La famille Mulliez fait très rarement parler d’elle en mal, et elle fait partie des dynasties qui ont un véritable sens du capitalisme intergénérationnel totalement éloigné du néolibéralisme boursier et financier. La famille Mulliez c’est le capitalisme à l’ancienne, celui que j’affectionne et à partir duquel il est possible de développer l’économie d’un pays.
Les entreprises du groupe Mulliez ne sont pas cotées en bourse, il n’y a pas de fonds de pension américains à rémunérer et c’est une bonne chose. Les sociétés y sont développées avec une approche industrielle et du temps long en s’appuyant sur les femmes et les hommes qui constituent ces sociétés.
Lorsqu’Auchan doit licencier ou envisager des suppressions de postes, c’est que la situation économique est grave et que le groupe est confronté à un changement d’usage. On ne peut donc pas se réjouir des difficultés du groupe Auchan, ni pour les salariés, ni pour ses actionnaires.
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