Ce n’est pas moi qui le dit c’est David Lisnard qui met les pieds dans le plat.
Nous n’avons pas un problème de retraites futures.
Nous avons un problème de retraites actuelles !
Dire cela ne veut pas dire que j’appelle de mes vœux une baisse des pensions de nos concitoyens retraités qui n’ont rien volé et qui ont effectivement cotisé toute leur vie.
J’aimerais même que l’on puisse augmenter les petites retraites.
Je ne suis donc pas dans le jugement moral.
Mais dans l’analyse économique.
Le problème, et ce qui explique 50 % de la dette accumulée ces dernières années et ces fameux 1 000 milliards de plus, c’est bien le paiement des retraites et en particulier celles des fonctionnaires et des régimes spéciaux qui ne sont pas équilibrés du tout et dont le paiement est assuré par les dépenses publiques.
Faire un choix (et il n’y en a plus de bons) !
Dans un pays où la dépense publique est de 60 % du PIB et où les taxes, impôts et cotisations sont à l’avenant, parler de hausse de la fiscalité n’a aucun sens et encore moins pour financer des retraites.
Si vous voulez maintenir le niveau des retraites actuelles, alors, il faut baisser d’autres dépenses de manière très significatives. Où allons nous donc taper ?
Mon analyse, et encore une fois, ce n’est pas un jugement, c’est que tous ceux qui bénéficient de la dépense publique vont se voir ratiboiser les sommes qu’ils touchent chaque mois.
Nous avons trop peu d’actifs pour toute la génération du papyboom qui est à la retraite.
Le problème c’est maintenant.
Et le problème c’est que dans un système par répartition, il n’y a pas de réserves, tout a été “bouffé “et toutes les cotisations passées ont été dépensées en retraites passées.
Il ne reste que des dettes et des promesses.
Cette situation fait voir les systèmes par capitalisation d’une autre manière, tout en sachant qu’ils ne sont pas exempts de risques comme on a pu le voir avec certains retraités américains obligés de reprendre un travail parce que leurs fonds de retraite étaient investis sur une seule valeur, une seule action, généralement celle de leur entreprise. A la moindre difficulté c’est tout le plan retraite capitalisé qui peut partir en fumée.
Bref, ce que je veux vous dire, c’est que l’heure des comptes semble avoir sonnée. Il y aura des hausses d’impôts, mais les dépenses vont baisser. Il faut vous y préparer parce que cela sera douloureux et pas franchement agréable, car, et je ne cesse de le répéter pour mettre en garde, les conséquences de la faillite ou de la politique à mener pour éviter la faillite seront sensiblement identiques.
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Je vous souhaite une bonne lecture de ce dossier intitulé “Baisse des taux, hausse de la fiscalité comment s’y retrouver“.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
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