04 juillet 2011

L’exposé Greenbaum


Voici l’exposé de D.C.Hammond, intitulé à l’origine "Hypnosis in MPD: Ritual Abuse"[1] mais plus généralement connu sous l’intitulé d’ "Exposé Greenbaum", donné lors de la Quatrième Conférence annuelle de la Région de l’Est, sur les sévices et les personnalités multiples, le jeudi 25 juin 1992, au Radisson Plaza Hotel, Mark Center, Alexandria, Virginie (USA).

Manifestation sponsorisée par le Center for Abuse Recovery & Empowerment, du Psychiatric Institute of Washington, D.C

L’enregistrement et la transcription en ont été disponibles pendant un certain temps auprès de Audio Transcripts à Alexandria, Virginie. Des enregistrements et transcriptions d’autres sessions de la conférence sont toujours en vente mais, ô surprise, pas ceux-ci. La transcription qui suit provient d’un enregistrement privé de la conférence originale.
La chose la plus remarquable à propos de cet exposé est le peu de bruit qu’il a fait depuis. Nous recommandons aux lecteurs d’être persévérants dans leur lecture, au moins jusqu’à l’endroit où il est expliqué pourquoi ce message est intitulé "Exposé Greenbaum".
Dans l’introduction nous trouvons des informations concernant la biographie de D. Corydon Hammond: B.S. M.S. Ph.D (Psychologie de conseil) diplômé de L’Université de l’Utah
Diplômé en Hypnose clinique, auprès de l'American Board of Psychological Hypnosis
Diplômé en Thérapies sexuelles auprès de l’American Board of Sexology
Chef de Clinique et membre du jury d’examen auprès de l’American Board of Sexology
Diplômé en Thérapies matrimoniales et sexuelles auprès de l’American Board of Family Psychology
Licencié en Psychologie, Licencié en Thérapies matrimoniales, Licencié en Thérapies familiales, Etat de Utah
Chercheur associé, Professeur de Médecine de Réhabilitation auprès de la Utah School of Medicine
Directeur et Fondateur de la Sex and Marital Therapy Clinic, University of Utah.
Professeur-associé adjoint en Psychologie éducationnelle, University of Utah, Vérificateur d’articles soumis à l’American Journal of Clinical Hypnosis
Editeur-conseil et Membre fondateur, Comité des Publications, Vérificateur de l’ Ericsonian Monograph, The Journal of Abnormal Psychology
1989 Prix présidentiel du Mérite, American Society of Clinical Hypnosis
1990 Prix pour le secteur urbain, American Society of Clinical Hypnosis
Président de l’American Society of Clinical Hypnosis

L’Exposé

Nous aurons de nombreux sujets à traiter aujourd’hui et je voudrais tout d’abord vous donner un aperçu de ce que je voudrais que nous abordions.
Tout d’abord, je voudrais demander combien d’entre vous ont déjà suivi au moins un cours ou un séminaire sur l’hypnose? Puis-je voir les mains? Magnifique. Cela va nous faciliter la tâche.
Bon. Je vais commencer par vous parler de la formation à la transe et de l’utilisation des phénomènes hypnotiques chez une population affectée par des Troubles de la Personnalité Multiple (MPD[2]), je parlerai aussi de l’exploraton de l’inconscient, des méthodes pour ce faire, le recours à l’imagerie et aux techniques d’imagerie symbolique pour gérer les symptômes physiques, la surcharge des apports, et d’autres choses encore.
Avant la fin de la journée, je voudrais aborder quelque chose que je pense avoir été complètement négligé dans le domaine des troubles dissociatifs, c’est-à-dire des méthodes d’apaisement en profondeur de l’hyper-excitation automatique suscitée chez ces patients.
Nous passerons un temps considérable à parler de la régression d’âge et de l'abréaction dans l’analyse des traumatismes. Je vous donnerai, concernant un patient ne souffrant pas de MPD, un aperçu de ce genre de travail et ensuite j’extrapolerai à partir de ce que je trouve de très similaire et très différent dans des cas de MPD.
Je voudrais ajouter à ce propos que j’ai eu bien des scrupules, au fil des ans, à enregistrer des cas de MPD ou de sévices rituéliques, en partie parce que je trouve que c’est un peu utiliser les patients, et je trouve que cette population a déjà assez été utilisée. C’est une des raisons pour lesquelles je choisis généralement de ne pas mettre mon travail sur vidéo.
Je voudrais également parler des stratégies hypnotiques de prévention des rechutes, et de la thérapie post-intégration utilisée de nos jours.
Enfin, j’espère trouver une petite heure pour parler spécifiquement des sévices rituéliques, de la programmation du mental et du lavage de cerveau -- comment cela est fait, comment aller en profondeur -- ce qui est un sujet que j’ai refusé pendant longtemps d’aborder en public. Je l’ai fait pour de petits groupes et au cours de consultations, mais récemment j’ai décidé qu’il était grand temps que quelqu’un se décide à en parler. Nous en parlerons donc aujourd’hui.
[Applaudissements]
A Chicago, lors du premier congrès international où le thème des sévices rituéliques a été abordé, je me souviens que j’ai pensé: "Comme cela est étrange et intéressant". Je me rappelle que beaucoup de gens ont écouté la description d’un cas considéré par quelqu’un comme très particulier et rare, et tous les gens sont venus ensuite en disant: "Mince alors, vous en traitez un vous aussi? Vous habitez à Seattle"... Eh bien moi j’habite à Toronto... Moi je viens de Floride... Et moi je viens de Cincinnati." Je ne savais que penser.
C’est peu de temps après cela que je me suis trouvé devant mon premier patient en “sévices rituéliques”. C’était quelqu’un que je traitais déjà, mais nous n’avions pas encore été aussi loin. Certains éléments de ce cas m’ont rendu très curieux d’en savoir plus sur les techniques de contrôle du mental, d’hypnose, et autres techniques de lavage de cerveau.
J’ai donc commencé à étudier les écrits disponibles sur le lavage de cerveau, et c’est ainsi que j’ai fait la connaissance d’un auteur ayant écrit un des meilleurs livres dans ce domaine.
J’ai ensuite décidé de faire un sondage, et parmi les gens de la ISSMP&D [International Society for the Study of Mulptiple Personality and Dissociation] j’ai choisi une vingtaine de thérapeutes dont je pensais qu’ils en voyaient probablement davantage que quiconque et je les ai interviewés.
Le protocole d’entretien que j’ai suivi a suscité pratiquemnent toujours la même réaction. Ces thérapeutes disaient: "Vous posez des questions auxquelles je n’ai pas de réponse. Vous posez plus de questions spécifiques que je n’en ai jamais posé à mes patients". Bon nombre de ces thérapeutes ont dit: "Laissez-moi aller poser ces questions et je reviendrai vous donner les réponses". Nombreux sont ceux qui non seulement sont revenus avec des réponses, mais ils ont aussi ajouté: "Vous devriez parler à ce patient ou à ces deux patients". Je me suis retrouvé avec une note de plusieurs centaines de dollars à la fin des interviews téléphoniques.
J’en ai tiré un certain aperçu de toute une variété de méthodes de lavage de cerveau utilisées partout dans le pays. J’ai commencé par percevoir certaines similitudes. Alors qu’au début, je ne connaissais pas l’étendue de ces choses, j’ai commencé à me rendre compte que des tas de gens racontaient les mêmes choses et qu’il devait y avoir un certain degré de communication quelque part.
Et puis, il y a environ deux ans et demi, mes recherches ont soudain fait un bond en avant. Ma source me disait un tas de choses dont je savais qu’elles étaient exactes, à propos du lavage de cerveau, mais cette personne m’apportait également un nouveau matériau dont j’ignorais totalement l’existence.
C’est alors que j’ai décidé de vérifier chez trois patients victimes de sévices rituéliques que je traitais à cette époque. Deux d’entre eux avaient ce qui avait été décrit, et il était certain qu’il n’y avait eu ni induction ni contamination.
Ce qui est fascinant, c’est qu’alors que j’étais en consultation téléphonique avec une thérapeute avec laquelle je collaborais depuis de nombreux mois sur un cas de MPD qui se trouvait dans un autre Etat, je lui ai demandé d’enquêter sur un certain nombre de choses. Elle m’a répondu: "Et que sont ces choses?" J’ai dit: "Je ne vous le dirai pas, parce que je veux éviter toute possibilité de contamination. Revenez simplement me dire ce que le patient a dit."
Elle m’a rappelé deux heures plus tard: "Je viens d’avoir une double séance avec ce patient et il y avait une partie de lui qui disait: 'Oh, nous sommes tellement excités. Si vous saviez ce qui se passe, vous savez, comment les programmeurs du Culte entrent à l’intérieur, et notre thérapie ira beaucoup plus vite”.
Depuis, de nombreux autres patients ont eu la réaction d’avoir besoin de pisser comme des mérinos d’inquiétude et de peur plutôt qu’à l’idée que c’était une chose merveilleuse. Mais ce qui est intéressant c’est qu’elle a demandé ensuite: "quelles sont ces choses?" C’étaient les mots exacts, les mêmes réponses que m’avaient données ma source.
Depuis, j’ai répété tout cela un peu partout dans le pays. J’ai donné des consultations dans onze Etats et un pays étranger, dans certains cas par téléphone, dans d’autres cas en personne, parfois en donnant des informations préalables au thérapeute, lui disant: "Faites attention à la manière dont vous allez formuler ceci. Formulez-le de telle manière, afin d’éviter de contaminer". Pour d’autres je me suis abstenu de toute information du thérapeute afin qu’il ne puisse interférer.
Quand on commence à récolter les mêmes renseignements hautement ésotériques dans différents Etats et pays, de la Floride à la Californie, on commence à penser que quelque chose d’immense est en train de se passer, quelque chose de très bien coordonné, très systématique et très communicatif.
Je suis donc passé de l’état de neutralité de quelqu’un qui ne sait que penser de tout cela, à l’état de quelqu’un qui croit vraiment que les sévices rituéliques sont une réalité et que les gens qui le nient sont ou bien des naïfs (comme ceux qui nient l’Holocauste) ou bien des salauds.
[Applaudissements]
Pendant longtemps j’ai dit à un groupe choisi de thérapeutes que je connaissais bien et à qui je faisais confiance: "Diffusez, mais ne dites pas mon nom. Ne dites pas d’où ça vient. Mais voilà l’information. Partagez-la avec d’autres thérapeutes si vous pensez que c’est approprié, et j’aimerais recevoir votre feedback". Des gens posaient des questions ­ lors de conférences ­ et disaient qu’ils étaient désireux d’en savoir davantage. Quant à moi personnellement, et quelques autres avec qui j’avais partagé les informations, nous nous tenions loin de toute préoccupation, de toute menace personnelle, de toute menace de mort.
J’ai finalement décidé d’en finir avec ceux-là. S’ils voulaient ma peau, ils pouvaient la prendre. Il était temps de partager davantage d’informations avec les thérapeutes. Nous avons réussi parce que nous avons agi avec grande prudence, sans hâte, en procédant à des vérifications en divers endroits, et nous avons trouvé les mêmes choses.
Je vais donc vous dire comment les choses se passent avec la programmation concernant les sévices rituéliques. Je ne pourrai certainement pas vous dire en 45 ou 50 minutes tout ce que vous voulez savoir, mais je vais vous dire l’essentiel pour pouvoir aller en profondeur et entreprendre un travail à un niveau inédit.
Honnêtement, je ne peux pas dire combien de patients ont cela. Cela doit tourner autour d’au moins 50%, peut-être même 75%. Je dirais que probablement les deux tiers de vos patients en sévices rituéliques l’ont.
Quelle est, selon moi, la caractéristique principale?
Si depuis l’enfance ils ont été élevés dans un culte traditionnel ou s’ils ne font pas partie d’une lignée, je veux dire par là si aucun parent n’a été un membre de ce culte mais que de nombreux membres de ce culte ont approché ce patient depuis la petite enfance, il se peut qu’ils en soient affectés aussi. J’ai vu plus d’un patient ayant subi des sévices rituéliques, qui avaient manifestement eu tous les éléments rituels dont on entend parler. Ils semblaient très sincères. Ils parlaient de toutes les choses typiques dont on parle dans ces populations, mais n’avaient pas de programmation avec vérification permanente en profondeur. Je pense que dans un cas que je traitais personnellement la patiente avait en quelque sorte opéré un schisme et que ces gens se livraient à leurs petites affaires et ne dépendaient plus d’un groupe principal.
[Pause]
Voilà comment cela semble avoir commencé. A la fin de la deuxième guerre mondiale, Allen Dulles et d’autres personnes de la communauté du Renseignement se trouvaient déjà en Suisse en train de prendre des contacts pour s’allier avec des scientifiques nazis. A la fin de la guerre, ils n’ont pas seulement été chercher des scientifiques capables de fabriquer des fusées, mais aussi des médecins nazis qui avaient fait des recherches sur la programmation du mental dans les camps.[3]
Ils les ont fait venir aux Etats-Unis. Parmi eux il y avait un jeune garçon, un adolescent, qui avait été élevé dans la tradition juive hassidique et le mysticisme cabalistique, ce qui devait probablement avoir de l’attrait pour les membres du culte, car vers le début du siècle Aleister Crowley avait introduit des éléments de la Cabale dans du satanisme. Je soupçonne qu’un lien s’est créé entre eux. Mais il a sauvé sa peau en collaborant et en étant un de leurs assistants dans le cadre des expériences faites dans les camps de la mort. Ils l’ont emmené avec eux.
Ils ont alors entrepris des recherches dans le domaine du contrôle du mental pour le Renseignement militaire, dans des hôpitaux militaires aux Etats-Unis. Les gens qui sont venus, les médecins nazis, étaient des satanistes. Par la suite, le garçon a changé son nom, l’a américanisé, a obtenu un diplôme de médecin, a pratiqué la médecine, et a poursuivi le travail qui semble être au coeur de la programmation par ce culte de nos jours. Son nom est connu de nombreux patients dans tout le pays.
[Pause]
Ce qu’ils font à la base, c’est qu’ils prennent un enfant et ils commencent le travail de base, semble-t-il, vers environ deux ans et demi, quand l’enfant a déjà été rendu dissociatif. Ils le rendent dissociatif non seulement par des sévices, comme des abus sexuels, mais aussi en faisant des choses comme de placer un piège à souris au bout de ses doigts et en ordonnant aux parents: "vous n’entrez pas avant que l’enfant ait cessé de crier. Alors seulement vous entrez et l’enlevez."
Ils commencent de manière rudimentaire vers deux ans et demi et passent à la vitesse supérieure vers six ans ou six ans et demi, poursuivent pendant toute l’adolescence, avec des renforcements périodiques dans l’âge adulte.
Fondamentalement, au cours de la programmation l’enfant est placé sur une civière. Il a un goutte-à-goutte dans une main ou un bras. Il est attaché, nu. Des fils électriques sont placés sur sa tête pour surveiller l’électroencéphalogramme. Il voit une lumière pulsante, souvent rouge, parfois blanche ou bleue. Le plus souvent on lui administre ce que je crois être du Demerol. Parfois ce sont d’autres drogues, selon le type de programmation. Je crois qu’ils en ont fait une science et ils ont appris à en donner tant toutes les vingt-cinq minutes, jusqu’à ce que la programmation soit achevée.
Une douleur est décrite, dans une oreille, généralement la droite, où il semble qu’une aiguille soit placée, et des bruits étranges et désorientant sont entendus dans cette oreille pendant qu’une stimulation lumineuse induit le cerveau à adopter un certain train d’ondes cérébrales grâce à une lumière pulsant à une certaine fréquence (à comparer aux lunettes actuellement mises en vente par Sharper Image et autres magasins du genre).
Puis, après un certain temps, quand ils sont dans un certain état d’ondes cérébrales, la programmation commence. Programmation orientée vers l’autodestruction et l’avilissement de la personne.
Chez une patiente, maintenant âgée d’environ huit ans, qui a subi bien des choses, la programmation a commencé dans des installations militaires. Cela est assez fréquent. J’ai traité et suis intervenu dans des cas qui ont fait partie de ce projet original de contrôle du mental, et dans de nombreux cas la programmation s’est faite sur des sites militaires. Nous trouvons de nombreux liens avec la CIA.
Cette patiente était alors dans une école du Culte, une école privée où plusieurs sessions de ce genre avaient lieu pendant la semaine. Elle entrait dans une pièce, et on lui plaçait les fils et tubes. Ils faisaient toutes sortes de choses. Quand elle est arrivée à l’état altéré souhaité il n’a plus été nécessaire de la surveiller au moyen d’électroencéphalogrammes, et elle plaçait elle-même ses électrodes, une dans le vagin, par exemple, quatre sur la tête. Parfois c’était sur d’autres parties du corps.
Ils commençaient alors et lui disaient: "tu es fâchée sur quelqu’un du groupe". Elle disait: "Non, je ne le suis pas” et ils lui envoyaient alors un choc violent. Ils disaient la même chose jusqu’à ce qu’elle obéisse et ne donne plus de réponses négatives. Puis ils poursuivaient: "Et parce que tu en veux à quelqu’un du groupe" ou bien "Si tu en veux à quelqu’un du groupe, tu te feras du mal à toi-même. Tu comprends?" "Oui, mais je ne veux pas". Chocs à nouveau, jusqu’à obéissance. Puis ils en rajoutaient: "et tu te feras du mal en te coupant. Tu comprends?" Elle avait beau dire “oui”, ils disaient alors: "nous ne te croyons pas" et ils lui envoyaient un choc de toute façon.
Et ils continuaient de la sorte. Elle a dit qu’elle pensait qu’ils partaient pendant environ trente minutes, pour aller fumer, ou autre chose, et puis ils revenaient. Ils passaient en revue ce qu’ils avaient fait et puis arrêtaient, ou bien ils passaient en revue ce qu’ils avaient fait et faisaient de nouvelles choses. Elle a dit que les séances pouvaient durer une demi-heure ou trois heures. Trois fois par semaine, selon elle.
La programmation sous l’influence de drogues dans un certain état d’ondes cérébrales, et avec ces bruits dans une oreille, et eux qui parlent dans l’autre oreille, généralement la gauche, associée aux fonctions non-dominantes de l’hémisphère droit, et eux qui parlent, tout cela demande une concentration intense, une focalisation intense. Parce que, souvent, ils doivent mémoriser et répéter certaines choses, à la lettre près, afin d’éviter punitions, chocs, et d’autres choses encore.
Voilà comment se passe essentiellement, la programmation. D’autres ont aussi recours à d’autres techniques de lavage de cerveau. Parfois, ils utilisent des éléments d’hypnose très communs. Il peut y avoir une isolation sensorielle, dont nous savons qu’elle accroît la suggestibilité chez tout le monde. L’isolation sensorielle totale, la suggestibilité, a augmenté de manière significative, d’après les recherches. Il n’est pas rare pour eux d’y avoir recours, y compris dans des caissons d’isolation sensorielle, avant qu’ils fassent certaines choses.
[Pause]
A présent, comme nous n’avons pas beaucoup de temps devant nous, je vais vous donner autant d’informations pratiques que possible.
Je vais rechercher si oui ou non quelque chose de ce genre est présent par signaux idéomoteurs donnés avec un doigt.[4]
Quand ils sont prêts, je dis "Je veux que le point central de votre centre intérieur prenne le contrôle des signes donnés avec le doigt". Ne demandez rien à l’inconscient. Le cas pour lequel vous enquêtez sur des sévices rituéliques s’adresse au centre intérieur. Ce centre a été créé par le Culte. "Et je veux que le point central de votre centre intérieur prenne le contrôle de la main dont un doigt fera signe, et de ce qu’il faut pour que le doigt du “oui” se lève. Je veux demander à ton centre intérieur si une partie de ton corps, n’importe quelle partie de Mary", le nom de la personne examinée, "a une idée de ce que sont Alpha, Béta, Delta ou Thêta."
Si vous obtenez un “oui” alors attention au drapeau rouge, vous pourriez avoir en face de vous quelqu’un qui fait l’objet d’un lavage de cerveau et d’une programmation intensifs.
Je dirais alors: "Je veux qu’une partie intérieure qui sait ce que sont Alpha, Béta, Delta, et Thêta monte à un niveau où tu peux me parler, et quand tu y seras, dis-moi : “J’y suis'".
Je ne demanderais pas si une partie est désireuse de le faire. Personne ne veut vraiment parler de cela. Je dirais simplement: "Je voudrais que la partie qui peut me parler de cela s‘avance".
Sans les guider, demandez-leur ce que sont ces choses.
J’ai eu des consultations où je suis intervenu. Parfois je reçois un “oui” à cela, mais quand j’ai procédé à l’exploration il est apparu qu’il s’agissait d’une espèce de réponse de complaisance ou bien, dans deux ou trois cas, de quelqu’un qui voulait faire croire qu’il faisait l’objet de sévices rituéliques, et peut-être disaient-ils vrai d’une certaine façon, mais une enquête méticuleuse montrait qu’ils n’avaient pas ce que nous recherchions.
Je vais vous dire de quoi il s’agit. Supposons que tout le premier rang ici soit occupé par des multiples, et qu'elle a un alter ego nommé Helen, elle en a un nommé Mary, elle en a un nommé Gertrude, elle en a un nommé Elizabeth, et elle en a un nommé Monica. Tous ces alter ego peuvent avoir fait l’objet d’une programmation, désignée, disons par alpha-zéro-zéro-neuf. Quand un membre du culte prononce: "Alpha-zéro-zéro-neuf" ou fait un certain geste de la main pour l’indiquer, il fait appel à cette même partie chez n’importe lequel d’entre eux, même si les noms sont différents de ceux qui vous sont connus.
Les Alphas semblent représenter la programmation générale. Les Bétas semblent être des programmes sexuels. Par exemple, comment procéder à une fellation, comment accomplir le contact sexuel lors de rituels, cela concerne l’exhibition de pornographie enfantine, la mise en scène de pornographie enfantine. Les Deltas sont des tueurs entraînés à tuer lors des cérémonies.
Il y a aussi de l’auto-mutilation mélangée à ces mises à mort, à ces meurtres. Les Thêtas sont des tueurs psychiques.
Vous savez, de ma vie je n’avais jamais entendu ces deux mots associés. Je n’avais jamais entendu parler de "tueurs psychiques", mais quand vous êtes devant des gens dans divers états, et aussi des thérapeutes qui enquêtent et demandent; "Qu’est-ce que Thêta?" et que les patients répondent: "tueurs psychiques", on a tendance à conclure que certaines choses sont très systématiques et très répandues.
Cela provient de leur croyance en des facultés et pouvoirs psychiques, y compris la faculté de communiquer psychiquement avec "la mère", et y compris la faculté de provoquer psychiquement une thrombose cérébrale suivie de mort, chez quelqu’un.
Il s’agit aussi d’une sorte de programmation plus orientée vers l’avenir.
Et puis il y a Omega. Généralement je n'inclus pas ce mot dans ma première question au sujet de la partie intérieure qui est au courant de ce que sont Alpha, Béta, Delta, Thêta, parce qu’Omega va les secouer plus encore.
Omega c’est la programmation de l’auto-destruction. Alpha et Omega, le commencement et la fin. Cela peut aller de l’auto-mutilation au suicide.
Gamma paraît concerner la protection du système et le leurre, ce qui vous donnera de fausses informations, des voies sans issue, des demi-vérités, une protection de différentes choses intérieures. Il peut également y avoir d’autres lettres de l’alphabet grec.
Je vous recommanderais de revoir tout l’alphabet grec, et si vous avez constaté que certains éléments sont présents et qu’ils vous ont donné certaines bonnes réponses, je ne saurais le répéter assez souvent; NE LES GUIDEZ PAS. Ne dites pas : "Est-ce que ce sont les tueurs?" Laissez-les donner la réponse, s’il vous plaît. Quand vous avez fait tout cela et qu’il semble que cela est présent, alors prenez votre alphabet grec et, au moyen de signaux idéomoteurs, parcourez tout l’alphabet et dites: "Est-ce qu’il y a à l’intérieur une programmation associée à Epsilon, Omicron", etc. jusqu’au bout.
Il peut y avoir une certaine systématisation sur l’une ou l’autre lettre, mais moi je n’en ai pas conscience. J’ai trouvé, par exemple, dans un cas, que Dzêta concernait la production de films montrant des mises à mort, dans lesquels cette personne était impliquée. Chez une autre personne, Omicron concernait leurs liens et associations avec des passeurs de drogue, avec la Mafia, le gros business et des chefs de gouvernement. Donc il y a une certaine individualisation, je pense, pour certains.
Certains de ces programmes sont des appels au retour: "reviens au Culte", "retour au culte ".
C’est là que réside la faiblesse du système. Ils ont implanté des codes de fermeture et d’effacement de sorte que, si un ennui survient, ils puissent mettre fin ou effacer quelque chose. Ces codes sont parfois des phrases particulières ou un petit refrain. Parfois il y a des nombres parfois suivis d’un mot. Il y a là une individualisation certaine. J’avais d’abord espéré que si je parvenais à mettre la main sur certaines elles pourraient fonctionner sur d’autres personnes. Pas de changement. Cela est très peu probable, à moins qu’ils aient été programmés pratiquement en même temps au sein d’un même petit groupe. Des trucs que j’ai vus font penser qu’ils transportent des ordinateurs portables, les programmeurs, qui contiennent encore tout de qu’ils ont fait vingt ou trente ans auparavant: les noms des alter ego, les programmes, les codes, etc.
Ce qu’on peut obtenir, ce sont les codes d’effacement, et je demande toujours: "Si je dis ce code, qu’est-ce qui va se produire?' Vérifiez une deuxième fois: "Y a-t-il une partie intérieure qui possède des informations différentes?" Surveillez les signaux idéomoteurs; et ce que j’ai trouvé c’est que quand on parvient à effacer des programmes en donnant les codes appropriés, alors on affaiblit le ressenti.
On peut effacer Omega, et c’est souvent par là que j’ai commencé parce que c’est là qu’il y a le plus grand risque. Ensuite je recherche dans tout l’Omega, ce qui a été des altérations Omega, avec le patient, de sorte qu’on décompresse, et cela redonne au patient tous les souvenirs associés à toute la programmation faite “sous Omega” et toutes les parties d’alter ego qui ont été affectées par l’Oméga en abréaction fractionnée.
Ils utilisent la métaphore de (et c’est leur métaphore à eux) robots. C’est comme une carcasse de robot qui se met en place sur l’alter ego de l’enfant, pour le faire agir comme un robot. De temps en temps, à l’intérieur on est confronté à des robots.
Ce que j’ai trouvé dans mon travail antérieur, et j’accélère maintenant parce que je l’ai confirmé suffisamment de fois, c’est qu’on peut dire au noyau intérieur: "Noyau, je veux que tu regardes, -- il y a un robot qui bloque le passage, il bloque la progression. Va voir, regarde derrière la tête et dis-moi ce que tu observes derrière la tête ou sur la nuque". Je dis cela sans idée de guider, et ce qu’on me dit communément c’est qu’il y a des fils ou un interrupteur.
Alors je leur dis: "Prends les fils ou pousse sur l’interrupteur, ça va immobiliser le robot et donne-moi le signal “oui” quand tu l’auras fait."
Très vite, on reçoit le signal “oui”.
"Bien. Maintenant que le robot est immobilisé, je veux que tu ailles voir à l’intérieur du robot et que tu me dises ce que tu vois". C’est généralement un ou plusieurs enfants. Je leur fais retirer les enfants. Je fais un peu de magie hypnotique et je demande au noyau d’utiliser un laser et de désintégrer le robot complètement. Ils sont en général très surpris que cela marche, et bon nombre de thérapeutes aussi.
[Pause]
Ce sont les diverses couches de ce truc qui posent problème. Je vais aller jusqu’au rétro-projecteur pour vous en donner une idée.
Nous avons ici d’innombrables alter ego. Je vais vous parler d’une chose fascinante que j’ai vue. Je me souviens être venu visiter certains cas, certains cas difficiles au cabinet de deux des plus habiles thérapeutes en MPD du pays, qui se rendent à toutes les réunions internationales, et qui ont donné des conférences dans de nombreux pays. Nous avons travaillé et j’ai examiné certains de leurs patients. Ils ont été abasourdis devant certaines choses, parce qu’ils n’en avaient jamais entendu parler.
Nous avons donc travaillé avec certains patients et je me souviens d’une femme qui avait été hospitalisée pendant trois années, et qui l’était toujours. Une autre hospitalisée avait fait une année de travail intensif avec les meilleures thérapies MPD qu’on puisse imaginer (abréaction, intégration, facilitation de coopération, ergothérapie, etc. mise par écrit au jour le jour) pendant une année d’hospitalisation, suivie d’une année de thérapie en ambulatoire pendant deux ou trois heures par semaine.
Chez ces deux patientes nous avons découvert que tout cet admirable travail n’avait rien fait d’autre que de s’adresser aux alter ego, et n’avait pas touché à la programmation mentale. En fait, celle-ci n’était pas seulement intacte, mais nous avons en plus trouvé que pour la patiente non hospitalisée, la mère de celle-ci, qui résidait dans un autre Etat, surveillait toutes les séances par téléphone, et qu’elle avait encore intactes des suggestions qui lui avaient été faites, de tuer un jour son thérapeute.
Une des choses que je vérifierais très soigneusement: je suggérerais que vous demandiez au noyau, pas simplement à l’inconscient, mais au noyau:,"Est-ce qu’il y a une partie, à l’intérieur, qui continue à être en contact avec des gens associés au culte? Est-ce qu’il y a une partie à l’intérieur, qui se rend aux rituels du culte ou aux réunions? Est-ce qu’il y a un enregistreur à l’intérieur de Mary" (si c’est le nom de la patiente), "Un appareil enregistreur à l’intérieur, pour qu’on puisse retrouver les choses qui ont été dites aux séances?"
Cela ne veut pas dire qu’ils sont surveillés. Nombre d’entre eux l’ont simplement.
"Est-ce qu’il y a quelqu’un qui interroge une identité intérieure sur ce qui se passe pendant nos séances de thérapie?"
J’ai le sentiment très inconfortable, si je me base sur mon expérience, que quand on y regarde de près, on trouve que la plupart des victimes de sévices rituéliques dans ce pays voient leur thérapie surveillée.
Je me souviens d’une femme d’environ vingt-quatre ans, venue en disant que son père était sataniste. Ses parents avaient divorcé alors qu’elle était âgée de six ans. Après cela, quand son père l’avait en visite, il l’avait emmenée à des rituels jusqu’à l’âge de quinze ans. Elle disait qu’elle n’y avait plus été depuis qu’elle avait quinze ans".
Son thérapeute l’a crue sur parole. Nous nous sommes assis dans mon bureau. Nous avons procédé à une mise sous hypnose, et la séance a duré deux heures, pendant lesquelles nous l’avons interrogée. Nous avons trouvé la présence d’une programmation. En outre, nous avons découvert que chaque séance de thérapie était “débriefée”, qu’en fait, ils lui avaient ordonné de se sentir malade et de ne plus se rendre aux rendez-vous que je lui donnais. A une autre il avait été dit que j’étais un “culte” et que si elle venait, je saurais qu’on lui avait dit de ne pas venir, et que je la punirais.
Si quelque chose de significatif surgit chez un patient qui est surveillé (de ce que j’ai appris, c’est qu’on les torture en leur administrant des électrochocs) je crois que s’il est dans une telle situation il n’est pas possible de proposer une thérapie qui veuille dire quelque chose, à part apporter un soutien moral, montrer qu’on se soucie de la personne, et lui dire qu’on sera là pour la soutenir. Mais je ne tenterais pas de travailler en profondeur ni de déprogrammer, parce que je pense que tout ce que je ferais ce serait de les faire torturer et blesser, à moins de les faire entrer dans une institution de soins offrant toute garantie de sécurité, de sûreté, pendant une période assez longue pour pouvoir faire le travail nécessaire.
J’ai le sentiment que quand vous enquêterez, vous trouverez qu’il y a probablement plus de 50% de ces patients, s’ils appartiennent à une lignée, c’est-à-dire si la mère, le père ou les deux sont impliqués, qui seront surveillés en permanence.
[Pause]
Maintenant, quand on va au-delà des alter ego, on arrive à la programmation sous les lettres grecques: Alpha, Béta, Delta, Thêta, etc. et puis il y a les programmes de backup. Il y a en général un code d’effacement de ces programmes: un code qui efface tout simplement tous les back-ups. J’obtiens donc le code pour, disons, l’Omega et pour tous les backups Omega simultanément. Après avoir demandé: "Qu’est-ce qui se passe si je dis ceci?". Et j’indique le code, et ensuite je dis: "Qu’est-ce que vous ressentez?" Ils décrivent souvent le bourdonnement d’un ordinateur, des choses qui s’effacent, des explosions internes, toutes sortes de choses intéressantes.
J’ai un jour vu revenir un thérapeute qui a dit: "Mon Dieu, je n’ai jamais rien dit à propos de robots; elle a parlé de robots qui se désintègrent."
Je me souviens d’une thérapeute qui m’a accompagné à plusieurs ateliers d’hypnose et à des consultations sur des situations de crise en MPD. Je lui ai dit d’enquêter sur les Alpha, Béta, Delta, Thêta. C’est ce qu’elle a fait. Elle est revenue en me disant: "J’ai obtenu une indication, c’est bien là. De quoi s’agit-il?" Je lui ai répondu: "Je ne dirai rien. Retourne approfondir".
Nous avons fixé un rendez-vous pour une semaine environ plus tard. Elle est revenue en disant: "J’ai demandé ce qu’était Thêta et elle a répondu: “des tueurs psychiques”. J’ai demandé ce qu’était Delta et elle a dit des tueurs'". Bon.
Je lui ai donc parlé de cela pendant deux heures. Elle a rappelé et a dit: "Ca m’a semblé trop fantastique. J’ai entendu tout ça et je me suis dit est-ce que Cory est surmené par son travail?'" Je suis embarrassé de répéter cela, mais elle a dit: "Je te tenais en grande estime professionnelle, mais cela paraissait être vraiment trouble, et je me suis demandée: 'Est-ce qu’il a une dépression nerveuse ou quoi?' Mais je te respectais trop pour te poser des questions là-dessus. J’ai posé des questions à une autre patiente en MPD et elle ne présentait rien de tout ça”.
Elle s’est alors mise à décrire ce qu’elle faisait avec ce patient, et a décrit sa méthode travail, par exemple l’effacement, et des choses comme des robots qui se désintègrent. Elle a dit: "Je ne lui avais pas parlé de ces choses."
Eh bien, voilà où est le problème. Il y a plusieurs couches et je pense que certaines d’entre elles sont destinées à nous faire tourner en rond éternellement. Ils se figurent que probablement, dans la plupart des cas, nous n’irons pas au-delà des alter ego qu’ils ont mis en place.
Pour créer un “candidat mandchou” on divise le mental. Cela fait partie des choses qui intéressent la communauté du Renseignement. Quand on a besoin d’un assassin, on va chercher quelqu’un qui va le faire, et on divise son mental.
Ça me fascine, des cas comme l’assassinat de Robert Kennedy, où Bernard Diamond, quand il a examiné Sirhan Sirhan, a découvert qu’il était totalement amnésique en ce qui concernait l’assassinat de Robert Kennedy, mais que sous hypnose il s’en souvenait. Mais en dépit de suggestions qu’il se souviendrait quand il reprendrait conscience, il n’a pu se souvenir de rien une fois la séance d’hypnose terminée. J’aurais bien aimé examiner Sirhan Sirhan.
Il semble qu’en dessous de cela il y ait d’autres couches. L’une d’entre elles serait appelée "Programmation Verte (Green Programming)". N’est-il pas intéressant de noter que le nom du praticien soit Dr. Green (Vert)?
Une question à poser, non contaminante, après que j’aie identifié certaines de ces choses et qu’ils m’aient donné des réponses saisfaisantes, c’est: "Si un médecin devait être associé à cette programmation et si le nom de ce médecin était une couleur, comme le Dr Chartreuse ou quelque chose comme cela, si son nom était une couleur, de quelle couleur s’agirait-il?"
Il est vrai de que temps en temps d’autres couleurs ont été mentionnées, par trois ou quatre patients dont je soupçonnais qu’ils dissimulaient d’une certaine manière, et dont je crois qu’ils n’étaient pas atteints. Dans un cas j’ai obtenu une autre couleur et j’ai découvert par la suite qu’il s’agissait d’un médecin dont le nom était une couleur, et qui avait reçu une formation, trente années auparavant, par le Dr Green (Vert) et il surveillant en partie la programmation de cette femme sous la surveillance de ce médecin.
Je me rappelle qu’une femme n’a rien pu trouver. Aucun alter ego ne voulait parler. J’ai dit: "Bon" et nous sommes passés à autre chose. Environ deux minutes plus tard elle a dit: "Green. Vous voulez parler du Dr Green (Vert)?"
Nous avons trouvé cela partout. Il semble y avoir une Programmation Verte en dessous de tout ça, et je soupçonne que plus on descend, plus on trouve des programmes moins nombreux mais plus ciblés.
Eh bien, toute Programmation Verte, c’est Ultra-Vert et Arbre Vert. Du mysticisme cabalistique est mêlé à tout ça. Si vous voulez travailler dans cette direction il vous faudra acquérir quelques ouvrages sur la Cabale. Par exemple, Qabala, avec "q", écrit par Dion Fortune. Un autre, The Kabbalah de Ann Williams-Heller.
Je ne connaissais rien à la Cabale[5]. C’était intéressant. Un patient venu en avance et qui avait dû attendre un temps considérable dans ma salle d’attente, il y a deux ou trois ans, avait très soigneusement dessiné en détail un arbre cabalistique multicolore. J’avais mis deux mois à comprendre de quoi il s’agissait. Finalement, je l’ai montré à quelqu’un qui m’a dit: "Tu sais quoi? Ça ressemble terriblement à l’arbre de la Cabale". Alors ça a fait tilt dans ma tête et je me suis souvenu de textes ésotériques dans un vieux livre que j’ai été rechercher. C’était la biographie du Dr Green.
Ce qui est intéressant au sujet de l’Arbre Vert, c’est que son nom était à l’origine Greenbaum. Et que signifie "Greenbaum" en allemand? Arbre Vert. Cet arbre-là, l’Arbre Vert.
J’ai aussi eu des patients qui ne semblaient pas savoir que son nom original était Greenbaum, mais qui disaient que certaines personnalités intérieures étaient nommées M. Greenbaum.
Je voudrais à présent vous donner certaines informations au sujet des identités intérieures, et qui pourront vous être utiles si vous avez à enquêter sur ce genre de choses, parce que mon expérience est qu’une identité vous donnera certaines informations et puis n’aura plus rien à dire, se mettra sur la défensive ou bien prendra peur, et s’arrêtera. Alors vous accusez le coup, vous arrêtez les frais, vous partez dans une autre direction, et vous trouvez une autre identité. Je vais vous dire les noms des personnalités à appeler, et dont il faut demander s’il y a une identité répondant à ce nom.
A propos, quand je scrute les patients et que je tâte le terrain, je lance quelques fausses indications, et je demande: "Y a-t-il à l’intérieur, une identité de tel ou tel nom"? Pour vérifier s’il y a ou non authenticité. Par exemple, en plus du noyau je demande: "Y a-t-il à l’intérieur une identité nommée Sagesse?" La Sagesse fait partie de l’Arbre de la Cabale. J’ai souvent trouvé que la Sagesse est utile et donne un tas de renseignements. "Y a-t-il à l’intérieur une identité nommée Diana?" Je peux lancer tout un tas de choses. "Y a-t-il à l’intérieur une identité nommée Zelda?" Jusqu’à présent, je n’en ai pas rencontré une seule! Juste pour voir quels types de réponses je vais avoir. J’essaie de procéder avec prudence. Diana est une identité qui, dans le système cabalistique, est associée à une identité nommée Fondement. Vous serez très intéressés de savoir cela.
Vous vous souvenez de la Process Church (ou Eglise du Jugement Dernier)? La femme de Roman Polanski, Sharon Tate, a été assassinée par la Famille Manson, dont les membres faisaient partie de l’Eglise du Jugement Dernier? Des tas de gens en vue, d’Hollywood, y étaient associés, mais alors ils se sont fait oublier, vers 1978 disent les livres, et ont disparu.
Eh bien, ils sont tous en bonne santé et résident dans le sud de l’Etat de Utah. Il y a un épais dossier au Ministère de la Sécurité Publique de l’Utah, qui contient de nombreux documents prouvant qu’ils sont allés s’installer dans le sud de l’Utah, au nord de Monument Valley, y on acheté un ranch de cinéma dans le désert, l’ont rénové, agrandi, construit des annexes, et établi un système de surveillance étroite: très peu de gens en sortent, personne n’y entre, et ils ont tous changé de nom. Il y a un mot clé dans leur nom: "Fondation". La Fondation. Il y a d’autres mots encore.
La Fondation fait partie de l’Arbre. Donc si vous demandez: "Y a-t-il à l’intérieur quelque chose qui est connu comme La Fondation?". Je demande parfois d’autres choses pour déstabiliser les gens: "Y a­t-il quelque chose qui est connu comme étant le Souterrain?". Eh bien, ça leur dira peut-être quelque chose. Ou bien: "Est-ce qu’il y a quelque chose qui est connu comme les Murs?" On peut poser des tas de questions pour passer les choses au crible.
J’ai aussi découvert qu’il y a souvent une identité connue sous le nom de "Maître Noir" une identité nommée "Maître Programmeur" et qu’il y a à l’intérieur, des opérateurs d’ordinateur.
Combien d’entre vous ont trouvé des choses relatives aux ordinateurs chez leurs patients? Ce sont en général des opérateurs d’ordinateurs: Computer Operator Black (Noir), Computer Operator Green (Vert), Computer Operator Purple (Pourpre). Parfois ils ont des nombres à la place, parfois ils sont appelés Directeurs des Systèmes Informatiques. Il est possible de trouver celui qui est à la tête. Il y aura une certaine source d’information pour vous. Je demande à l’intérieur: "Y a-t-il à l’intérieur une identité nommée Dr. Green?" Vous verrez qu’il y en a bien une, s’ils ont ce type de programmation. C’est en tout cas ce que j’ai trouvé.
Habituellement, après un peu de travail et de remise au point, vous pouvez les retourner et les aider à réaliser qu’ils étaient en fait une identité d’enfant jouant un rôle et qu’ils n’avaient pas eu le choix mais qu’ils l’ont à présent. Voyez-vous, ils ont joué leur rôle très, très bien, mais ils n’ont pas à continuer à le jouer devant vous parce qu’ils sont en sûreté ici, et qu’en fait "Si le Culte découvrait que tu m’as parlé, que tu m’as communiqué des informations, dis-moi, qu’est-ce qu’ils te feraient?"
Soulignez bien que la seule issue passe par vous et qu’ils doivent coopérer, communiquer des renseignements et vous aider, et qu’ainsi vous pourrez les aider.
Ainsi, toutes ces identités peuvent vous donner diverses informations. Notez qu’ils ont essayé de protéger cela très soigneusement. Je vais vous donner un exemple avec Ultra-Vert.
Je pensais que ce genre de programmation n’affectait que des membres d’une lignée. Je l’ai découverte aussi dans des gens ne faisant pas partie d’une lignée, mais les choses sont légèrement différentes. Ils ne veulent pas que ce soit la même chose. Je ne pense pas que vous allez trouver des choses très profondes comme de la programmation Ultra-Verte et probablement même pas de la programmation Verte chez des gens qui ne font pas partie d’une lignée. Mais laissez-moi vous expliquer quelque chose que j’aie découvert d’abord chez un patient “non lignée” et ensuite chez un patient de lignée.
Nous progressions, et une patiente était proche de la guérison, proche de l’intégration finale dans une “non-lignée”, quand elle a soudain commencé à avoir des hallucinations, ses doigts sont devenus comme des marteaux, et autres choses de ce genre. J’ai donc mis en place une passerelle d’affect, nous sommes revenus en arrière, et nous avons trouvé que ce qui se passait c’était qu’ils lui avaient suggéré que si elle guérissait, elle allait devenir folle.
Pour ce faire, ils l’avaient attachée et lui avaient administré du LSD alors qu’elle était âgée de huit ans. Quand elle a commencé à avoir des hallucinations ils lui ont demandé quelle était la nature de ces hallucinations de manière à pouvoir les utiliser, de la bonne manière éricsonienne, les mettre à profit et ensuite combiner les effets de la drogue avec de puissantes suggestions. "Si tu arrives à ce point, tu deviendras folle. Si tu te réintègres et guéris complètement tu deviendras folle, comme ceci, et tu resteras enfermée dans une institution pendant tout le reste de ta vie”.
Ils ont fait ces suggestions de manière répétée et vigoureuse. Pour finir, ils ont introduit d’autres suggestions: "Plutôt que de laisser cela se produire, il vaudra mieux que tu te tues."
Chez une patiente de lignée, au moment où je commençais à rechercher des matériaux plus profonds, la patiente s’est mise à éprouver des symptômes similaires. Nous sommes revenus sur nos pas et avons trouvé que des choses identiques lui avaient été faites.
Cela s’appelait la "Green Bomb (Bombe Verte)". B-O-M-B-. Il y a des tas d’intéressantes choses qui sont reliées intérieurement et qui utilisent des mots jouant avec le nom du Dr Greenbaum, son nom au départ.
Dans ce cas-ci, on lui avait fait tout ça alors qu’elle avait neuf ans, mais pour elle c’était différent. Sa suggestion à elle c’était l’amnésie: "Si tu te rappelles jamais quelque chose à propos de Ultra-Green et Green Tree tu deviendras folle. Tu vas devenir comme un légume et tu seras enfermée pour toujours". Et les suggestions finales: "Et il vaudra mieux que tu te tues plutôt que cela ne t’arrive si tu t’en souviens".
A l’âge de douze ans, trois années plus tard, ils ont eu recours à ce qui ressemble à un entretien à l’Amytol pour tenter de briser l’amnésie pour voir s’ils y parvenaient. Ils n’ont pas réussi. Alors ils l’ont à nouveau attachée et lui ont administré quelque chose sans doute pour paralyser son corps, lui ont administré du LSD, en dose encore plus forte, et ont renforcé toutes les suggestions.
Une chose similaire a été faite quand elle a eu seize ans.
Voilà quelques-uns des pièges dans lesquels on tombe. Il y a un certain nombre de cas chez lesquels ils ont combiné les effets de drogues puissantes avec des suggestions pour nous empêcher de découvrir ce qu’il y a dans les profondeurs.
Qu’y a-t-il tout au fond?
Je n’en sais pas plus que vous mais je peux vous dire que j’ai rencontré de nombreux thérapeutes qui étaient dans l’impasse avec ce genre de cas. En fait, quelqu’un ici à qui j’avais donné ces informations de base dans l’Ohio il y a quelques mois, a dit que cela ouvrait toutes sortes de choses chez un patient qui n’avait fait aucun progrès jusque là. C’est une chose fréquente.
Je pense qu’il est possible d’atteindre des niveaux plus profonds et que si nous parvenons à traiter des choses à ces niveaux profonds cela peut détruire aussi tout ce qui se trouve au-dessus. Mais nous n’avons encore aucune certitude.
Avec certains de mes patients, nous avons beaucoup travaillé sur ce qui se trouve au niveau du dessus. Je vais vous dire comment nous avons procédé.
Nous prenons et effaçons un système comme l’Oméga par exemple. Nous avons ensuite une forte abréaction de tous les souvenirs et ressentis dans une abréaction fractionnée associée à ces identités. Généralement je leur dis: "Maintenant que nous avons fait ceci, est-ce qu’il y a d’autres souvenirs et ressentis que les identités qui étaient Oméga ont encore?" La réponse est généralement "Non". Alors je dis: "En général je découvre qu’à ce moment-ci la plupart, sinon toutes les identités qui étaient Oméga n’éprouvent plus aucun désir ou besoin d’être différentes, car elles réalisent que vous en avez été séparée, et elles veulent revenir auprès de Mary et redevenir une avec elle". Maintenant j’utilise souvent ce concept (qui provient d’un patient) de revenir faire un avec le patient. "Retourne d’où tu viens" est une autre phrase que j’utilise dans ces cas. "Y a-t-il à l’intérieur des identités Oméga qui ne se sentent pas à l’aise ou qui ont des réserves ou des soucis à ce sujet?" S’il y en a, nous en parlons. Nous les traitons. Quelques-unes peuvent ne pas se réintégrer. D’après mon expérience la plupart du temps elles se réintègrent, et nous avons déjà réintégré vingt-cinq identités d’un coup dans un MPD complexe polyfragmenté.
Je pense qu’il est vital de faire abréagir les ressentis avant d’aller plus avant. Et chez de nombreux patients l’ordre ne paraît pas avoir d’importance, mais j’ai vu quelques cas où cela l’était. Si ce n’est pas important je vais généralement à l'Oméga, puis au Delta parce qu’ils ont le plus grand potentiel de violence, ensuite Gamma pour se débarrasser des auto-illusions. Ce que je fais, avant de supposer ou faire quoi que ce soit, c’est que, une fois que nous en avons terminé avec l'Oméga et que nous leur avons montré qu’il est possible de réussir, que quelque chose peut se produire et qu’ils peuvent éprouver du soulagement par la suite, je leur dis: "Je veux demander au noyau ­ par l’intermédiaire des doigts ­ s’il y a un ordre particulier dans lequel les programmes doivent être effacés?" La plupart du temps c’est "non." Il y a des cas où cela a été "oui."
Je recommande d’en faire une, deux, ou trois parce que cela produit alors du soulagement et une sensation d’optimisme chez le patient. Mais je recommande de tâter le terrain pour ce qui se passe à un niveau plus profond, et d’obtenir leur façon de voir les choses et leurs recommandations quant à l’ordre dans lequel il faut aller. Question?
Q: Quel est en général l’âge et le sexe de ce type de personnes?
Dr.H: Je sais que cela se trouve chez des hommes aussi bien que chez des femmes. La plupart des patients que je traite pour des MPD dus à des sévices rituéliques sont des femmes cependant. Je sais qu’il y a aussi certains hommes chez qui on a trouvé cela.
Il y a quelque temps, je parlais avec un petit groupe de thérapeutes. Je leur ai parlé un peu de ces choses. Au beau milieu de la conversation, une des travailleuses sociales est devenue toute pâle, elle réagissait manifestement à quelque chose. Je l’ai questionnée et elle m’a répondu: "Je suis en train de travailler avec un garçon de cinq ans. Il se fait que ces dernières semaines il a parlé d’un Dr Green". J’ai été un peu plus loin, j’ai mentionné certaines de ces choses, et elle s’est remise à secouer la tête. J’ai dit: "Qu’est-ce qu’il y a?" Et elle a dit: "Il m’a spontanément parlé de robots et d’Oméga."
Je pense que vous trouverez des variantes de cela et qu’ils font des changements, probablement toutes les quelques années, et peut-être régionalement, pour nous égarer de diverses façons, mais il y aura probablement toujours quelques éléments de base.
J’ai vu cela chez des gens ayant atteint la quarantaine, et aussi chez des gens dont les parents étaient très, très haut placés dans la CIA, et d’autres choses de ce genre. J’en ai eu certains qui ont fait partie, à l’origine, du Monarch Project ce qui est le nom du projet du Renseignement National. Une question dans le fond?
Q: Je ne comprends toujours pas comment on commence, comment on trouve comment effacer. Comment obtient-on ces informations?
Dr.H: Je dirais: "Je veux le noyau, si nécessaire en utilisant la communicaton télépathique que vous avez pour lire dans le mental" parce qu’ils croient à ce genre de choses. Alors je les utilise. “J’ai été formé aux techniques ericsoniennes... pour obtenir les codes d’effacement de tous les programmes Oméga. Quand vous l’aurez fait, je veux que le doigt du “oui” se lève". Et puis je leur demande de me les dire: "Y a-t-il des backups aux programmes Oméga?" "Oui." "Okay? Combien de backups y a-t-il?" "Six," Les chiffres varient. "Est-ce qu’il y a un code d’effacement pour tous les programmes de backup?" "Non." "Est-ce qu’il y a un code d’effacement qui combine tous les backups en un seul?" "Oui." "Obtenez-moi ce code et quand vous l’aurez refaites le signal ‘oui’". Je peux aller quasiment aussi vite dans certains cas où il n’a pas de forte résistance. Question?
Q: Oui, pouvez-vous me dire s’il y a des risques pour le thérapeute?
[Rires]
Dr.H: Vous devrez demander.
Q: Oui je voudrais savoir ceci. Quelle sorte de détails recevez-vous puisque vous êtes en contact avec tellement de gens? Pas seulement les menaces, mais aussi les blessures, des problèmes de famille. C’est une de mes questions. La deuxième est: savez-vous si l’une ou l’autre personne que vous avez traitée ­ ou d’autres ­ à ce niveau de dissociation et de traumatisme, s’est remise? Réintégrée? Est entière et heureuse?
Dr.H: J’ai eu un multiple, qui n’est pas de lignée, un multiple complexe qui a eu ce genre de programmation, où beaucoup ont eu accès au patient en tant que voisins, et où le médecin... à ce propos, vous découvrirez que de nombreux médecins sont impliqués. Ils ont été envoyés à l’école de médecine pour pouvoir prescrire des drogues pour se soigner eux-mêmes, avoir accès aux technologies médicales, et être au-dessus de tout soupçon. Quelques-uns, en fait dans l’Utah, ont été épinglés. Dans l’Utah nous avons maintenant deux enquêteurs à plein temps qui s’occupent de découvrir les sévices rituéliques, leur juridiction s’étend à l’Etat tout entier, et ils dépendent du bureau du Procureur Général et ne font que cela.
[Applaudissements]
Lors d’un sondage fait dans l'Utah en janvier par le plus grand journal et chaîne de télévision, il a été trouvé que quatre-vingt-dix pourcent des citoyens de l’Utah croient que les sévices rituéliques sont quelque chose d’authentique, réel. Ils ne pensent pas tous que cela se passe fréquemment. Voilà ce qu’il ressort de deux années de travail de la Governor Commission on Ritual Abuse, qui a procédé à des interviews, parlé, rencontré les gens, récolté les données.
Et quand certains disent qu’il n’y a aucune preuve, qu’on n’a jamais retrouvé de cadavre, eh bien cela est faux. Le corps d’un enfant a été retrouvé dans l'Idaho.
L’été dernier nous avons eu un procès où deux personnes ont été inculpées pour meurtre au premier degré, et l’été d‘avant deux personnes avaient été arrêtées et chez qui on avait retrouvé un doigt et la tête d’une adolescente dans le réfrigérateur et elles ont été condamnées pour meurtre au premier degré à Detroit.
Il y a eu des procès et des corps.
Pour revenir au risque. Je ne connais aucun thérapeute à qui il ait été fait du mal. Mais des patients nous informent qu’il viendra un temps où nous pourrions courir le risque d’être assassinés, tous ceux à qui ils ont parlé, et même des membres de leurs propres familles qui ne sont pas actifs. On peut spéculer. Qui peut être sûr? Je ne pense pas qu’il n’y ait aucun risque. Une question dans le fond?
Q: Il me semble qu’il y ait une certaine similitude entre ces sortes de programmation et les gens qui affirment avoir été enlevés par des vaisseaux extraterrestres, qui ont subi des examens physiques, ont été reprogrammés, et autres choses de ce genre. Comme Cap Canaveral se trouve de l’autre côté de la péninsule de Floride pour moi, et que je ne pense pas qu’ils aient mentionné aucun vaisseau spatial récemment, je me demandais simplement s’il y avait un lien entre l’une et l’autre chose.
Dr.H: Je vais partager mes spéculations, qui ne viennnent pas de moi d’ailleurs. Moi je n’ai pas eu à faire à ces gens. Mais je connais un thérapeute que je respecte et en qui j’ai toute confiance, que j’ai informé de tout cela il y a quelques années, et qui l’a trouvé chez de nombreux patients, qui croit fermement que ces gens sont en fait des victimes de sévices rituéliques qui ont été programmées avec cette sorte de choses pour détruire toute leur crédibilité.
Si quelqu’un vient raconter qu’il a été enlevé par une soucoupe volante, qui est-ce qui le croira à l’avenir sur n’importe quel autre sujet?
C’est une chose qui peut être pointée du doigt et dont on peut dire: "C’est ridicule."
Tout ce que je sais, c’est que j’ai récemment eu une consultation par téléphone avec une thérapeute que j’avais informée de ces choses. Au cours de la 5e ou 6e interview elle a dit: "A propos est-ce que vous savez quelque chose à ce sujet?" J’ai dit: "pas vraiment" et puis j’ai partagé avec elle tout ce que je viens de vous dire. Si c’était moi qui étais en face de cet homme..." (qu’elle voyait depuis quelques mois) je demanderais à l’intérieur que le noyau prenne le contrôle des signaux avec le doigt et je poserais des questions sur Alpha, Béta, Delta, Thêta". C’est ce qu’elle a fait, et une semaine après elle est revenue en disant: "Dis-donc, tu étais en plein dans le mille. Il y a à l’intérieur une identité nommée Dr. Green. Il y a cette sorte de programmation."
Q: Quelle est la différence entre cette sorte de programmes, les sévices cultuels et les sévices sataniques dans les espèces de cultes avec des bougies, et le...
Dr.H: Ce type de programmation a lieu dans les cultes avec les bougies et tout le reste. Mon impression est que cela est tout simplement fait chez des gens auxquels ils ont un accès facile, ou qui sont de leur lignée, et où leurs parents sont, et où ils peuvent être élevés depuis le plus jeune âge. S’ils sont d’une lignée, ils sont la génération choisie. Sinon, ils sont utilisables et ils peuvent devoir mourir ou être malades.
Il y aura des pièges sur le chemin s’ils sont d’une lignée qui, quand ils iront mieux, on les fera se tuer. Je vais en toucher quelques mots.
Je crois que certaines personnes qui subissent des sévices rituéliques et n’ont pas cela ont été rituellement abusées mais font sans doute partie d’un groupe secondaire. Le satanisme se trouve au coeur de la philosophie générale, chapeautant le tout.
Certains se demandent: "Pourquoi tout ça?" Je pense qu’il se pourrait qu’ils veuillent disposer d’une armée de canditats mandchous, des dizaines de milliers de robots mentaux qui se livreront à la prostitution, à la pornographie enfantine, au commerce de la drogue, au commerce international des armes, aux films avec morts en direct, toutes sortes de choses très lucratives et qui feront monter les enchères, et en fin de compte les mégalomanes du sommet penseront à créer un ordre satanique qui gouvernera le monde.
Une dernière question. Ensuite je vous donnerai quelques détails et il nous faut avancer.
Q: Vous avez suggéré qu’à un niveau élevé du Gouvernement des Etats-Unis on soutenait ce genre de choses. Je sais que nous n’avons pas le temps, mais pourriez-vous juste dire quelques mots à propos des témoignages qui peuvent confirmer cette suggestion?
Dr.H: Il n’y a pas beaucoup de témoignages à ce sujet. Ils viennent de victimes qui sont des témoins en péril.
Ce qui est intéressant c’est le nombre de gens qui ont décrit le même scénario et le nombre de gens qui ont travaillé ou ont des proches à la NASA, à la CIA dans l’armée, et parfois de très haut-gradés à l’armée.
Je peux vous dire qu’un ami et collègue qui a rempli un espace équivalent à l’espace de la table au fond de la pièce avec des boîtes et des boîtes de documents déclassés, concernant les recherches en contrôle du mental effectuées par le passé et qui couvrent une période considérable, quelques dizaines d’années, et qui a lu plus de documents officiels sur le contrôle du mental que n’importe qui d’autre, a envoyé une lettre littéralement il y a deux semaines environ, demandant que toute l’information concernant le Projet Monarch soit déclassée afin que nous puissions en apprendre davantage.
Maintenant je voudrais mentionner quelque chose, à propos de ce que mon expérience avec plusieurs patients m’a appris, et que vous pourriez rencontrer vers la fin du processus. Je sais que je vous jette un tas de choses en pagaille et à la hâte. Certaines de ces choses vous sont complètement étrangères et certains d’entre vous peuvent se demander: "Bon Sang se pourrait-il qu’il y ait quelque chose de vrai là-dedans?" Eh bien demandez. Découvrez-le chez vos patients et vous aurez de la chance si vous ne rencontrez rien de ce genre. Je vais vous décrire, si je peux trouver mon feutre, le système chez une patiente. Une patiente que j’ai traitée pendant un certain temps, une personne n’appartenant pas à une lignée.
Nous avions fait ce que nous pensions être du bon travail et avions réussi l’intégration finale. Elle est revenue au début de l’année dernière pour me dire qu’elle avait certains symptômes. J’ai procédé à une enquête et j’ai trouvé une identité que nous avions intégrée. Cette identité a dit en substance: "Il y a autre chose dont je n’ai pas pu vous parler, vous m’avez intégrée, et donc j’ai dû me séparer."
J’avais cherché des choses concernant Alpha, Béta, etc. par routine, je les avais trouvées, et j’ai dit à cette identité : ”Pourquoi ne m’as-tu rien dit à ce sujet?" Elle a répondu: "Nous avons fait des allusions mais elles sont passées au-dessus de votre tête. Désolée, mais nous savons que vous n’en saviez pas assez pour nous aider, mais maintenant nous savons que vous le pouvez."
Alors les choses ont commencé à sortir. C’était intéressant. Elle a décrit tout le système (si je peux m’en souvenir à présent!) comme ceci. Le cercle représente le mal fait au corps, un système d’alter egos dont le but premier était de lui faire du mal: symptômes de Munchhausen, auto-mutilation, d’autres choses encore. Chacun des triangles représente un autre système encore. Elle a dit: "A part moi", cette identité-ci, "vous avez traité tout le cercle avec le travail que nous avons fait auparavant, mais vous n’avez pas touché au restant."
Bon. Au millieu de tout ça il y avait encore un autre système contenant l’Arbre de la Cabale qui, comme certains d’entre vous le savent, ressemble approximativement à ceci, avec des lignes entre, etc. Voilà une représentation approximative. Cela représentait un autre système.
Une fois que nous avons passé cela, elle a fait savoir que le tout était englobé dans une sorte de sablier. Je pensais que nous en étions à l‘intégration finale, mais je retrouvais d’autres identités.
Cette personne avait un mari doté d’un regard d’aigle, qui était à l’affût de certaines choses dont nous avions découvert qu’elles étaient des indicateurs fiables. Souvent j’obtenais la preuve d’une dissociation après quelques jours. On les trouvait brusquement. Vous savez, nous avons continué à trouver de l’évidence de dissociation et je trouvais des identités. Finalement, je me suis mis en colère sur cette identité et j’ai demandé: "pourquoi est-ce qu’on me ment quand je pose ces questions idéomotrices?" Cette identité a répondu: "Parce que vous ne comprenez pas. Vous allez nous faire tous tuer."
Nous nous sommes mis à parler et alors elle a dit: "Cela a été programmé de manière à ce que, si vous réussissez, si vous pensez que vous avez réussi, vous échouerez. Ils l’insèrent comme un moyen de se moquer de vous, et si vous parvenez à nous intégrer nous mourrons."
Voici ce qu’elle a dit, ce que cette identité a dit : "Je suis un des douze disciples". Et j’ai vu cela chez d’autres: douze disciples dans ce sablier, et chacun d’entre eux doit mémoriser une leçon, qui sont des sortes de principes sataniques, des philosophies du genre "sois bon envers eux qui te font du mal, déteste ceux qui sont bons avec toi" etc. Il peut y avoir deux ou trois phrases de ce genre associées à chacune de celles qu’ils ont à mémoriser. Comme: "nous sommes comme des grains de sable qui tombent, et quand tombe le dernier grain de sable, il y a la mort." J’ai demandé: "Est-ce que la mort est une identité?" "Oui. Quand le dernier grain de sable tombe, le géant endormi s’éveille." Le géant endormi c’était la mort, qui devait les tuer au premier ou au sixième jour après le réveil, à moins que certaines choses ne soient faites, et nous en avons accompli certaines.
Nous avons aussi découvert que la Mort a une soeur en backup, utilisée avec des miroirs pour créer l’identité de la soeur. Nous avons dû dépasser et traiter cela aussi.
Il y avait certaines choses qu’il fallait faire, disaient-ils, pour intégrer. J’ai commencé par dire: "Oh, allons, ils t’ont déjà menti avant." Elle a dit: "attendez une minute. C’est bien ce qu’ils ont dit que vous diriez. Ils ont dit qu’aucun docteur ne croirait qu’ils en étaient réduits à ces extrémités pour nous rendre la santé et que c’était en partie la raison pour laquelle ils échoueraient." J’ai dit: "Eh bien redis-le-moi." Elle a dit: "Je dois m’habiller entièrement en rouge. Je dois avoir du Demerol sous la main, j’ai pris du Demerol. Un code doit être donné et ce doit être dans une pièce entièrement dans le noir. Cela doit se produire au premier ou au sixième jour après l’éveil de cette identité."
Qu’avais-je à perdre? Je lui fais donner un peu de Demerol par un psychiatre. Nous avons utilisé le code. Mon bureau n’avait pas de fenêtres de toute façon. C’était assez facile. Oh, et il fallait allumer je crois quatre bougies. Bon. Nous l’avons fait et tout a bien été. Peut-être que tout aurait bien été sans tout cela, mais j’avais décidé de ne pas prendre de risque et de faire confiance à la patiente.
Donc nous poursuivons, et nous trouvons encore une autre identité. Il y a la Mort et la Destruction, un autre backup aussi avec une soeur que nous devions dépasser. En fait, je pense qu’il y avait deux backups là.
Intéressant: cette toute dernière identité était très agréable, faite spécialement de manière à ce qu’on ne veuille pas la perdre parce qu’elle était si adorable, aimante et douce. Et puis nous avons découvert qu’elle continuait à avoir ces ressentis d’obscurité et de noirceur intérieurs avec cette identité.
Que trouvons-nous? Un rideau dit-elle: "Ils ont supposé que si vous arriviez à ce point vous [mot(s) manquant(s)] et tout au long du chemin nous avons rencontré ces choses à propos du LSD, de la programmation de la Bombe Verte. Le message était: "Il y a un rideau derrière lequel sont les sentiments et souvenirs qui restent, mais il ne peut être ouvert par le milieu. C’est comme un rideau de scène. Il doit être ouvert de cette façon" pour qu’il ne soit pas ouvert. Ils ont supposé que vous essayeriez de traiter tous les ressentis. Cela ne peut pas être ouvert avant d’avoir traité cette dernière identité et ils l’ont intégrée. Maintenant on dirait que nous avons une intégration qui tient la route.
J’ai trouvé la Mort et la Destruction ainsi que le Sablier, dans des “non-lignée”. "L’arbre et le sablier, m’a dit un patient, ont été faits de sable parce que nous étions supposés mourir. Nous sommes utilisables. Nous sommes la génération non choisie"
Parfois j’ai entendu dire que c’étaient des cristaux ou du sang qui remplissaient le sablier chez des gens de lignée.
A propos, on peut faire des choses très simples, comme de placer le sablier sur le côté pour que rien ne s’écoule, et alors le temps s’arrête pour pouvoir faire certains travaux. Dispersez les grains de sable sur un rivage pour qu’ils ne puissent pas être comptés, ni le temps mesuré. J’ai reçu cette idée d’une victime de sévices rituéliques qui avait vu ce type de programmation, et qui était traitée par un autre thérapeute.
Voilà donc quelques petites choses qui peuvent être utiles ou significatives. Nous parlons de choses très intenses qui se passent à des niveaux très profonds. Et cela nous dit deux choses.
Une chose, c’est que cela me donne de l’espoir parce que cela s’adresse au matériel et permet de progresser plus que n’importe quoi comme nous l’avons vu chez les gens que nous traitons.
La deuxième chose, c’est que ça me démoralise aussi, parce que bien qu’il y a de cela trois ans j’aie eu une assez bonne idée de l’étendue de ce qui avait été fait aux victimes, je n’avais aucune idée cependant de la profondeur, de l’étendue ou de l’intensité de ce qu’ils avaient fait.
Je voudrais revenir sur cette autre question qui était, combien d’entre eux peuvent guérir?
Nous ne savons pas. Dans les professions qui concernent la santé mentale, nous pensons généralement que deux tiers des patients verront une amélioration, peut-être même soixante-dix pourcent. Il y a très peu d’espoir de les guérir tous. Je pense qu’une des choses tristes qu’il faut bien admettre, c’est que bon nombre de ces patients ne guériront probablement jamais.
Je crois personnellement que si on bousille leur seul espoir d’aller mieux, ils coupent le contact.
Je connais des patients qui ont été dans d’autres Etats et qui ont simplement ordonné à des alter egos très profonds de prendre le téléphone, faire le numéro, et dire: "Voici notre nouvelle adresse et notre nouveau numéro de téléphone" pour être pris en charge localement. Je veux dire hospitalisés dans une institution pendant une longue période. S’ils font partie d’un culte qui se trouve près du lieu de leur résidence et s’ils sont toujours surveillés et embêtés, mon opinion est que nous ne pouvons pas les guérir et nous ne pouvons rien leur offrir d’autre que des soins humanitaires et un soutien moral.
Bien des thérapeutes n’aiment pas entendre cela. C’est mon opinion. Je pense que s’ils ont la chance d’être assez riches pour s’offrir une protection, pour s’éloigner, et si nous pouvons alors travailler sans interférences, ils ont une chance de revenir à un semblant de normalité et de “vivabilité” avec un travail intensif.
Je crois personnellement qu’aucun de ceux qui ont ce genre de programmation n’est encore guéri dans ce pays. Certains sont sur le bon chemin. J’ai un couple qui est assez loin dans le travail, ils ont accompli beaucoup, mais clairement ils ne vont pas encore bien.
Q: Pourriez-vous nous dire quelques mots sur la relation avec cette sorte de choses et les jeux de rôles qui prolifèrent, comme Donjons et Dragons etc.?
Dr.H: Eh bien il y a beaucoup de choses là pour influencer les gens. Vous voulez voir un grand film, un film intéressant qui influence les gens? Allez voir "Trancers II." Vous pouvez le louer en vidéo. Il est sorti l’automne dernier.
Un soir où on désespérait de trouver quelque chose chez le loueur de vidéos. A neuf heures un vendredi soir. Tout était parti. J’ai loué quelques films et l’un d’eux était celui-là. Fascinant. On y parle de l’Ordre du Monde Vert. Oui. "Trancers II." Et quelle est la société de production? Full Moon Productions. Je n’avais pas perçu beaucoup d’influence dans "Trancers I", mais qui avait produit "Trancers I"? Alter Productions. Il y a autour de nous des tas de choses qui influencent.
Vers la fin des années 1960, quelqu’un d’intéressant a parlé des Illuminati. Avez-vous jamais entendu parler des Illuminati en tant que Culte? Un de mes patients a amené le sujet il y a exactement deux ans. D’autres éléments ont depuis été apportés par d’autres patients. Cela paraît être le nom du leadership international mondial. Il semble y avoir des Conseils des Illuminati en plusieurs endroits du monde. C’est le nom de l’organe central international du culte paraît-il. Cela est-il vrai? Eh bien, je ne le sais pas. C’est intéressant: certaines personnes qui nous rejoignent et tentent de travailler sans être “sous influence” disent des choses très semblables.
Vers la fin des années 1960 il y avait à Hollywood un vieil homme qui parlait de l’infiltration d’Hollywood par les Illuminati. Ce qui apparaît c’est que certains patients disent que tous ces trucs de hantise, d’horreurs, de possession, etc. etc. qui ont été popularisés ces vingt dernières années à Hollywood doivent servir à amollir le public de manière à ce que, quand un ordre satanique mondial prendra le pouvoir, tout le monde aura été désensibilisé à la plupart de ces choses, et en outre cela influencera des tas de gens. Est-ce vrai? Je ne peux vraiment pas le dire.
Ce que je peux dire, c’est que je crois que la programmation aux sévices rituéliques est très répandue, systématique, très bien organisée, provient d’une informatisation pointue qui n’est rendue publique nulle part, qui n’apparaît dans aucun livre, aucune émission télévisée, mais que nous en avons trouvé partout dans ce pays et dans au moins un pays étranger. Je vais répondre rapidement à quelques questions et puis nous poursuivrons avec autre chose. Oui?
Q: Est-ce que vous avez des techniques pour diminuer votre niveau d’incertitude, pour savoir si un patient est oui ou non encore “influencé”?
Dr.H: Simplement que j’interroge plusieurs identités: Noyau, Diana, Sagesse, Maître Programmeur; j’interroge plusieurs identités intérieures et je les interroge sans cesse sur ces choses. A mesure qu’on travaille et qu’on va plus loin, je réinterroge pour savoir. Dans le fond?
Q: Je me demande si vous avez entendu parler ou si vous savez quelque chose de la lignée de Martin Luther?
Dr.H: La quoi?
Q: La lignée de Martin Luther?
Dr.H: Je ne sais rien de la lignée de Martin Luther. Je vais vous donner un petit truc rapide. Demandez-lui un code d’identification. Les gens ont un code d’identification. Il inclut leur date de naissance. Il peut inclure des endroits où ils ont été programmés et il comprend habituellement un nombre qui sera leur ordre de naissance, comme zéro-deux s’ils sont nés en deuxième lieu. Il inclut généralement un nombre qui représente le nombre de générations présentes dans le Culte s’il s’agit de lignées. J’en ai vu jusqu’à douze jusqu’à présent, douze générations.
Q: J’ai vu un tas des choses que vous avez décrites aujourd’hui chez plusieurs patients. Je voudrais vous poser une question sur les sept systèmes. Vous avez mentionné quelque chose à propos des systèmes. Y a-t-il sept systèmes?
Dr.H: Cela a été décrit chez certains patients en effet. Oui, les sept systèmes.
Q: Et-ce que vous pouvez dire de quoi il s’agit ou faire un petit diagramme?
Dr.H: Je ne crois pas que nous en savons suffisamment pour savoir de quoi il s’agit, honnêtement. Je pense que cela pourrait avoir quelque chose à voir avec les sept Arbres de la Cabale.
Q: Est-ce que vous avez déjà trouvé des preuves de l’endroit où certaines de ces personnes ont été marquées, est-ce qu’il y a quelque chose en certains endroits de leur corps en rapport avec cela, dans des endroits intimes en particulier?
Dr.H: Il y a certes des gens qui ont eu des tatouages, qui ont eu différentes choses, dont certaines ont été montrées dans des cas étudiés, mais ce sont peut-être des choses qu’ils se sont faites eux-mêmes ou qu’ils ont fait faire consciemment pour prouver quelque chose, mais cela n’apparaît pas “juste comme ça”. Je vais revenir sur cette dernière question, mais maintenant nous devons passer à autre chose, sinon nous n’y arriverons jamais. Je vous demande de garder votre question en suspens.
Q: Ce n’est pas une question mais je voulais dire, en mon nom propre et peut-être au nom d’autres personnes qui sont ici, que je vous remercie très sincèrement pour avoir pris le temps de venir.
[Applaudissements]
Dr H: Un ami très cher, une autorité en la matière, dont je sais qu’il a reçu des menaces de mort, a lutté pour sa crédibilité professionnelle en croyant aux MPD mais il a été très critiqué pour y croire il y a dix ou quinze ans. Je sais qu’au fond de lui il sait que cela est vrai, mais il se contente de dire des choses comme: "Je ne serais pas surpris d’apprendre demain qu’il s’agit d’une conspiration internationale et je ne serais pas surpris d’apprendre demain qu’il s’agit d’un mythe et d’une rumeur”.
Il essaie de garder un équilibre, et la raison en est que tout cela est controversé, il y a une campagne organisée en sous main, qui affirme que ce ne sont que de faux souvenirs qui ont été implantés, en même temps que de l’inceste et tout le reste, par l’ "Oprah" et par des livres comme "The Courage to Heal" et par des thérapeutes naïfs qui ont recours à l’hypnose. Tout cela fait l’objet de controverses.
Mon opinion personnelle est que s’ils veulent me tuer eh bien qu’ils me tuent. Il y aura un fameux tas d’informations qui auront été mises de côté, qui iront à des journalistes d’investigation et à des agences d’investigation dans des domaines multiples, si cela arrive et, si cela se produit, un fameux tas de gens comme vous, j’espère qui, si j’ai un jour un accident, mettront tout en oeuvre pour mettre en route une enquête à grande échelle.
Je pense qu’à un certain moment nous devons nous dresser comme une sorte de conscience morale, et j’ai essayé d’attendre qu’il y ait suffisamment de confirmations indépendantes pour pouvoir dire avec certitude que ceci est très répandu.
Je sais que nous avons été aussi vite qu’un incendie dans une maison pour tenter de vous donner autant d’informations que je le pouvais. J’espère vous avoir donné matière à réflexion et quelques nouvelles idées, et j’ai apprécié votre compagnie.
[Longs applaudissements


[1] Hypnose en MPD: Sévices rituéliques (NdT)
[2] Multiple-Personality Disorders (NdT)
[3] Convaincu que les Scientifiques allemands pourraient aider les Américains dans leurs efforts d’après-guerre, le Président Harry Truman décida en septembre 1946 d’autoriser le projet “Paperclip”, un programme destiné à faire travailler des scientifiques allemands triés sur le volet pour l’Amérique pendant la « Guerre Froide » .
Cependant, Truman avait expressément décidé d’exclure quiconque “avait été membre du parti Nazi et participé en son nom propre aux activités de celui-ci, ou avait activement soutenu le nazisme ou le militarisme.” Le War Department’s Joint Intelligence Objectives Agency (JIOA) (Agence pour les Objectifs Communs des Renseignements du Ministère de la Guerre) mena des enquêtes de fond sur les scientifiques. En février 1947, le directeur de la JIOA, Bosquet Wev, soumit pour examen, le premier lot de dossiers de scientifiques aux Ministères de l’Intérieur et de la Justice. Ces dossiers étaient accablants. Samuel Klaus, Représentant du Ministère de l’Intérieur auprès du Conseil de la JIOA, prétendit que tous les scientifiques dont le nom apparaissait dans ce premier lot étaient « d’ardents Nazis ”. Leur demande de visa fut rejetée. Wev écrivit un memorandum déclarant que “les intérêts supérieurs des Etats Unis avaient été bafoués par ceux qui « usaient leurs forces à fouetter le cheval crevé du Nazisme ». Il déclara également que le retour de ces scientifiques en Allemagne où ils pourraient être exploités par les ennemis de l’Amérique, “présentait un danger bien plus grave pour la sécurité du pays que n’importe quelle affiliation passée au parti nazi, ou n’importe quelle sympathie passée ou présente pour ce parti ».
Lorsque la JIOA fut formée afin d’investiguer le passé des scientifiques et de monter les dossiers concernant les Nazis, le chef des Renseignements Nazis, Reinhard Gehlen, eut une entrevue avec Allen Dulles le Directeur de la CIA. Dulles et Gehlen sympathisèrent immédiatement: Gehlen était un maître-espion pour les Nazis et avait infiltré la Russie grâce à son vaste réseau de renseignement nazi. Dulles promit à Gehlen que son Unité de Renseignement était en sécurité à la CIA. Dulles fit ré-écrire les dossiers des scientifiques pour supprimer toutes les preuves susceptibles de les incriminer. Comme promis, Allen Dulles remit l’Unité de Rensignement Nazi à la CIA, ce qui ensuite permit d’entreprendre de nombreux projets-parapluie se basant sur la folle recherche nazie. (MK-ULTRA / ARTICHOKE, OPERATION MIDNIGHT CLIMAX). Pour 1955, plus de 760 scientifiques allemands avaient reçu la nationalité américaine et occupaient des postes éminents au sein de la communauté scientifique américaine. Nombre d’entre eux avaient été pendant longtemps des membres du parti nazi et de la Gestapo, avaient procédé à des expériences sur des êtres humains dans les camps de concentration, avaient utilisé de la main d’œuvre esclave, et commis encore d’autres crimes de guerre. Dans un exposé paru en 1985 dans le “Bulletin of the Atomic Scientists” Linda Hunt écrivait qu’elle avait examiné plus de 130 rapports sur des sujets se rapportant au Projet Paperclip ­et que chacun de ces rapports avait été « changé de manière à éliminer toute classification « menace à la sécurité ». Le Président Truman qui, dans le cadre du Projet Paperclip, avait explicitement ordonné de n’admettre aucun Nazi, ne fut naturellement jamais informé que sa directive n’avait pas été respectée.
[4] Le IMR est une méthode d’exploration destinée mettre à jour des éléments réprimés, utilisée très fréquemment par les hypnothérapeutes. A un niveau subconscient, l’individu se souvient généralement de tout, même de ce qui est trop traumatisant à amener dans le conscient. Une suggestion de lever le doigt pour signaler la réponse en évitant de passer par le mental, et des questions demandant des réponses par “oui” ou par “non” sont alors posées.
[5] Il est à remarquer que le nouveau “culte” à la mode parmi de nombreuses personnalités du monde des médias, s’appelle “Kaballah.” Ce groupe vend des cours offrant "une vie pleinement épanouie" plus "le contrôle des lois naturelles". Le fondateur de cette secte, Philip Berg, qui a troqué son nom contre celui de Feivel Gruberger, a été courtier en assurances à Brooklyn avant de devenir professeur de kabbale et écrivain. On dit que leur modèle “commercial” est la Scientologie - i.e. la vente agressive. Je pense que c’est bien plus sinistre que cela, au vu des informations contenues dans l’exposé Greenbaum. 
Traduction de l’américain: Micheline Deschreider
Source

Paul : Déjà publié en 2010

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