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Le docteur Valery Dyemin, un chercheur de la région arctique, soutient que l’Hyperborée (au delà du « vent du nord »), une terre mythique que les Grecs pensaient être située au delà de la Scythie, a réellement existé. Le célèbre scientifique français Jean-Sylvain Bailly tenta de prouver l’existence de l’Hyperborée, il y a quelques siècles.
Pouvez-vous nommer d’autres scientifiques qui ont aussi fait des efforts pour tenter d’éclaircir le mystère Hyperboréen ?
Oui, il y en a eu beaucoup. Non seulement les géographes et les historiens ont travaillé sur le problème, mais les linguistes également y ont apporté plusieurs contributions. A la fin du XIXe siècle, le recteur de l’Université de Boston, William Warren, a édité un livre intitulé Paradise Found at the North Pole. En tout, il y eu onze éditions du livre. Warren a analysé un grand nombre d’histoires orales et de légendes concernant le paradis sur terre (Eden). Selon lui, toutes les informations contenues là-dedans proviennent de vagues souvenirs d’une ancienne terre parfaite qui se trouvait quelque part dans la région arctique.
De quoi parlons-nous exactement ? Vers quelle partie du monde devrions-nous regarder ?
Je crois que nous devrions rechercher les traces de cette civilisation en Eurasie et dans les régions arctiques américaines, dans les îles et les archipels des océans arctiques, au fond de certaines mers, de certains lacs et fleuves. Il faut remarquer que la Russie possède le plus grand nombre de lieux et d’objets qui pourraient avoir un rapport avec l’Hyperborée. Une partie de ceux-ci a déjà attiré l’attention des spécialistes ; d’autres découvertes restent à faire. Une exploration active est actuellement en cours dans la péninsule de Kola, dans l’île de Vaigach, en Carélie, dans les montagnes de l’Oural, en Sibérie occidentale, en Khakassie, en Yakoutie, et dans quelques autres régions. Il y a de bonnes perspectives de recherches dans la Terre François-Joseph, à Taimour et à Yamal.
Le terme géographique « plateforme hyperboréenne » est un terme technique. Les scientifiques continuent à discuter de la dynamique de la plateforme, afin de trouver les raisons pour lesquelles elle a sombré au fond de l’océan.
En d’autres mots, l’Hyperborée aurait pu se trouver sur des terres qui ont finalement sombré dans l'eau ?
L’une des cartes de Gerhardus Mercator, le cartographe et géographe flamand du XVIe siècle, montre un grand continent se trouvant aux alentours du Pôle Nord. Cette terre est un archipel composé de plusieurs îles séparées par des fleuves profonds. Une montagne se trouve au centre de cette terre (selon les légendes, les ancêtres des Indo-Européens vivaient près du Mont Méru). La question est : comment cette terre est-elle apparue sur cette carte ? Il n’y avait aucune information concernant les régions arctiques pendant le Moyen Age. Nous avons certaines raisons de penser que Mercator a utilisé une ancienne carte, celle qui est mentionnée dans sa lettre datée de 1580. Cette carte montrait un continent situé au centre de l’Océan Arctique, qui était représenté libre de glaces sur la carte. La carte de Mercator semble être basée sur cette ancienne carte.
En supposant que cette ancienne information cartographique était disponible pour un petit nombre de gens dans les temps anciens, quelqu’un a-t-il tenté de rechercher l’Hyperborée dans la région arctique ?
Certains de nos compatriotes participèrent à cette quête de l’Hyperborée L’impératrice russe Catherine II obtint quelques informations sur l’ancienne terre mythique aux abords du Cercle Arctique par l’intermédiaire des francs-maçons. Catherine II organisa deux expéditions avec l’aide de Mikhaïl Lomonosov. Elle signa un décret secret le 4 mai 1764. Les documents officiels indiquaient que l’expédition dirigée par l’amiral Vasily Chichagov avait été envoyée au Spitzberg afin d’inspecter les lieux pour le renouveau de la pêche à la baleine et aux poissons dans la région. Cependant, dans les mémoires du fils de Chichagov, la tentative est qualifiée d’« expédition destinée au Pôle Nord ».
Le commandant avait l’ordre d’ouvrir une enveloppe contenant des instructions détaillées seulement après que son vaisseau aurait pénétré dans la mer libre. D’après les instructions, le vaisseau devait se diriger dans la direction du Pôle Nord. A propos, ces instructions furent écrites par Lomonosov. Malheureusement, l’expédition ne put avancer à travers les glaces épaisses et dut faire demi-tour.
Pourquoi Catherine II était-elle si intéressée à trouver l’Hyperborée ?
Je crois que Catherine, tout comme quelques autres rois et reines, était enchantée par la perspective de découvrir l’élixir de l’éternelle jeunesse, qui est supposé avoir été inventé par les Hyperboréens. Pline et Hérodote aussi bien que Virgile et Cicéron rapportèrent que les gens de la terre d’Hyperborée vivaient jusqu’à l’âge de mille ans et jouissaient d’un bonheur complet. Nous ne devrions pas oublier que l’impératrice était une femme.
Source : Argumenty i Fakty
Pouvez-vous nommer d’autres scientifiques qui ont aussi fait des efforts pour tenter d’éclaircir le mystère Hyperboréen ?
Oui, il y en a eu beaucoup. Non seulement les géographes et les historiens ont travaillé sur le problème, mais les linguistes également y ont apporté plusieurs contributions. A la fin du XIXe siècle, le recteur de l’Université de Boston, William Warren, a édité un livre intitulé Paradise Found at the North Pole. En tout, il y eu onze éditions du livre. Warren a analysé un grand nombre d’histoires orales et de légendes concernant le paradis sur terre (Eden). Selon lui, toutes les informations contenues là-dedans proviennent de vagues souvenirs d’une ancienne terre parfaite qui se trouvait quelque part dans la région arctique.
De quoi parlons-nous exactement ? Vers quelle partie du monde devrions-nous regarder ?
Je crois que nous devrions rechercher les traces de cette civilisation en Eurasie et dans les régions arctiques américaines, dans les îles et les archipels des océans arctiques, au fond de certaines mers, de certains lacs et fleuves. Il faut remarquer que la Russie possède le plus grand nombre de lieux et d’objets qui pourraient avoir un rapport avec l’Hyperborée. Une partie de ceux-ci a déjà attiré l’attention des spécialistes ; d’autres découvertes restent à faire. Une exploration active est actuellement en cours dans la péninsule de Kola, dans l’île de Vaigach, en Carélie, dans les montagnes de l’Oural, en Sibérie occidentale, en Khakassie, en Yakoutie, et dans quelques autres régions. Il y a de bonnes perspectives de recherches dans la Terre François-Joseph, à Taimour et à Yamal.
Le terme géographique « plateforme hyperboréenne » est un terme technique. Les scientifiques continuent à discuter de la dynamique de la plateforme, afin de trouver les raisons pour lesquelles elle a sombré au fond de l’océan.
En d’autres mots, l’Hyperborée aurait pu se trouver sur des terres qui ont finalement sombré dans l'eau ?
L’une des cartes de Gerhardus Mercator, le cartographe et géographe flamand du XVIe siècle, montre un grand continent se trouvant aux alentours du Pôle Nord. Cette terre est un archipel composé de plusieurs îles séparées par des fleuves profonds. Une montagne se trouve au centre de cette terre (selon les légendes, les ancêtres des Indo-Européens vivaient près du Mont Méru). La question est : comment cette terre est-elle apparue sur cette carte ? Il n’y avait aucune information concernant les régions arctiques pendant le Moyen Age. Nous avons certaines raisons de penser que Mercator a utilisé une ancienne carte, celle qui est mentionnée dans sa lettre datée de 1580. Cette carte montrait un continent situé au centre de l’Océan Arctique, qui était représenté libre de glaces sur la carte. La carte de Mercator semble être basée sur cette ancienne carte.
En supposant que cette ancienne information cartographique était disponible pour un petit nombre de gens dans les temps anciens, quelqu’un a-t-il tenté de rechercher l’Hyperborée dans la région arctique ?
Certains de nos compatriotes participèrent à cette quête de l’Hyperborée L’impératrice russe Catherine II obtint quelques informations sur l’ancienne terre mythique aux abords du Cercle Arctique par l’intermédiaire des francs-maçons. Catherine II organisa deux expéditions avec l’aide de Mikhaïl Lomonosov. Elle signa un décret secret le 4 mai 1764. Les documents officiels indiquaient que l’expédition dirigée par l’amiral Vasily Chichagov avait été envoyée au Spitzberg afin d’inspecter les lieux pour le renouveau de la pêche à la baleine et aux poissons dans la région. Cependant, dans les mémoires du fils de Chichagov, la tentative est qualifiée d’« expédition destinée au Pôle Nord ».
Le commandant avait l’ordre d’ouvrir une enveloppe contenant des instructions détaillées seulement après que son vaisseau aurait pénétré dans la mer libre. D’après les instructions, le vaisseau devait se diriger dans la direction du Pôle Nord. A propos, ces instructions furent écrites par Lomonosov. Malheureusement, l’expédition ne put avancer à travers les glaces épaisses et dut faire demi-tour.
Pourquoi Catherine II était-elle si intéressée à trouver l’Hyperborée ?
Je crois que Catherine, tout comme quelques autres rois et reines, était enchantée par la perspective de découvrir l’élixir de l’éternelle jeunesse, qui est supposé avoir été inventé par les Hyperboréens. Pline et Hérodote aussi bien que Virgile et Cicéron rapportèrent que les gens de la terre d’Hyperborée vivaient jusqu’à l’âge de mille ans et jouissaient d’un bonheur complet. Nous ne devrions pas oublier que l’impératrice était une femme.
Source : Argumenty i Fakty
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