26 juillet 2011

Wikileaks : contre-insurection ?


Ceci est la traduction par nos soins d’un nouvel article de Webster Tarpley complémentaire de l’article que nous avons traduit il y a quelques jours, que vous pourrez lire ici si ce n’est déjà fait :


Une chose est certaine : plus on fouille dans l’affaire et plus l’eau devient trouble…

– Résistance 71 –

Les nihilistes du monde s’unissent : Wikileaks est l’opération d’infiltration intelligente demandée par Cass Sustein

Par Webster G. Tarpley

TARPLEY.net

Url de l’article original :

Le 20 Janvier 2011,

– Traduit par Résistance 71 –

Le directeur du département pour la Russie du NSC (NDT: Conseil de Sécurité National) pour la maison blanche d’Obama Michael McFaul déploie le thérapeute de choc pour le FMI Boris Nemtsov comme force de la tentative de campagne “Stop Poutine en 2012”.

La conscience monte a travers le monde que le théâtre de l’absurde Wikileaks-Julian Assange est radicalement une illusion, une opération psychologique. Wikileaks et son patron représentent une forme classique d’auto-incrimination, une sorte de spectacle obscène dans lequel l’organisation officielle fuite des documents présélectionnés et édulcorés fournis par une agence d’intelligence avec l’intention de toucher non pas la CIA, le Royaume Uni, Israël, mais plutôt les ennemis classiques de la CIA telles des figures comme Poutine, Berlusconi, Karzai, Khadaffi, Rodriguez de Kirchner etc. En Tunisie, des matériaux incriminant a propos de l’ex-président Ben Ali, fuités par Wikileaks, ont déja amené le vent du changement venant de Langley sous la forme d’un rare coup de balais dans un gouvernement arabe retranché de longue date.

A Foggy Bottom et Langley, une fièvre est montée depuis le départ de Ben Ali. Les planificateurs américains croient qu’ils peuvent relancer maintenant leur modèle éculé de révolution colorée, coups de main de peuples dirigés par la CIA, ou des putschs post-modernes au sein de toute une série de pays arabes et au delà, comme l’Italie. Les révolutions colorées sont tombées en désuétude récemment à cause de l’échec de la révolution verte en Iran à l’été 2009. Précédemment, la révolution des Cèdres avait échoué au Liban en 2005. La révolution orange d’Ukraine a subi des retours de bâton avec l’éviction du pouvoir des cleptocrates du FMI et de l’OTAN Yuschenko et Timoschenko. En Géorgie, la révolution des roses a été considérablement discréditée par le régime répressif et belliqueux du psychopathe fasciste Saakachvili.

Les Etats-Unis cherchent a mobiliser une nouvelle génération de jeunes nihilistes a travers la planète

Maintenant, Le NSC, département d’état et la CIA pensent que la révolution colorée a un second souffle, parce que Wikileaks et Assange ont capturé l’imagination d’une nouvelle génération de jeunes nihilistes de part le monde, qui est décrite comme la génération de l’après 11 septembre, étrangère aux gouvernements et aux parties d’opposition et ainsi toute prête a suivre le chemin illusoire et édulcoré de Langley.

Assange a commencé sa phase de déploiement intensive l’an dernier avec un crime de guerre de classe A en Irak, crime qui était très graphique dans les faits, mais qui montrait un événement qui était déjà très connu par ailleurs. Le second document focalisait sur l’Irak, mais il y eut un glissement d’attention sur Maliki le premier ministre et son héritage iranien, que les Etats-Unis par une étrange coïncidence, essayaient de virer au profit de leur marionnette Allawi. Avec la troisième fuite de documents, cette fois-ci des câbles du département d’état, nous trouvons plus de commérage a propos de classiques cibles de la CIA tels que Vladimir Poutine, Berlusconi, l’alliance stratégique russo-italienne, le président Kirchner d’Argentine, le président Karzai d’Afghanistan, ainsi que des coups directs a des alliés supposés des Etats-Unis qui doivent être maintenus en déséquilibre et dépendant, incluant la famille royale saoudienne, le président français Sarkozy, et d’autres. Ainsi Wikileaks dirige la vaste majorité de son feu contre des figures qui font parties de la liste des ennemis de la CIA.

Pour les opérations secrètes de la CIA, Assange donne également un superbe prétexte pour l’avènement d’une censure draconienne et des limitations de la liberté d’expression sur internet. Le sénateur totalitaire libéral Feinstein veut revenir au tristement célèbre Acte sur l’Espionnage de 1917 édicté par Woodrow Wilson en honneur d’Assange. Assange de fait ne doit pas être vu comme un activiste, ou un journaliste, ni même comme un artiste de spectacle, mais comme un espion. John Young de Cryptome.org, selon certains rapports, a dénoncé Wikileaks, dont il fut un des fondateurs, comme étant une couverture de la CIA. Dans une interview du 20 Décembre 2010 sur RT (NDT: traduit sur Résistance 71, ici), Young a décrit l’internet comme une vaste opération d’espionnage. 1.

L’Internet est en effet un immense champs de bataille ou les services de renseignement des Etats-Unis, du Royaume Uni, de la Chine, Israël, Russie et bien d’autres s’affrontent a chaque heure du jour et de la nuit avec des espions commerciaux, des hackers, des membres de cultes, des trolls mercenaires et certains dérangés mentaux sous contrôle. Les agences de renseignement fuitent volontairement des informations réelles ou tronquées a divers sites Internet, parfois utilisant leurs propres employés mécontents comme canaliseurs d’information et intermédiaires. Ceci veut dire entre autre que quelqu’un comme Bradley Manning ne peut pas être pris pour argent comptant, même s’il est tout aussi clair que ni lui ni personne d’autre ne doivent être torturés.

Assange est célèbre, mais les médias contrôlés par Wall Street peuvent rendre célèbre quiconque, de Lady Gaga a Snooki en passant par Justin Bieber, et ceci s’est produit avec Julian Assange. Il est dangereux et malvenu de capituler face a la puissance démagogique de ces médias en reconnaissant qu’il puisse y avoir une valeur intrinseque en Assange. Jusqu’ici, la CIA a organisé les révolutions colorées en utilisant Facebook, Twitter, YouTube et des véhicules médiatiques similaires. Maintenant ils pensent avoir une figure culte avec laquelle ils pourront vendre leur salade a la jeunesse des pays arabes et autres pays en voie de développement dont la population est essentiellement sous l’âge des trente ans. Ceci est une opération psychologique qui doit être exposée au grand public.

Plus récemment, Wikileaks a joué un rôle dans la “révolution du jasmin” en Tunisie organisée par la CIA en publiant quelques câbles du département d’état a propos du style de vie hyper luxueux du clan Ben Ali, ce qui a mené a la chute du régime. La CIA espère maintenant qu’avec l’aide de Wikileaks, elle peut renverser les régimes arabes selon sa volonté, de Moubarak a Khadaffi en passant par Boutelfika en les remplaçant par des marionnettes plus souples et plus enclines a lutter contre l’Iran, la Russie et la Chine.

Si Assange déclanche jamais sa machine infernale contre la Bank of America et quelques autres institutions financières, nous trouverons les justifications de demander que la SEC (NDT: la commission de sécurité sur les échanges a Wall Street, le soi-disant régulateur des transactions boursières) rende public l’importance des intérêts a court terme dans les stocks de certains hedge funds, spécifiquement ceux contrôlés par Georges Soros. Aussi loin que les attaques d’Assange sur le Vatican soient concernées, elles s’intègrent tres bien dans les quatre siècles de combat du renseignement britannique contre le Saint Siège, remontant aussi loin que le complot de la poudre a canon de Guy Fawke et de Lord Robert Cecil en 1605 et au-delà. Rien de vraiment radical la dedans.

Wikileaks: Pas vraiment d’information sérieuse contre Israël et le Royaume Uni

Il est symptomatique qu’aucune des fuites d’Assange n’ait révélé de véritables scandales concernant le Royaume Uni et Israel. Aucune figure politique américaine n’a eu a démissionner a cause de ce que Wikileaks a révélé. Aucune opération secrète ou aucun agent en place ont été exposés. Apres tous ces mois, il n’y a toujours pas de charges américaines contre Assange, alors que nous savons qu’un grand jury américain inculperait un sandwich au jambon si le procureur général lui demandait. Si la CIA avait voulu réduire Assange au silence, elle aurait très bien pu utiliser le système de kidnapping aussi connu sous le nom de rendition, ce qui veut dire qu’il aurait été enlevé, battu, drogué et transporté pour se réveiller dans une obscure prison en Egypte, Pologne ou a Guantanamo Bay. Nous pouvons aussi présupposer que le Cybercommand US aurait pu utiliser les vastes ressources qui sont les siennes pour neutraliser tous les sites miroirs de Wikileaks et ce indépendamment de leur nombre. La même chose vaut pour Anonymous et autres sites liés a Wikileaks. Mais ces considérations sont de la pure fantaisie; Assange apparaît aujourd’hui comme le golden boy du New York Times, du Spiegel, du Guardian, d’El Pais, en bref de toute les groupies officielles médiatiques de l’empire anglo-américain. Il se pavane aujourd’hui dans les splendeurs baronnières de la résidence d’un officier britannique a la retraite et très bien connecté qui devrait être, quant a lui, le fruit d’enquêtes sérieuses par les médias quant a ses liens avec les services de renseignement. Le monde radical snobinard, de Bianca Jagger à Michael Moore est aux pieds d’Assange.

Cass Sunstein présent a la création de Wikileaks

Wikileaks fut apparemment créé en 2006. A l’origine, le groupe était programmé pour attaquer la Chine et son comité directeur était rempli de Chinois dissidents douteux et d’activistes “pro-démocratie” émanant de la sphère de Georges Soros et de sa fondation. De manière très intéressante, le premier boum publicitaire de Wikileaks dans les médias de masse aux États-Unis fut donné par un tristement célèbre libéral totalitaire aujourd’hui ancré dans la maison blanche d’Obama: Cass Sustein. Dans son article publié dans le Washington Post le 24 Février 2007, sous le titre “Brave New Wikiworld”, nous lisons: “Wikileaks.org, fondé par des dissidents chinois et d’autres nations, planifie de publier des documents secrets de gouvernements et de les protéger de la censure au moyen de logiciel d’encryptage.” N’est-il pas intéressant de savoir que Cass Sustein était présent a la création de la nouvelle opération de guerre psychologique de Wikileaks !

C’est le même Sustein qui aujourd’hui est le chef du département de l’information et des affaires de régulation de la Maison Blanche sous Obama. Dans son analyse de Janvier 2008 a la faculté de droit de Harvard intitulée “Théories de la conspiration”, Sustein demanda que le gouvernement américain déploie des groupes d’agents sous couvert ainsi qu’un réseau d’agents pseudo-indépendants pour influer sur l’infiltration cognitive des groupes extêmistes, ce qui voulaient dire les organisations, les activistes et les sites internet qui embrassent la croyance de ce que Sustein classifie comme “de fausses théories de la conspiration”.

Wikileaks = programme d’infiltration cognitive de l’Internet de Cass Sustein

Il doit être clarifié qu’Assange et Wikileaks sont précisément la réalisation pratique de Cass Sustein pour “l’infiltration cognitive” troupe de choc pour contrecarrer et annihiler toute véritable compréhension de masse de la domination oligarchique du monde moderne ainsi que toute discussion sur les politiques économiques qui doivent être appliquées et sont nécessaires pour que le monde puisse se sortir de la dépression économique actuelle.

En accord avec cette recette de Sustein, Assange est un ennemi déclaré du mouvement pour la vérité sur le 11 Septembre. Assange a déclaré au Belfast Telegraph en Juillet dernier en la personne de son journaliste qui l’interviewait Matthew Bell: “Je suis constamment ennuyé par les gens qui sont distraits par de fausses théories de conspiration telle celle du 11 septembre, alors que nous donnons les preuves de véritables conspirations concernant la guerre et la fraude financiere.” En d’autres termes, Assange dispute le fait que la vérité sur le 11 septembre n’est pas aussi radicale que les scandales variés que Wikileaks clame exposer au grand public. Mais il est vrai que les scandales qu’Assange expose prennent pour cible essentiellement les adversaires de la CIA.

Assange se doit aussi d’être vu comme un individu tres troublé et un possible psychopathe. Il a la complexité émotionnelle ravagée que l’on peut attendre d’un ancien pensionnaire d’une des nombreuses opérations MK-Ultra (NDT: programme d’opérations scientifiques de la CIA tres controversé, utilisant des drogues psychotropes et LSD sur des patients a des fins de travaux hypnotiques. Les expériences ce sont déroulés aus Etats-Unis et au Canada dans les années 1950-60, officiellement terminées a la fin des années 60, elles ont néanmoins continué officieusement a travers les années 1970 – source wikipedia – ). Il a aussi passé plusieurs années dans le culte Anne Hamilton-Byrne (aussi connu sous le nom de Famille et Santiniketan), pres de Melbourne en Australie. La, des enfants étaient séparés de leur famille et étaient forcés d’ingérer du LSD, de l’anatensol, du diazepam, de l’haloperidol, du largactil, du mogadon, du serepax, de la stelazine, du tegretol, du tofranil et autres puissants psychothropes. Des douzaines d’enfants ont été endoctrinés a croire que Hamilton-Byrne était leur véritable mere et avaient leurx cheveux teints en blond. Anne Hamilton-Byrne considérait les cheveux blonds comme ceux d’une race supérieure. Des observateurs attentifs ont noté que la couleur de cheveux d’Assange est tantôt blonde, tantôt plus châtain, posant inévitablement la question de savoir si cela n’est pas un résidu d’une partie de sa vie passée avec Hamilton-Byrne, de laquelle il dit ne pas se souvenir. Quand d’autres enfants de son âge recevaient des biscuits et du lait, Assange était-il lobotomisé a grand renfort de LSD et de psychotropes sous les auspices de Hamilton-Byrne ? Certaines indications pointent dans cette direction.

Avec Assange, nous avons probablement le spectacle tragique d’un produit émotionnellement mutilé des opérations secrètes de la CIA (ou du MI6 par sa composante australienne) d’il y a 40 ans, qui a maintenant été réactivé avec un rôle important dans un plan de contre-insurrection du temps présent. La jeunesse mondiale, déjà sévèrement échaudée par son obsession indécente d’Obama, sera t’elle une fois de plus dupée par un individu aussi dysfonctionnel ?

Le précédent: Les “documents du pentagone” ont blanchi la CIA, accablé l’armée et démonisé Kennedy

Les révélations d’Assange impliquent essentiellement des communications estampillées confidentielles ou secrètes et qui seraient en réalité sur-classifiées si elles étaient estampillées “Pour usage officiel seulement”. En d’autres termes, Assange n’est en réalité qu’un pourvoyeur de trafic de câbles de bas niveau et non pas de secrets a faire trembler la planète. Ceci nous rappelle une autre opération leurre connue sous le nom de Pentagon Papers (NDT: les documents du pentagone, affaire qui éclata durant la guerre du Vietnam). Ceci consista en une sélection tres spécifique de documents historiques, triés sur le volet, avec en supplément d’autres documents qui eux étaient de complets faux, en relation avec la guerre du Vietnam et compilée par Morton Halperin et Leslie Gelb, deux officiels qui ont connus une carriere charismatique par la suite dans l’establishment de la politique étrangère impérialiste. Gelb est devenu président du CFR (Conseil des relations étrangères), tandis qu’Halperin est aujourd’hui le directeur des opérations politiques de la meute de loups des fondations de Georges Soros.

Les fameux documents furent fuités par l’ancien officiel de la RAND corporation Daniel Ellsberg, qui fut un des faucons virulents pour la guerre du Vietnam avant d’emprunter un suspicieux chemin de Damas vers la conversion au pacifisme. Il les publia dans la presse de masse etats-uniennes, de la même façon que le fait Assange aujourd’hui. Il n’y avait rien dans les “documents du pentagone” qu’un lecteur occasionnel du Monde ou du Corriere della Serra ne sache déjà. Mais, comme le dit plus tard Mort Sahl, les libéraux de gauche avaient eu peu de héros, alors ils se sont rattachés a Ellsberg et l’ont idéalisé, emmené par Noam Chomsky, Howard Zinn et quelques autres. Ceci est un syndrome que nous voyons encore aujourd’hui: au moment même de la forfaiture d’Obama sur les réductions d’impôts de Bush, un désillusionnement final pour beaucoup de libéraux de gauche, Assange arrive sur la scène comme leur nouveau sauveur. Ceci n’est pas une coïncidence pour Ellsberg d’avoir désigné Assange comme sa propre réincarnation et donc sûrement le nouveau messie.

Les documents du pentagone ont été soigneusement sélectionnés par la CIA elle-même pour couvrir les crimes de guerre de cette même CIA au Vietnam, blâmant des que possible l’armée américaine, tout en obscurcissant le plus possible le programme massif de production de drogue et le narco-traffic qu’elle gérait. Les documents du pentagone ont systématiquement caché le fait politique le plus important de toute l’ere de la guerre du Vietnam, a savoir que le président Kennedy allait mettre fin de facto au rôle combattant des Etats-Unis dans ce pays. En lieu et place, le président Kennedy fut systématiquement démonisé et calomnié, émergeant de la sorte comme le méchant de l’histoire. Inutile de dire que les documents du pentagone ne jette aucune lumière sur le rôle de la CIA dans l’assassinat du président Kennedy, exactement de la même façon que les documents fuités d’Assange ne nous apprennent rien d’important sur le 11 septembre, l’assassinat d’Ythzak Rabin, de l’affaire Iran-Contra, du bombardement de la Serbie en 1999, de l’incident du sous-marin Koursk, des multiples révolutions colorées de la CIA ou de quelques grosse opérations clandestines de ces dernières décennies.

Les révélations leurres ne sont pas nouvelles; ce procédé fut décrit dans un mémorandum secret du chef des services de renseignement vénitiens Paolo Sarpi rédigé pour le Sénat de Venise en 1620, comme étant “l’art de dire quelque chose de bon a propos de quelqu’un ou quelque chose tout en ayant l’air de dire quelque chose de mal”. Ceci est le dénominateur commun des opérations de déception psychologique de la CIA de Ellsberg a Philip Agee en passant par Julian Assange; avec au passage quelques anciens agents de la CIA devenus lanceurs d’alerte au fil du temps.

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1John Young of Cryptome, “‘Internet a very large-scale spying machine’ – info leaking site co- founder,” RT, 29 December, 2010, at http://rt.com/news/cryptome-classified-secret-wikileaks/

Vu sur Résistance71

1 commentaire:

  1. Tout n'est pas vrai... oui certains faits ici décrits doivent trouver une logique, mais par exemple, les Anonymous n'ont aucun but sinon faire chier les élites en place... dont les US, il n'y a pas de possible contrôle sur les Anonymous, car nous sommes tous Anonymous !

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