Ruiné par une erreur de virement à cause d’un mauvais RIB !

N’imaginez pas que ce genre d’aventures ne puisse pas nous arriver à tous.

La première des qualités pour éviter les pièges ou les arnaques, c’est l’humilité. Partez du principe que vous n’êtes pas plus malin que le voisin ni que les escrocs et c’est déjà un bon début.

La seconde des qualités c’est la vérification. Toujours. Une vérification minutieuse. On demande un RIB complet et si vous râlez contre ceux qui vous demandent un RIB complet et pas uniquement une série de numéros en copié/collé, et bien vous avez la réponse avec ce fait divers malheureux pour cette pauvre famille.

La troisième c’est de ne jamais, JAMAIS réagir dans l’urgence et l’on append cela à son premier jour où on travaille dans la banque. Quand un client arrive sur vous en hurlant que c’est tout de suite maintenant, immédiatement dans la seconde… et bien vous ferez exactement l’inverse. L’urgence en finance n’existe JAMAIS. Jamais. Un virement peut attendre. Pas un arrêt cardiaque. Un paiement n’est pas un arrêt cardiaque. Donc il n’est pas urgent. Méfiez-vous donc toujours des fausses urgences, car l’urgence déclenche la panique et la panique empêche de réfléchir et d’appliquer les bonnes vérifications.

La quatrième ? Ayez des procédures et ne dérogez pas à vos procédures. Pour payer, il me faut une facture, un RIB, un bon de commande et que les trois éléments soient cohérents. Sinon je ne paye pas. Simple. Le nom de l’entreprise à qui je paye est le même que celui du devis signé, et le même sur le RIB communiqué.

Comme vous pourrez le voir dans ce reportage, ces malheureux vont tenter de se retourner contre la banque, contre l’entreprise qui aura fait l’ânerie en envoyant le mauvais RIB… Mais la réalité, c’est que peu importe les recours. Peu importe s’ils gagnent ce que je leur souhaite. La réalité, c’est que c’est toujours VOTRE problème. C’est vous qui aurez les ennuis. Vous qui devrez payer les avocats. Vous qui n’en dormirez plus la nuit.

Conclusion ?

Soyez vigilant. Soyez prudent… Seuls les paranoïaques survivent aux prédateurs des sous !

Charles SANNAT