14 octobre 2011

Guéant censure Copwatch


Le tribunal des référés de Paris a ordonné vendredi aux fournisseurs français d'accès à internet de bloquer l'accès, à partir du territoire français, au site internet qui fiche policiers et gendarmes au nom de la lutte contre les "violences policières".

Claude Guéant a obtenu gain de cause. Le tribunal des référés de Paris a ordonné vendredi aux fournisseurs français d'accès à internet (FAI) de bloquer l'accès, à partir du territoire français, au site internet Copwatch. Hébergé aux Etats-Unis, il est l'œuvre d'un "collectif de citoyens souhaitant lutter par la transparence et l'information contre les violences policières". Il publie des photos de policiers et de gendarmes, parfois leurs noms, à qui il attribue des propos et auxquels il donne des appréciations. Certains sont ainsi qualifiés de "racistes" ou d'être des spécialistes de la "bavure", d'autres sont captés dans l'exercice de leurs fonctions à leur insu. Des centaines de clichés pris en Ile-de-France et dans la région de Lille ont ainsi été mises en ligne sur le site qui, selon les services de renseignement, est "animé par des militants de l'ultra-gauche" et n'a rien à voir avec les sites anglo-saxons veillant sur l'activité de la police.

Dans son jugement, le tribunal "fait injonction" à Free, France Telecom, SFR, Bouygues Telecom, Numericable et Darty Telecom "de mettre en oeuvre ou faire mettre en oeuvre, sans délai, toutes mesures propres à empêcher l'accès, à partir du territoire français et/ou par leurs abonnés situés sur ce territoire au site" Copwatch. Ce blocage, poursuit le tribunal statuant en référé, devra être maintenu "jusqu'à ce que soit rendue une décision définitive statuant sur les deux plaintes déposées le 4 octobre 2011 par le ministre de l'Intérieur contre X pour injures et diffamation envers des fonctionnaires de police et l'administration". En revanche, il reviendra au ministre de "rembourser" aux fournisseurs d'accès "les coûts afférents à la mesure de blocage du site sur présentation par elle des factures correspondantes". Le syndicat de police Alliance satisfait. 
"Nous sommes très contents de cette décision", a immédiatement réagi l'avocate du syndicat Alliance, Me Delphine des Villettes, rappelant que les policiers étaient "très inquiets de cette menace qui pesait sur eux", "Je me réjouis de la décision de justice qui correspond à ce que demandait notre syndicat. Les magistrats ont parfaitement analysé la situation de ce site portant atteinte à l'intégrité des policiers et pris le bonne décision. L'ensemble des policiers ne peuvent que s'en satisfaire", a de son côté réagi auprès de l'AFP le secrétaire général du syndicat, Jean-Claude Delage. L'avocat de Claude Guéant, Me Benoît Chabert, n'a pas souhaiter commenter cette décision. Le ministre de l'Intérieur avait demandé la suppression d'une dizaine de pages qui permettaient d'accéder aux données personnelles des fonctionnaires. 

TF1 News


Site : 
https://copwatchnord-idf.org/


1 commentaire:

  1. Le slogan de la photo est très éloquent :

    "POLICE PARTOUT - JUSTICE NULLE PART"

    Le maffieux Guéant est en effet dérangé que la corruption et l'absence d'éthique de sa "police d'état" soit dénoncée. Et les affaires de corruption policière s'accumulent (P-J de Lyon, drogue, Policiers de Lille dans l'affaire du Carlton, réseaux de prostitution...).

    On découvrira peut-être ensuite les manoeuvres sordides des "renseignements généraux" et de nos "services secrets" dans des cabales y compris à l'étranger, comme en Côte d'Ivoire et en Lybie, et Syrie...

    Rappelons que Guéant a des super-pouvoirs policiers, et chapeaute depuis la réforme de M.A-M la Gendarmerie. En cas de "Loi Martiale" ce psychopathe a des pouvoirs très étendus pour imposer la loi et l'ordre du néo-fascisme.

    C'est pour cela que le calme et la non-violence sont essentiels pour ceux qui veulent dénoncer le "NWO zone France".

    L'ami Pierrot

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