Mitt Romney a choisi une école militaire de Charleston, en Caroline du Sud, pour prononcer son premier grand discours de politique étrangère. "Dieu n'a pas créé ce pays pour être une nation de suiveurs", a-t-il lancé entouré d'élèves officiers en uniforme. "L’Amérique doit diriger le monde, ou bien quelqu'un d'autre le fera", a-t-il lancé.
Mitt Romney a choisi une école militaire de Charleston, en Caroline du Sud, pour prononcer son premier grand discours de politique étrangère. "Dieu n'a pas créé ce pays pour être une nation de suiveurs", a-t-il lancé entouré d'élèves officiers en uniforme. "L'Amérique doit diriger le monde, ou bien quelqu'un d'autre le fera", a-t-il lancé.
Selon M. Romney, sous l'administration Obama, l'économie, la défense et les valeurs américaines ont décliné. "Si vous ne voulez pas que l'Amérique soit le plus grand pays du monde, je ne suis pas votre président. Vous avez ce président aujourd'hui", a-t-il dit sous les applaudissements.
M. Romney a assuré qu'il s'emploiera, s'il est élu à "reconstruire l'économie de l'Amérique" et à "revenir sur les réductions budgétaires massives du président Obama dans la défense". "Les Etats-Unis doivent toujours conserver leur suprématie militaire pour dissuader leurs agresseurs potentiels et défendre leurs alliés", a-t-il ajouté.
Ce ton viril rappelle la politique de l'ex-président George W. Bush et sa doctrine de frappes préventives contre la terreur. "Nous nous réservons le droit d'agir seuls pour protéger nos intérêts nationaux", a dit M. Romney après avoir fait l'état des lieux des dangers potentiels pour les Etats-Unis.
Au centre des préoccupations auxquelles il faut répondre, selon M. Romney, se trouvent "les visions anti-américaines de l'Iran, de la Corée du Nord, du Venezuela et de Cuba". Le candidat républicain a aussi désigné la Chine qui veut devenir une "superpuissance" et la Russie "dirigée par un homme qui croit que l'Union soviétique était le bien et non le mal".
Selon un sondage de l'Université de Quinnipiac publié cette semaine, Mitt Romney est le favori de la primaire républicaine avec 22% des intentions de vote, devant Herman Cain (17%) et Rick Perry 14%.
Mitt Romney est une telle caricature que c'en serait risible.
RépondreSupprimerRépublicain fascisant (on dit Néo-conservateur) c'est à dire partisan d'un hégémonisme Anglo-saxon (cf la Mission anglo-saxone) et des corporations mondiales, il est aussi sioniste en réalité, soutien inconditionnel d'Israel et partisan des sanctions contre la Palestine qui "ose" réclamer sa reconnaissance.
Romney est une sorte de "Sarkozy Américain", qui promet de travailler plus pour gagner plus. Du sang et des larmes, mais pas pour lui, pour "vous".
Milliardaire, il fait bien partie des 0.1%.
Enfin, il est Mormon, une secte typiquement Américaine qui constitue une sorte de fraternité plus ou moins occulte, qui a l'originalité d'autoriser la polygamie - oui, mesdames et messieurs - et de faire très bien fructifier l'argent (Mammon, ou Wall Street, quand tu nous tiens).
Que Romney soit un partisan de la guerre et de l'effort de guerre, cela est donc parfaitement dans sa ligne idéologique ou plutôt, dans celle de ses mentors. Il voit des "ennemis" dans les puissances émergentes, qui viennent de plus en plus contester l'hégémonie de l'Empire.
L'ami Pierrot