la déshonorent et déshonorent la République. Pour en sortir, aucune leçon de morale ne sera efficace, aucun ajout d’heures de cours de déontologie à l’école de police n’y changera rien. Ce ne seront que de belles paroles. A fortiori si les policiers entendent régulièrement le ministre de l’Intérieur (« premier flic de France ») démontrer par ses propos xénophobes qu’il pense en réalité le contraire de ce que prescrit la déontologie, ce qui a été le cas ces dernières années avec Brice Hortefeux puis Claude Guéant. Dès lors, pour en sortir, il faudrait d’abord retirer toute responsabilité publique aux hommes et aux femmes politiques révélant d’une façon ou d’une autre des opinions racistes. Ensuite, il faudrait remettre en cause certains aspects du recrutement, de la formation, de l'affectation et de l'encadrement des jeunes policiers. Enfin, ce sont bien entendu les conditions de ce qui se passe sur le terrain entre la police et la population qu’il faudrait transformer, dans l'intérêt de tout le monde, en introduisant enfin des modes d'évaluation de l'action policière par la population et les élus locaux. Ce serait sans doute le plus efficace des gardes-fous. Et c’est dans ce cadre que l’on peut se demander très sérieusement s'il ne faut pas supprimer les BAC. Parce qu'elles sont le symbole de cette déconnexion entre d'une part les mythes héroïques et virils de la « chasse au voyou » et du « flag » qui attirent tant les jeunes policiers impatients d'en découdre, et d'autre part la réalité d'une gestion quotidienne de la délinquance et de la misère en milieu urbain à laquelle ils ne sont pas bien préparés. Parce qu’elles sont au fond un symbole d’une façon de faire la police de la rue - en dehors ou en surplomb de la population - qui peut être considérée comme un archaïsme créant souvent plus de problèmes qu'il n'en résout.

Fin de la première partie. Revenons à présent au livre.

Des conclusions qu’il ne faut peut-être pas généraliser

Malgré tout ce que l’on vient de dire, nous ne pouvons pas suivre totalement notre collègue Didier Fassin dans ses conclusions les plus générales. Ayant d'un côté observé une BAC dirigée par un brigadier-major d’extrême droite raciste cherchant à recruter des hommes partageant les mêmes opinions et les galvanisant en ce sens, et ayant d'un autre côté constaté la situation de ghettoïsation de certains quartiers des agglomérations où la population est souvent majoritairement non-blanche de peau, D. Fassin en conclut que la police est l’instrument de la gestion post-coloniale des banlieues, qu’elle n’est là au fond que pour permettre à un système inégalitaire et raciste de perdurer. La police n’est pas la garante de l’ordre public mais de l’ordre social qui est aussi un ordre racial. Or ceci nous semble à la fois en partie vrai et pourtant un peu trop simple. Dans tous les cas, pour être incontestable, la démonstration aurait du respecter toutes les étapes requises, procéder par élargissement progressif des observations et des preuves, plutôt que par déduction à partir d’une grille de lecture générale préexistante (celle de la société post-coloniale) qui se trouve peut-être un peu trop rapidement plaquée sur la complexité du réel.
D’abord, il aurait fallu pousser beaucoup plus loin la discussion sur ce que fait réellement la police, c’est-à-dire sur la distance qui sépare la formation initiale des policiers, les épreuves de sélection à l’entrée dans les BAC (que notre collègue semble ignorer) et les comportements réellement développés sur le terrain. Pourquoi ce décalage ? Pourquoi des policiers sélectionnés au concours d’entrée de la police puis sélectionnés aux épreuves d’entrée dans la Bac (course à pied, tir, technique d’interpellation, mais aussi gestion du stress et de l’agressivité) finissent-ils par se comporter parfois comme les voyous qu’ils prétendent traquer ? La police (a fortiori les Bac) attire t-elle fatalement certains types de personnes, d'opinions et de motivations en particulier ? La socialisation professionnelle des policiers les rend t-elle plus cyniques et plus racistes que d'autres professions ? Le type de métier qu'ils exercent, les situations de vie qu'ils rencontrent les transforment-ils en un sens particulier ? L'on aurait apprécié ici une discussion serrée des travaux sociologiques de référence sur ce que Dominique Monjardet appelait la culture professionnelle des policiers (voir la bibliographie en fin d'article).

Certes, l’image virile et agressive des BAC attire d’emblée un certain type de policiers. Comme le rappelle D. Fassin, l’iconographie est révélatrice. Il n’y a qu’à voir les écussons des BAC pour être dans l’ambiance : ce sont quasiment tous des têtes d’animaux sauvages montrant les dents et/ou les griffes... Mais si l’on voit bien pourquoi de nombreux jeunes policiers sont attirés par les BAC, l’on ne comprend toujours pas pourquoi les comportements déviants qu’ils peuvent y adopter sont tolérés par l’institution. A l’évidence, il y a un problème de contrôle hiérarchique qui aurait du être investigué. Quelle est la part du manque d’information d’un commissaire sur ce que font réellement ces unités lâchées sur le terrain sans aucun contrôle ? Quelle est la part de son éventuel intérêt pratique et statistique (la culture du chiffre !) pour les quelques affaires, gardes à vue et mises en cause que ramènent tout de même de temps à autre les BAC ? Quelle est la part de la complicité passive (voire active) de certains avec cette façon de faire la police ? Et entre les gardiens et les commissaires, quid des officiers (totalement absents dans le livre de D. Fassin) ? Comment les sanctions interviennent-elles quand parfois elles interviennent finalement ? Qu’en pensent les responsables de l’IGS et de l’IGPN ? Que deviennent les plaintes que tentent parfois d’introduire les habitants ou des élus ? Combien de cas de ce type la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) avait-elle traité ces dernières années avant qu’elle soit supprimée ?
Ensuite, ce que notre collègue a observé est-il généralisable à toutes les BAC dans toutes les villes ? Ce n’est pas sûr. Il y a du reste des BAC de nuit mais aussi des BAC de jour, des BAC de secteur mais aussi des BAC départementales. Et est-ce spécifique à des quartiers habités par une population presque exclusivement non-blanche de peau ? Ce n’est pas sûr non plus. L’étude est fatalement limitée voire minée par le caractère unique de son terrain d’observation. D. Fassin n’y est pour rien. Il explique clairement comment l’institution l’a empêché de faire d’autres observations dans d’autres commissariats d’autres villes. Mais là où il aurait pu solliciter ses collègues chercheurs spécialistes de la police pour être mis en relation avec d’autres policiers voire s’insérer dans d’autres programmes de recherches, D. Fassin a au contraire choisi de mener son étude puis la rédaction de son livre dans le plus grand secret, ne faisant aucune présentation de son projet dans les séminaires de recherches ou les colloques spécialisés. C’est là un « péché d’orgueil » au fond bien regrettable car il aurait pu profiter d’autres contacts, d’autres terrains et d’autres expériences et ainsi donner au final une force bien supérieure à son livre.

Qu’est-ce qu’une société « post-coloniale » ?

Enfin, que penser de cette grille de lecture générale qu’est celle du post-colonialisme ? Rappelons qu’à travers la description de type ethnographique du comportement d’une unité de police, notre collègue D. Fassin prétend mettre à jour la nature post-coloniale de la société française (métropolitaine). N’est-ce pas aller un peu vite en besogne ? N’est-ce pas un peu trop ambitieux ? Constater l’exclusion socio-économique, les discriminations, le racisme et toutes les violences matérielles et symboliques subis beaucoup plus fortement qu'ailleurs par les habitants des quartiers dits sensibles est une chose (fait n°1). Mais est-ce causé essentiellement par le fait qu’ils aient le plus souvent la peau non-blanche ? Constater par ailleurs que la police nationale française est probablement un des secteurs de la fonction publique les plus conservateurs et les plus incapables de prendre acte du caractère multiracial de la société française est également une chose (fait n°2). Mais est-ce généralisable à toutes les composantes de l’État français ? Constater enfin que nous sommes actuellement dirigés par des hommes et des femmes politiques dont certains ont des opinions racistes est également une chose (fait n°3). Mais est-ce généralisable à la majorité de la classe politique ? Cela paraît difficile sans plus de preuves. Dès lors, déduire de ces trois faits que la France est une société post-coloniale ayant instauré un ordre racial (un apartheid) protégé par la police est un jugement qui semble trop rapide. A tout le moins, il faudrait pour le démontrer une recherche d’une toute autre ampleur, une recherche collective...

Pour aller plus loin :

* Un débat critique a eu lieu également entre Didier Fassin et Fabien Jobard sur le site de La vie des idées (voir ici et ici).

* Le livre de Manuel Boucher : Les internés du ghetto. Ethnographie des confrontations violentes dans une cité impopulaire (éditions L'Harmattan, 2010).

* Le livre de Christian Mouhanna : La police contre les citoyens ? (éditions Champ social, 2011).

* Un article de Marwan Mohammed & Laurent Mucchielli : « La police dans les quartiers populaires : un vrai problème ! » (revue Mouvements, 2006, n°44).

* Le livre de Sophie Body-Gendrot & Catherine Withol de Wenden, Police et discriminations raciales : le tabou français (éditions de l’Atelier, 2003).

* Un article de référence de Dominique Monjardet : « La culture professionnelle des policiers » (Revue française de sociologie, 1994).

* Le numéro spécial sur « La socialisation professionnelle des policiers » de la revue Déviance et Société, 2011, n°3 (sous la direction de Marc Alain & Geneviève Pruvost).

* La rubrique permanente « Polices, gendarmerie » de notre site Internet.

4 commentaires:

  1. On ne rentre pas à la BAC par erreur, donnez-moi un seul nom de CRS, de type de la BAC, qui souhaiterait appliquer les préceptes de Gandhi !
    Ces gens aiment cogner...

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  2. Oui, ces gens aiment cogner et avec quel plaisir....lorsqu'ils sont couverts !!! Et quel régal ! Pas vrai Monsieur G. ?

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  3. Effectivement.Ce sont des "animaux" brutaux et sans conscience.Leur trip,c'est de lire la peur dans l'oeil du "sauvage",c'est de frapper au sang quelqu'un qui ne peut pas se défendre,et s'il le faisait d'appeler des renforts...Ces êtres dont le Q.I ne doit pas dépasser celui d'une huître n'ont pas le droit d'existence dans une société démocratique.

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  4. La police ne s 'attaque qu'au plus faible jamais au plus fort

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