"La civilisation totalitaire est une maladie de l’homme déspiritualisé." - Bernanos
Maintenant que l’imposture vaccinale est un fait établi (sauf pour un irréductible quarteron de pikouzolâtres dont l’obscurantisme n’a d’égal que le fanatisme), le peuple des perforés voudrait bien qu’on passe à autre chose.
Qu’on ne dise plus « vaccin ». Qu’on n’évoque plus Pfizer. Forcément… Cachez ce laid miroir que je ne saurais voir. Cachez-moi ma sale gueule de paillasson putride. De courtisan servile. D’abject collabo. Collabo de l’apartheid. Collabo d’une discrimination fondée sur le sang. Et collabo de l’entreprise la plus corruptrice du monde (et sans doute la plus criminelle — mais nous verrons… nous verrons bientôt… relèverons bientôt les compteurs…). Oubliez ma hideur d’âme. Oubliez que j’ai incarné jusqu’à la caricature, et simultanément, la figure de l’esclave et celle du tyran. Esclave envers les forts, tyran envers les faibles. Déployant la plus rampante servilité envers Pfizer et ses larbins politico-médico-médiatiques ; déchaînant la plus répugnante violence envers les résistants à ces crapules. Dénigrant ceux-ci, défendant ceux-là ; traitant de bas du front les seuls qui, quand le cerveau de tous était tétanisé, faisaient encore usage de leur raison. Les seuls qui, dans la tempête, gardèrent la tête froide. Furent le refuge de la clairvoyance. De la dignité. De la liberté. Furent la boussole de l’humanité. Et sauvèrent donc l’honneur. Ceux qui, résistant aux séductions du devenir-bétail, choisirent l’âpre sentier du rester-un-humain. Tinrent bon face aux sarcasmes, aux insultes, aux intimidations. N’abdiquèrent pas face aux chantages. Endurèrent, solitaires, l’apartheid et les discours de haine… Ne dites pas trop haut que je déclarais « Vous n’aurez pas ma haine » à des salafistes ayant kalachniké, émasculé et égorgé mes concitoyens, mais que je m’étranglais de haine contre des individus dont le seul tort était d’exercer leur esprit critique — et d’avoir le courage d’en exposer les fruits. N’ébruitez pas que j’ai traité d’idiots les dernières incarnations de l’intelligence ; que j’ai traité de fous les seuls qui ne s’abîmèrent pas dans l’immense démence… Ne faites pas savoir que j’ai été une très infecte petite saloperie orwelienne pratiquant l’inversion accusatoire avec un aplomb digne des plus gratinés psychopathes. Et ne dévoilez pas, surtout, que j’ai été un tiède — que dis-je, un tiède : que j’ai été un pleutre. Un pétochard. Un capitulard de compétition. Un parfait archétype de la vie à plat-ventre. Ne dites rien de ma lâcheté, ne dites rien de ma bêtise ; ne contez pas comment j’ai en toutes circonstances abdiqué mon esprit critique pour me trouver toujours en stricte adéquation avec le consensus. Oui, de grâce, taisez ma veulerie, ma bassesse, ma frénésie de soumission. Ne divulguez pas ma passion de ramper. Ne révélez pas que je me suis prosterné devant des gens qui me voyaient comme du bétail, et ai stigmatisé ceux qui voulaient m’en protéger. Adoré mes bourreaux, abhorré mes sauveurs… Ne dévoilez pas la trame de soumission qui constitue ma vie. Oh, et puis merde, tout ça, c’est du passé ! Allez ! Avançons !! Allons donc de l’avant ! Allez, allez, passons à autre chose ! Et cessez, à la fin, de nous enculer les oreilles avec votre obsession du vaccin !Obsession du vaccin… Il y a quelque chose de savoureux à se voir imputer une obsession du vaccin par des maniaques de la piquouse qui, il y a peu, exigeaient qu’on farcisse 28 fois par an la galaxie entière de leur potion magique. Et faisaient de leur statut de cobaye multirécidiviste leur plus haut titre de gloire (à juste titre, pour la plupart). Et se…
… restons entre esthètes : la suite est réservée à ceux qui savent vraiment apprécier ma plume. Explications :
« La seule manière de gagner de l’argent est de travailler de manière désintéressée. » Je révère Baudelaire, mais je dois me résoudre à cette désillusion : Baudelaire avait tort. Pour écrire, j’ai ruiné ma carrière. J’ai tiré un trait sur les gros salaires que me promettait mon gros diplôme de grosse école d’ingénieurs. Et je vais au devant de procès, d’intimidations, de saccages de ma vie sociale et de tourments en tous genres… J’en suis donc arrivé à me dire, peut-être orgueilleusement, que l’ivresse de mes textes valait bien celle d’un demi-demi de bière. Par mois… Et je me suis même dit, peut-être ingénument, que ceux qui m’appréciaient seraient heureux de pouvoir me témoigner leur gratitude par ce petit geste. Un petit geste pas si petit, à l’aune de l’effet qu’il aurait sur ma confiance et sur mon engagement… Un petit geste qui pourrait susciter de grandes choses… car si écrire est une activité solitaire, on est bien moins fécond lorsqu’on écrit dans le désert… Merci d’avance, donc, à ceux qui estimeront que mon temps, mes efforts, mes sacrifices, et surtout le plaisir qu’ils prennent à me lire valent bien ce petit geste de reconnaissance. Et d’encouragement. Car je ne sais pas si vous avez remarqué, mais en ce siècle barbare, les belles plumes sont une espèce de plus en plus rare… une espèce menacée…
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