02 décembre 2024

Joe Biden gracie son fils Hunter, lui évitant une peine de 42 ans de prison

Joe Biden a gracié son fils Hunter, accusé de fraude fiscale et de détention illégale d’arme, provoquant une tempête politique. Si le président parle d’"erreur judiciaire", ses opposants dénoncent un abus de pouvoir qui questionne l’égalité devant la loi.

Joe Biden a pris une décision qui fait grincer des dents et secoue les couloirs feutrés de la Maison Blanche : gracier son propre fils, Hunter Biden. Oui, vous avez bien lu. Celui-là même qui traîne un CV chargé d’affaires judiciaires comme un sapin de Noël en pleine saison des fêtes. Fraude fiscale ? Check. Détention illégale d’arme à feu ? Double check. Mais pas d’inquiétude, papa est là pour sauver la mise. « Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir », écrivait La Fontaine.

Un pardon présidentiel pour la postérité (et le sarcasme)

Hunter Biden, 54 ans, reconverti en artiste-peintre après une carrière d’avocat et d’homme d’affaires tumultueuse, était dans l’attente d’un verdict qui aurait pu lui coûter jusqu’à 42 ans de prison. Mais voilà, Joe Biden a sorti son joker : le pouvoir de grâce présidentielle. L’annonce a été justifiée par une déclaration savamment orchestrée où le président a dénoncé un « acharnement politique ». Selon lui, Hunter aurait été « poursuivi uniquement parce qu’il est [son] fils ». Sérieusement, Joe ?

Soyons clairs : ce n’est pas un délit d’être le rejeton du président, mais mentir sur son addiction pour acheter une arme ou « oublier » de payer 1,4 million de dollars d’impôts, ça, c’est un problème. Et visiblement, la justice américaine s’en est souvenu. Pourtant, le président avait juré – la main sur le cœur – qu’il ne mêlerait pas ses fonctions à ses affaires familiales. Spoiler : promesse non tenue.

La version officielle : Hunter, martyr du système judiciaire

Dans un communiqué au ton dramatique, Joe Biden a qualifié cette saga judiciaire d’ »erreur judiciaire ». Selon lui, tout cela n’est qu’un complot orchestré par ses opposants politiques pour saper son autorité. Il a même osé suggérer que le système judiciaire aurait été contaminé par une « forme grossière de politique ».

Hunter, de son côté, s’est drapé dans le rôle du repenti. Il a payé ses arriérés d’impôts et promis de consacrer sa vie à « aider ceux qui souffrent ». On attend de voir si cela inclut les contribuables américains qui, eux, paient leurs impôts à temps.

Les coulisses du pardon

Cette décision soulève une question fondamentale : la grâce présidentielle est-elle devenue un simple outil pour régler les affaires familiales ? Hunter Biden avait déjà négocié un accord pour éviter la prison, mais celui-ci avait été rompu. Résultat : une avalanche de chefs d’accusation, notamment fraude fiscale et fausses déclarations. Pourtant, le patriarche Biden, en bon père de famille, a décidé que la justice américaine était allée trop loin.

Ironie du sort, ce pardon intervient après des mois de déclarations répétées où Joe Biden assurait qu’il ne s’immiscerait pas dans l’affaire. Il semblerait que « tenir parole » soit devenu aussi flexible que les déclarations fiscales de son fils.

Une grâce qui divise et scandalise

Dans l’opinion publique, cette décision est un feu d’artifice d’indignation. Tandis que les partisans de Joe Biden applaudissent ce qu’ils voient comme un acte de compassion paternelle, les critiques dénoncent un abus de pouvoir flagrant. Certains y voient même un signal inquiétant pour l’état de droit : si être « fils du président » suffit à vous sortir des ennuis, où est l’égalité devant la loi ?

Hunter Biden, désormais gracié, peut retourner à ses pinceaux et à sa quête de rédemption artistique. Quant à Joe Biden, il devra faire face à une nouvelle tempête politique, où la question brûlante est : jusqu’où ira-t-il pour protéger sa famille ?

Le message est clair : si vous êtes un Biden, la justice américaine peut attendre. Entre scandale et sarcasme, cette affaire rappelle que la politique est souvent une affaire de famille. Une chose est sûre, ce pardon présidentiel ne passera pas inaperçu dans les livres d’histoire – ou dans les prochaines campagnes électorales.

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