15 juillet 2011

Maman j'ai peur

Oulà, ça va faire mal, quelle détermination...
le longuet c'est à peine s'il arrive à tenir sur ses cannes, le vent va l'emporter, malgré le tampax qu'il s'est ou qu'on lui a mis dans le cul, le fremier sinistre se demande pour qui il va voter en 2012 et ce qu'il fout là ; quant  au nain, il me rappelle les mecs qui cherchaient la castagne en boîte de nuit quand j'étais petit. Un méchant complexe. Plus c'est petit, plus c'est méchant.
 
Le problème, c'est les dégâts. Après tout, les morts pour la transe, ça n'a pas le moindre intérêt. C'est des ouvriers du désastre. Leur métier, c'est de tuer ? Alors qu'ils crèvent, ces professionnels de la mort, c'est naturel, on va pas chialer. 1400 morts civils en Afghanistan en 2011. Combien en Lybie ? A t-on jamais vu un Afghan bombarder Paris ?  Ou un Lybien ?
 
C'est quoi ces pseudo-guerres, sinon une prospection commerciale, genre strausskhan au sofitel ?
 
Une guerre juste ?  Le viol d'une femme de ménage, le viol d'un peuple "inférieur", c'est pas pareil ?
 
Saloperie. Ces mecs sont immondes, des glaires en costume.
 
Nabot de merde, tu peux faire le fiérot et croire que tu décides de la marche du monde, saches que la crasse que tu répands te remplira un jour les poumons jusqu'à la panique, l'asphyxie et la mort sans miséricorde.
 
Personne ne viendra à ton secours, personne ne te tendra la main, personne ne te pleurera. Que l'enfer t'engloutisse sans rémission, comme tu y as englouti des innocents sans la moindre pitié.
 
Que l'enfer t'engloutisse avec la même détermination que tu affiches sur cette horrible photo, et que tu affiches sans relâche.
 
Et que l'univers te pardonne, au bout du compte, car tu n'es qu'un instrument.
 
Mais qu'une éternité de solitude te purifie, c'est la moindre des choses.  


2 commentaires:

  1. Je veux pas dire, mais certaines fois, ça fait du bien de dire ou d'entendre ça.

    Un brun prophétique, c'est un peu l'arme du faible: "Tu verras quand mon grand frère sera là!"

    Ce n'est pas une critique! Dans la vie, je pense que la faiblesse vient plus tard que la force. Comme une sorte d'aboutissement qui fait tourner le regard vers l'extérieur. Mais le faible est tyrannisé par le fort dans la matière, c'est inévitable. C'est en invoquant une sorte de justice immanente que le faible se console parce qu'il sait qu'il est allé plus loin dans le raisonnement que le fort, mais qu'il restera définitivement la proie de se dernier.

    RépondreSupprimer

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.