Au contraire des sondages qui sont sont toujours bâtis sur différentes méthodes statistiques (quotas par exemple), les images suivantes sont les paris Trump vs Harris, dans lesquels des individus ont mis de l’argent sur leur candidat préféré ou celui qu’ils espèrent voir gagner.
Ceci veut dire que beaucoup de gens estiment (ou préfèrent) voir Trump gagner sur Harris d’après ces paris.
Selon le principe du « skin in the game », il semble raisonnable de faire un chouilla plus confiance à ces paris qu’aux sondages. Un chouilla seulement car tout est manipulable : après tout, ces sites de paris reçoivent de l’argent de façon relativement anonyme, sont « peu profonds » (leur marché ne se compte pas en dizaines de milliards de dollars, loin s’en faut) et on peut imaginer qu’un parieur à la poche profonde pourrait influencer les paris – et, partant, les votes – en misant gros sur l’un ou l’autre candidat.
Mais indépendamment de ces remarques, la montée assez rapide de Trump sur ces sites, d’ailleurs maintenant corroborée par les sondages traditionnels qui montrent un avantage du candidat républicain sur le candidat démocrate, semble bien vouloir dire que la situation, pour Harris, se détériore d’heure en heure.
L’establishment (i.e. une grosse partie des Démocrates au pouvoir, rejoint par les Républicains « In Name Only » comme Cheney ou Romney par exemple) a amplement démontré, ces dernières années, être prêt à absolument tout pour conserver le pouvoir : les multiples procès contre Trump, les manœuvres actuelles lancées contre Musk et sa plateforme X, SpaceX ou Starlink, les bidouilles de plus en plus visibles et grossières contre l’appareil électoral, tous ces éléments accréditent la thèse selon laquelle, devant ces paris désatreux – et les sondages qui finissent par les suivre – cet establishment ne laissera pas faire un tel affront.
Il ne veut surtout pas voir Trump retourner à la Maison Blanche. Dès lors, il va lui falloir occuper le terrain pour trouver une parrade.
Diffamer Trump est une option possible, déjà clairement mise en place : peu importe la vérité, la presse (largement défavorable à l’ex-président) redouble d’ardeur pour lui trouver autant d’affinités que possible avec tout ce que l’Histoire compte de pire, Hitler en tête, et n’hésite plus à dire de lui qu’il est véritablement fasciste.
Et si l’amalgame avec Hitler, le fascisme et les nazis mangeurs de chatons ne fonctionne toujours pas, tentons (à tout hasard) de sortir une nouvelle affaire de mœurs, quitte à ressortir une ex-mannequin qui relate des faits vieux de plus de 30 ans, en saupoudrant le tout de noms-clés comme Jeffrey Epstein. Que cette histoire ait été réfusée, il y a quelques mois, par des chaînes comme CNN ou CNBC en dit long sur la crédibilité qu’il faut lui accorder.
Mais voilà : l’inefficacité de ces procédés sur les 8 années passées ne semblent plus décourager la presse, ce qui montre au passage l’ampleur du désespoir qui a dû gagner le camp Démocrate et les éditorialistes paniqués d’une presse outrageusement à gauche.
Bien sûr, on pourrait toujours faire assassiner Trump. Cette extrémité n’effarouche pas l’establishment, vu les tentatives, mais la réalisation n’est pas aussi simple qu’il y paraît, et semble se compliquer à mesure que la sécurité se renforce autour du 45ème président américain.
Pour ses opposants, les options se referment petit-à-petit. Cependant, toutes ne sont pas fermées et de multiples scénarios sont possibles.
Voici quelques propositions (qu’on peut panacher), et si vous en avez d’autres ou des variations, n’hésitez pas.
1. Histoire d’occuper l’actualité, et redonner un peu de dorure à Kamala Harris, Biden se retrouve empêché (25e amendment) ou choisit de démissionner, faisant de Harris la première femme présidente des États-Unis. La presse se pâme pendant plusieurs jours.
2. Pour une raison quelconque plus ou moins importante (santé, scandale politique, …), Kamala Harris doit laisser tomber la campagne. Les Démocrates en profitent pour choisir une autre candidate, Michelle Obama semblant très bien pour ce rôle. Bien évidemment, ceci intervenant si tard, il n’y a pas d’espoir de renverser la vapeur pour la campagne démocrate, mais il s’agirait alors pour eux de mettre un bazar sans nom dans le processus électoral, certains États américains autorisant la substition Harris/Obama, d’autres non, ce qui ouvre la porte à des actions en justice interminables. Voilà qui est parfait pour tenir le pouvoir le plus longtemps possible, gagner du temps et organiser d’autres actions contre Trump.
3. Pendant les élections, des groupes de militants sont utilisés pour intimider les électeurs (peu importe le bord) afin de pouvoir déclarer des interférences et donc rendre contentieux les bureaux de votes concernés. Cibler les « swing States » permettra de faire durer le théâtre aussi longtemps que nécessaire pour « trouver » les voix manquante à la candidate démocrate (qui qu’elle soit).
4. Le soir ou les heures qui suivent le jour de l’élection, le processus électoral qui était jusqu’à maintenant présenté comme « sûr et contrôlé » par l’appareil d’État sera déclaré « infiltré » par une puissance étrangère (ce qui permet d’expliquer commodément la victoire un peu trop éclatante de Trump). Cela peut être la Chine, la Russie – si pratique – ou l’Iran qui semble d’actualité en ce moment. Peu importe le coupable réel ou non, l’idée est ici de forcer à remettre intégralement en cause les élections sur cette base, ce qui entraînerait, là encore, des mois de contentieux.
Au passage, ce dernier scénario pose un souci de cohérence puisqu’en 2020, les allégations de manipulations par des puissances étrangères provenaient des Républicains et qu’ils ont été systématiquement ridiculisés par les médias et le camp d’en face. Les « spin doctors » médiatiques vont avoir du pain sur la planche.
Autre souci potentiel : une attaque sur les élections sera vue comme une attaque sur une infrastructure vitale des États-Unis (des ordres exécutifs ont été pris et reconduits en ce sens), ce qui pourrait provoquer l’intervention de l’armée, notamment sur le sol américain, afin de sécuriser le processus électoral. On voit mal une telle péripétie se dérouler dans le calme.
Évidemment, il existe bien d’autres possibilités, mais ceci donne un aperçu de la confusion qui pourrait s’installer dans les prochains jours aux États-Unis.
Ajoutez-y, au besoin, un krach boursier gigantesque, des mouvements de troupes importants dans les pays actuellement en conflit en saupoudrant d’une éventuelle menace nucléaire (de centrale nucléaire bombardée ou de bombe sale), et le tableau sera parfait pour un Halloween puis une fin d’année particulièrement bien remplie, ne trouvez-vous pas ?
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