Inde - Russie - Pologne – Serbie, ont rajouté des lingots dans leurs coffres

Attendant tranquillement le retour inévitable du standard or (vous devez vraiment lire le livre-lingot d'Antal Fekete ici le lien pour bien mesurer les enjeux y compris pour vous), les Banques Centrales se dépêchent de transformer leurs billets verts et euros en 40 tonnes de métal jaune, regardez bien :
- Varosvie continue ses achats, 61 tonnes en septembre 2024
- Belgrade: a acheté 5 tonnes de plus
- Ankara: 10 tonnes de plus
- Tachkent: 9 tonnes de plus
- Prague: 7 tonnes de plus portant sa réserve à 49t
- Doha: 2 tonnes de plus
- Amman: 1 tonne de plus
- Bagdad: 1 tonne de plus
- New Delhi a rapatrié d'urgence ses 102 tonnes qui étaient stockés à Londres, ce qui met son stock à 855t et 324t sont toujours à Londres et à la BRI
- Moscou: sa réserve d'or est désormais à 200 milliards de dollars, l'or représentant 33% de ses réserves de devises

Que les gouverneurs des petits pays comme la Serbie, le Qatar, la Jordanie ou même l'Irak se dépêchent de transformer leurs billets papier en métal jaune vous donne quand même un parfait résumé on ne peut plus clair de la situation !

PS: et dire que Charles Gave a expliqué pendant des années que l'or n'avait aucun intérêt... Petit rappel du 6 décembre 2021 de notre lecteur Mr Kaspar: ""Charles Gave et le placement antifragile... C'est curieux quand même le toupet: il n'y a pas si longtemps il se moquait du fétichisme des acheteurs d'or. Et maintenant que tout s'effondre, celui qui ne croyait que dans les actions en bourse conseille de les liquider au plus vite pour acheter de l'or, placement baptisé de "antifragile", terme tiré de la novelangue de trader qui cache mal une déroute stratégique totale. Les faits vous donnent raison Pierre. En stratège visionnaire, vous avez su nous indiquer un chemin sûr dans le brouillard de guerre qui nos entourait alors que Gave, qui se vantait de savoir faire des millions, n'ayant rien compris à la nature apocalyptique de la crise terminale du capitalisme, a conduit son lectorat et sa clientèle dans une impasse complète". Cqfd.

 

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