Le Futur

Prospective

Je suis reconnaissant au peuple allemand, de m'avoir élu pour mener cette lutte historique, qui aura des conséquences pour les 10 siècles à venir.

Adolf Hitler

 Au Moyen-Âge, le pentagone de Platon était devenu « l'époque de l'homme », une façon d'identifier que ce moment était celui qui allait affecter le plus les sociétés des hommes et les individus qui la composent. C'était aussi l'homme de la Renaissance, celui que Da Vinci représenta sur sa planche puisque la position de ses jambes, de ses bras et de sa tête dans le céleste était le pentagone de Platon, le moment de l'homme.

Ce qui distinguait cette époque des autres était la débandade d'énergie qui traversait la terre durant quelques années, occasionnant diverses conséquences. Elle est identifiée aussi par la croix, le commencement de cette période de tribulation de sept années dont parle la bible, débutant au moment où la société civilisée se brise et se morcelle incapable de résister à la voix divine.

Tout s'aligne maintenant pour produire précisément ce que les anciennes prophéties identifiaient pour le tournant du troisième millénaire. Les Mayas et les Aztecs avec la date de 2012, Nostradamus avec celle de l'an mille neuf cent nonante neuf du calendrier copte, soit l'an 2007 à notre calendrier, ouverture du cycle jupitérien, précisément la même date que celle retrouvée dans le bassin du port de New York.

Tout s'accorde à nous placer au coeur d'une symphonie bruyante en devenir. Cette charge tonitruante coïncide avec une grande précision, avec celle de la crête solaire qui approche. Elle correspondra aussi avec de grandes variations du rayonnement solaire tant dans l'intensité que le spectre émit, qui auront une grande incidence sur les oeuvres des hommes.

Cette débandade d'énergie sera celle du feu éthérique exacerbant le soleil, les planètes et les individus.

Ce n'est pas la seule qui s'est produite dans l'histoire, mais ça sera la plus puissante en 5 millénaires.

Au mois d'août 2010, l'alignement du Soleil, de Jupiter et de Saturne sera l'élément déclencheur du nouveau cycle solaire qui propulsera le soleil au sommet de son cycle d'activités prévu pour 2014. Voilà que cette montée énergétique sera plus rapide, plus brutale et plus puissante que d'usage. Par ailleurs, elle se doublera d'échanges importants entre les grosses planètes du système solaire, qui auront comme conséquence de lutter durant un temps contre la mécanique même du Soleil. Une lutte titanesque dans laquelle la Terre n'est qu'un fétu de paille.

De puissantes détonations, semblables à des booms supersoniques furent entendues sur de larges territoires autour de la Floride et du Texas. Ces détonations ne laissèrent aucune trace sur les séismographes et la source ne put jamais être retrouvée. C'est sur ces mêmes territoires qu'ont débutés les bondes, ces fuites massives de matériel sous-jacent à la surface terrestre, creusant de véritables cratères au sol atteignant parfois plusieurs centaines de mètres de profondeur.

La planète grossit. En plus des mers qui découpent les côtes autrement et d’une façon parfois radicale, la planète entière reprend une position différente. Un peu à l’exemple d’un ballon de plage que l’on souffle, durant les périodes de grands changements les variations de tensions brisent les plaques tectoniques de la croûte terrestre, pour en orienter l'horizon en relation avec cette nouvelle étape, modifiant du coup radicalement tout le réseau hydrique et redirigeant les fleuves et rivières dans des directions complètement différentes.

Avec ce gonflement de la croûte terrestre, les nappes phréatiques à partir desquelles l'eau de consommation est pompée s'enfoncent dans le sol. Visible depuis quelques décennies déjà, les niveaux d'eau dans les puits artésiens s'abaissent de façon constante et les puits doivent être creusés plus profondément pour atteindre l'eau. Pour les mêmes raisons, les poches de pétrole se dissipent dans le sol, obligeant l'utilisation de nouvelles techniques pour sa récupération comme l'hydro fracturation, qui utilise l'eau comme bélier pour dégorger le pétrole des anfractuosités, mais qui possède aussi comme conséquence de pousser la contamination des nappes d'eau.

Le changement du cycle solaire sera bien senti et le soleil se gonflera d'une activité nouvelle qui sera à surveiller de près. La sécheresse sera de plus en plus marquée. La période qui nous intéresse le plus se fera sentir à  partir de l'été 2011. Quelque part dans les mois qui suivent, l'énergie s'accroîtra d'un cran supplémentaire et le soleil se mettra à briller d'hyperactivité. À partir de ce moment, outre une chaleur sans pareil ponctuée d'épisodes d'orages intenses, chaque alignement de planètes sera susceptible de projeter sur la terre des projections solaires d'une grande intensité.

Il est important de considérer notre vulnérabilité aux besoins électriques. Que l'électricité manque un jour où deux, passe encore, mais une semaine, un mois ou six ?Une tempête solaire est ce qui est aussi appelé une éjection de masse coronale (C.M.E. Coronal Mass Ejection). Les CME surviennent régulièrement. Ils sont généralement de faibles intensités et la plupart du temps ils se déploient dans une direction autre que celle de la terre, mais pas toujours.

Parfois les CME sont de grande intensité et lorsqu'ils se produisent en direction de la terre, l'effet le plus immédiat est ressenti sur les réseaux électriques. C'est en 1859, pendant une période solaire de grande activité qu'est survenu un CME d'une catégorie à part. Pendant une minute, la luminosité solaire a pratiquement doublé et pendant les heures qui suivirent, les fils télégraphiques tant en Amérique qu'en Europe fondaient, se court-circuitaient et provoquèrent de nombreux incendies. Il y avait tellement d'électricité qui provenait des fils de transmission, que certains opérateurs télégraphe de l'époque débranchèrent les piles pour poursuivre la transmission. Des aurores boréales furent documentées à l'extérieur des pôles dans des régions aussi éloignées que Rome, la Havane et Hawaii.

Une explosion massive qui frapperait la terre serait capable de mettre fin à toute la distribution d'électricité de la planète d'une façon telle que sa remise en état prendrait des années et serait peut-être impossible, compte tenu de la capacité à produire des pièces de remplacement. Un tel évènement occasionnerait d'énormes dégâts dans les centrales de production et les stations de distribution électrique. Il aurait comme conséquence de priver la planète d'électricité incluant aussi les manufacturiers capables de reproduire les pièces de remplacement.

L'électricité est la dorsale de notre société. En une semaine, une panne généralisée d'électricité paralyse notre société et commence déjà à condamner du monde. Sans électricité, les pompes ne fonctionnent plus et le pétrole ne peut-être raffiné. L'essence à moteur ne peut-être pompé des réservoirs des stations d'essence. Les véhicules seront dispersés le long des routes, là où la panne aura frappé. Plus d'éclairage, plus de chauffage où d'air climatisé, plus de réfrigérateur, plus de congélateur, après deux semaines, il ne reste plus de piles.

Téléphone, Internet, radio, télévision, cellulaire, la majorité des systèmes de télécommunication et même ceux d'urgences ne fonctionnent plus. Plus d'eau courante dans beaucoup de villes, puisque la majorité des systèmes de distribution d'eau nécessite de l'électricité pour alimenter les pompes. Les camions-citernes distribuant de l'eau seront de plus en plus nombreux dans les rues et les gens devront faire la file pour en obtenir.

Les hôpitaux possèdent tous des génératrices et peuvent produire leur électricité pendant un certain temps, mais l'essence manquera aussi et les pannes de service seront de plus en plus nombreuses. Échographie, scanner, rayons X, appareils d'IRM, la majorité des équipements médicaux font grand usage d'électricité, dans ces conditions même des opérations chirurgicales de routine comme l'appendicectomie, deviennent très sérieux. Du jour au lendemain, les procédures et outils modernes de diagnostic médical n'auront plus aucune valeur et la médecine moderne se transformera rapidement en médecine de brousse avec un tensiomètre, un thermomètre et un stéthoscope comme outils de diagnostic, accompagné de la scie et du scalpel pour amputer les bouts qui tiraillent.

Avec l'augmentation des morts, l'élimination des cadavres devient vite un problème. Les crématoires et les cimetières dépendent du pétrole pour creuser les fosses et brûler les morts. Accumuler les cadavres accroît rapidement le danger de pandémie et la prolifération de la vermine qui devient un vecteur de propagation des maladies aux vivants.

Plus de pétrole, même les camions de transport tombent en panne et la distribution des produits s'étiole. Les denrées alimentaires sont difficiles à obtenir et coûtent de plus en plus cher. Les terminaux à cartes bancaires ne fonctionnent plus et bientôt, les centres de distributions n'acceptent plus que l'argent comptant. Plus de rasoirs électriques, les lames bientôt manquent, plus de papier de toilette, plus de serviettes sanitaires, plus de couches. Plus de fourniture médicale, plus de quincaillerie, plus de grande surface, des files interminables s'installent dès qu'un véhicule de livraison se pointe.

Même le gouvernement et les services d'urgence auront de la difficulté à faire face à une telle crise. Ils déclareront la loi martiale, mais les policiers et militaires voudront être avec leurs familles et mettront plus de temps à répondre aux ordres.  En deux mois, p rofitant du chaos les crapules s'organisent, le marché noir et le crime s'installent et deviennent la principale façon d'acquérir des produits de première nécessité. Les militaires deviennent de plus en plus présents et impliqués dans le quotidien. Après 4 mois, la fibre du primitif sera bien dégainée et il y aura mort d'hommes pour une cruche d'eau ou une livre de sucre. Une situation avec laquelle le raisonnable devra vite s'accommoder.

Si on considère les besoins que nous avons pour cette énergie et de tous les effets possibles d'une tempête solaire sur notre monde, la destruction du réseau d'électricité et de télécommunications est la plus immédiate et la plus efficace. Considérant l'articulation de la technologie de la production et du transport de l'électricité au cours du dernier siècle, la résistance des compagnies d'électricités et de télécommunication à l'enfouissement des fils et des équipements réseau, le numérique, il est manifeste que nous sommes extrêmement vulnérables. Notre réseau électrique et celui de télécommunication ne sont qu'une gigantesque antenne, prête à capter n'importe quoi, incluant les CME.

6 mois d'un tel traitement et notre société ne se ressemblera jamais plus.

Ajoutons-y une chaleur et une sécheresse excessive en plus de l'accroissement d'ultraviolet qui possède une incidence sur la biologie. Sans eau, la vie quitte la région en quelques semaines seulement et les populations animales et humaines s'en retrouvent contraintes à émigrer pour tenter de trouver des terres plus accueillantes. C'est ce qui s'est produit dans la période de 1939 avec le "Dust Bowl" dans l'Ouest américain alors que les terres cultivables étaient si sèches qu'elles étaient emportées par les vents.

Par la spécialisation à outrance, les oligarques se sont bien assuré de laisser en place des communautés interdépendantes en ressources qui ne possèdent aucune autonomie. Dans une telle organisation de société, la perte de quelques individus occasionne peu de conséquences, mais dès que le nombre s'accroît et qu'ils meurent plus de gens que prévues, les conséquences touchent toute l'organisation de la société et tout le monde en souffrent.

Devant la faim et le marché noir, les bandes criminalisées s'organisent et s'imposent de force partout. Le tissu social tel que nous le connaissons perd de sa consistance et commence à se reposer sur la communauté plutôt que sur le comté, la province ou le pays. Les crimes se décuplent et bientôt les administrateurs des cités choisissent de se débarrasser des criminels par la voie facile, en les bannissant de leurs cités.

Les terres intermédiaires deviennent alors celles des bannis et des reclus, un Far West dans lequel les lois n'existent plus autrement que par celui qui dispose de la plus grande quantité d'armes et de munitions. Au fil du temps, ces individus s'assemblent en hordes sauvages qui sillonnent les chemins et attaquent les communautés. Ces hordes se reproduisent avec la venue des nouveaux bannis et ils perpétuent les crimes durant de longues périodes.

Elles ne peuvent être éradiquées que par une sévère répression qui n'est pas à la portée de tous, sinon des forces de l'ordre. Ceux qui possèdent tous les outils nécessaires à cette éradication et qui se présenteront en sauveur dans une situation de chaos, dans laquelle les pires crimes et les pires exactions demeurent occultés dans un nuage de violence qui possède toujours son excuse.

Entre 2014 et 2016, la pluie reprendra d'une façon épisodique et intense. La terre durcie et séchée par des années de soleil ne la laissera que difficilement pénétrer, ce qui donnera lieu à de nombreuses inondations.

La période de l'homme, puisque dans les faits l'énergie à l'origine de ces déboires affectera aussi le climat vital, celle où l'homme se verra transformé, se situe aux alentours de la fin 2012, moment ou Jupiter atteint sa place dans la constellation du Taureau et referme le pentagone. La montée de Jupiter à cette position, appelé « ascendant » imposera à la terre une charge d'énergie gigantesque qui aura comme conséquence d'occasionner une grande quantité d'aurores boréales, mais aussi de relâcher sauvagement les travers animalier des individus. En plus d'occasionner une montée de violence importante, cet arrosage est aussi au coeur du processus d'évolution, produisant un remâchage des formes de vie les plus exposées sur une très courte période de temps.

Après? À une époque ancienne, les hommes nous jalousaient pour être de la génération de ceux qui auront la chance de vivre cette époque qui suivra. Un âge d'or et un lien de proximité qui selon les Anciens ne cesseront plus cette fois comme ils l'ont fait dans le passé.

Pierre deChâtillon